Les sangliers sous étroite surveillance

Chacun des sites est équipé d’une salle d’autopsie pour examiner des animaux morts ou vivants. Animaux d’élevage bien évidemment, mais aussi des sangliers, sous étroite surveillance depuis plusieurs mois, car : « Ils constituent la principale menace de transmission de la peste porcine africaine » rappelle le chef du service de microbiologie, Guillaume Lequeux qui ajoute : « … cette maladie virale hautement contagieuse a aujourd’hui gagné une bonne partie de l’Europe. L’an dernier, plusieurs cas ont été confirmés chez des sangliers en Suède, et plusieurs foyers ont été signalés dans le nord de l’Italie et en Allemagne, provoquant dans ces pays une véritable psychose. La probabilité que cette maladie arrive en France reste élevée, il faut vraiment s’y préparer. A chaque fois qu’un sanglier est retrouvé mort par un chasseur ou un promeneur, son corps est ainsi systématiquement autopsié pour vérifier que l’animal n’est pas contaminé. On surveille cela d’autant plus que la Bretagne est la première région pour la production porcine, et l’introduction de la PPA pourrait donc avoir ici des conséquences désastreuses et déstabiliser toute une filière ».