Les associations écologistes font face à une crise de financement. La diminution des dons privés et des subventions publiques les place dans une situation précaire. Certaines associations ont déjà annoncé des déficits, menaçant le maintien de leurs activités. Le climat économique actuel, marqué par l'inflation et l'incertitude politique, pèse lourdement sur leurs ressources. Les donateurs se font plus rares, souvent contraints de privilégier des besoins plus immédiats. Selon les organisations, les réductions de subventions publiques, particulièrement au niveau régional, aggravent la situation. Dans ce contexte, certaines associations ont dû revoir leur budget et réduire leurs effectifs, voire annuler des projets. Pour faire face à cette crise, les associations écologistes cherchent de nouvelles sources de financement. Elles se tournent notamment vers le mécénat et les fondations, mais là aussi les ressources se sont également taries ces dernières années. Les défis sont d'autant plus complexes que les débats politiques actuels alimentent un climat de remise en question des actions écologistes, jugées trop radicales. Cerise sur le gâteau, en plus de cette situation que nos adversaires qualifient de « difficile », plusieurs initiatives ont montré des résultats peu encourageants contre des projets qu’ils jugent nuisibles à l'environnement. La mobilisation ne répond plus, ce qui va obliger le mouvement écologiste à repenser ses stratégies.