Dans le but de préserver la biodiversité et d’encourager au développement de solutions durables, 11 nouvelles réserves de biosphère viennent d’être reconnues par l’Unesco, ce qui porte à 759, le nombre de sites labellisés. L'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'Éducation, la Science et la Culture) est engagée dans de nombreuses actions, comme celle de la protection du patrimoine mondial. Elle est également à l'origine de la création des réserves de biosphère, des sites, disséminés un peu partout sur le globe, qui permettent de tester des approches interdisciplinaires pour favoriser le développement durable. Situées en milieu terrestre, marin ou côtier, ces réserves ont pour but de mettre en avant des solutions locales permettant la conservation de la biodiversité, son utilisation durable, la lutte contre le dérèglement climatique et la prévention des conflits. « Depuis 51 ans, l'Unesco s'efforce de concilier l'activité humaine avec la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité à travers son Programme sur l'Homme et la biosphère (MAB)… Grâce à ces nouvelles désignations, les réserves de biosphères de l'Unesco couvrent désormais une surface protégée de plus 1,3 million de km² à l'échelle mondiale » a déclaré Audrey Azoulay directrice générale de l'Unesco. Voici les 11 nouvelles réserves qui entrent dans le réseau :
- Réserve de biosphère de la Sunshine Coast (Australie)
- Réserve de biosphère de Doumba-Rey (Cameroun)
- Réserve de biosphère de Sena Oura (Tchad)
- Réserve de biosphère de Dedoplistskaro (Géorgie)
- Réserve de biosphère des trois rivières Alazani (Géorgie)
- Réserve de biosphère de Bourabaï (Kazakhstan)
- Réserve de biosphère de Markakol (Kazakhstan)
- Réserve de biosphère du lac Khövsgöl (Mongolie)
- Réserve de biosphère de Harrat Uwayrid (Arabie Saoudite)
- Réserve de biosphère des marais de Kafué (Zambie)
- Réserve de biosphère de Chimanimani (Zimbabwe)