- Indre et Loire : œuvre du sculpteur Michel Audiard, une chèvre géante va être installée au bord de l’A10, près de Tours, à Saint-Maure-de-Touraine. Elle aura pour but de rappeler et mettre en avant le célèbre fromage de chèvre de la région. Haute de sept mètres et longue de cinq, elle ne sera pas sans rappeler son pendant des Ardennes, le fameux « Woinic », un sanglier de 50 tonnes tout de métal fait et le « Poulet de Bresse » une sculpture géante en métal également, installée sur l’aire de repos de l’A39 à Dommartin-lès-Cuiseaux, qui mesure… 20 mètres de haut ! Chèvre, sanglier, poulet… quel sera le suivant ?
- Jura : samedi 6 avril, à Arinthod, la Fédération des Associations de Chasseurs aux Chiens Courants (FACCC), en présence du staff de l’association, a inauguré ses nouveaux locaux, 2 rue de la Croix de Fer. Ce bâtiment, cédé par Terre d’Emeraude, accueille désormais le siège administratif et le secrétariat national de la FACCC qui assure l’ensemble des tâches et activités courantes de l’association. « Encourager, conseiller, soutenir l’activité des AFACCC départementales, et contribuer par toutes les voies légales et administratives à la défense de leurs intérêts généraux ou particuliers, ainsi que ceux de leurs adhérents » est l’un des principaux objets statutaires de la Fédération nationale des associations de chasseurs aux chiens courants, celui qui détermine le plus son activité quotidienne.
- Landes : la petite commune de Mézos, située à une quinzaine de km du littoral, devrait accueillir, sur une propriété de 7 hectares, des fauves en provenance de cirques itinérants. La loi votée en 2020, qui interdit aux cirques itinérants de posséder des animaux sauvages à partir de 2028, s’applique progressivement dans l'Hexagone, et elle concerne plus de 500 bêtes sauvages pour lesquelles il faut trouver une résidence. C’est ainsi que l’association « Big Cats » a décidé de créer un sanctuaire à Mézos, sur une propriété privée de 7 hectares. Les premiers résidents sont attendus cet été, sur ce site au cœur de la forêt.
- Landes encore : jeudi dernier, un lâcher de buffles d'eau a eu lieu dans la réserve naturelle de Cousseau, dans le cadre du programme de réensauvagement « porteur de biodiversité » (Sic…). Après l'introduction de vaches marines landaises en 1990, ce sont donc huit nouveaux pensionnaires originaires d’un élevage en Bretagne, qui vont brouter, débroussailler, entretenir la réserve et participer à l'essor de sa biodiversité. Pour les initiateurs de cette nouvelle expérience, l’intérêt de mettre des buffles est de compléter le travail de pâturage qu'ont fait les vaches marines depuis 35 ans, car plus encore qu’elles, les buffles d'eau ont pour habitude de pâturer les pattes dans l'eau, un outil naturel et idéal pour prendre soin des zones humides de Cousseau.
- Loire-Atlantique : le Syndicat intercommunal de chasse au gibier d’eau de la Basse Loire Nord s’oppose à la création d’un parc national à l’étier de la Musse. Et pour mieux le faire savoir, il a installé un panneau à l’écluse de l’étier de la Musse : « Non ! Au parc national ». Didier Bachelier, président du SICGEBLN, explique : « Quand nous avons été prévenus de la possible création d’un parc national sur l’estuaire de la Loire, nous avons envoyé un courrier aux politiques et ministère. Il a été suivi d’une réponse officielle, garantissant la non-création d’un PN ici, au moins dans les dix ans. Pour le monde agricole, les pêcheurs, les chasseurs, cela créerait des contraintes pour le territoire, qui serait en plus géré par des gens hors du cru. Cela priverait nos traditions et cultures. Dans ce site, tous les acteurs locaux travaillent ensemble. Il doit être géré par des gens de proximité. C’est pourquoi nous disons non à ce parc, et nous l’affichons ici… ».
- Lot et Garonne : le syndicat « Coordination rurale 47 » a mené une nouvelle action coup de poing devant les locaux de l’OFB, à Clairac. C’est le curage d’un fossé qui a une nouvelle fois mis le feu aux poudres, quand des pelles mécaniques sont venues pour aider un agriculteur de Montauriol. Le syndicat veut la fin des « contrôles et auditions de l’OFB pour de simples curages de fossés » et pour mieux le rappeler, les agriculteurs ont aspergé les véhicules et bâtiment de l’OFB avec du lisier. Le préfet a réagi, pointant un « curage non autorisé », et précisant « qu’aucun des propriétaires concernés n’avait autorisé cette intervention ». Le représentant de l’Etat a également condamné les dégradations commises à Clairac : « Des agissements inadmissibles dans un État de droit ».
- Seine et Marne : porteur d'une carabine diisimulée sous sa djellaba, un jeune homme de 18 ans a été interpellé dans le RER B. L’arme n'était pas chargée, mais l’incident a engendré des perturbations sur la ligne, le jeudi 11 avril, au niveau de la gare de Villeparis - Mitry-le-Neuf. Ce sont des usagers qui ont signalé la présence de l’individu, qui a été arrêté par la police à Villeparisis, où il a été placé en garde à vue.
- Vienne : la justice a condamné, le lundi 8 avril, deux éleveurs de faisans à des amendes. L’un d’eux n’avait pas déclaré son établissement aux autorités, et comme le courrier notifiant les manquements était resté lettre morte, une mise en demeure préfectorale a été déclenchée en août, puis une cessation d’office de l’activité en novembre. Le tribunal judiciaire de Poitiers a prononcé deux amendes de 200 € pour la non-inscription et la non-déclaration de l’élevage de gibier destiné à la revente. Il a aussi prononcé deux autres amendes de 200 €, mais avec sursis, pour un défaut de tenue de registre d’entrée et de sortie d’animaux, et pour un lâcher d’oiseaux ne respectant pas les règles en vigueur. C’est également pour une infraction identique (lâcher d'oiseaux non munis de signe distinctif) qui avait été constatée au Vigeant, lors du contrôle, que le gérant a été condamné à une amende de 500 €.
-Etats-Unis : pour une erreur de tir, une chasseresse du Montana qui se vantait d'avoir tué un loup, avait en fait abattu un chien husky. Elle a été condamnée à une forte amende et de copieux dommages et intérêts réclamés par le propriétaire du chien. Cette fois, c'est un chasseur du sud du Michigan qui a été abusé. Il pensait avoir tué un coyote géant, alors qu'il s'agissait d'un loup gris, dont l'espèce avait disparu de la région depuis environ un siècle. L'animal a été tué lors d'une chasse légale au coyote en janvier dernier dans le comté de Calhoun, ce qui a étonné les experts qui n'ont aucune idée de la façon dont le loup est arrivé là. Le Département des ressources naturelles (DNR) a donc décidé de mener une enquête, afin de comprendre pourquoi ce canidé s'est retrouvé aussi au sud, à près de 500 kilomètres de la péninsule supérieure de l'État où une colonie de loups gris survit encore.