L’espèce a été introduite en 1901 dans le parc d’un lord anglais, le Woburn Abbey, et ce fut au cours de la seconde guerre mondiale que plusieurs animaux se sont échappés. Ils trouvèrent dans la campagne anglaise un biotope favorable et, adaptés au climat, ils se sont répandus dans toute l’Angleterre et même jusqu’en Écosse, devenant à l’heure actuelle une sérieuse menace pour l’agriculture ainsi que pour d’autres espèces comme le chevreuil, tellement le muntjac est territorial et agressif. Il se reproduit toute l’année et sous son air inoffensif, il est souvent responsable de la mort de chiens qui le serrent de trop près, n’hésitant pas à charger les humains qui tentent de les faire déguerpir des jardins dans lesquels ils s’installent. Il y a plusieurs variétés de muntjac, et celle que l’on trouve en Angleterre est le « muntjac de Reeves », que les Anglais surnomment « barking deer » ou cerf aboyeur à cause du son qu’il émet, similaire à l’aboiement d’un chien, quand il se sent menacé. La particularité du muntjac, par rapport aux autres cervidés, est que sa mâchoire supérieure est munie de deux longues canines très effilées. Les vieux mâles ont une peau très épaisse et souvent marquées de cicatrices dues aux lacérations occasionnées par les coups de dents des concurrents, durant les combats entre mâles pour obtenir les faveurs de la femelle convoitée ou pour s’approprier le territoire.
alabillebaude
La chasse... demain !