Vingt et un de ces mammifères, en danger critique d’extinction, vont être relocalisés dans le parc privé de Loisaba, situé dans le centre du Kenya. Ce déplacement concerne plusieurs mâles et femelles récupérés dans trois parcs, particulièrement menacés. Grâce à ces actions périodiques, le Kenya tente de sauver ce qui peut encore l’être avec cette espèce, qui comptait près de 300 têtes dans les années 1980, décimées par le braconnage, la destruction de leur biotope et l’élargissement considérable des emprises de la population humaine. « Bien qu’une précédente opération ait viré au fiasco en 2018, avec la mort des 11 animaux relocalisés, la politique gouvernementale, l’engagement de l'agence kényane de la conservation des espèces et l’engagement du secteur privé et des communautés, les populations de rhinocéros retrouvent un peu de vigueur… » a confirmé Tom Sylvester, le directeur du parc Loisaba. Alors qu’il reste, dans le monde, environ 6 000 rhinocéros noirs, selon l’organisation caritative Save The Rhino, ces initiatives kenyanes vont dans le bon sens et si les efforts sont ainsi maintenus, l’objectif de retrouver un millier de ces animaux sur le territoire pourra être atteint d’ici dix ans.