A la suite de « l’Atelier international Lynx » qui s’est tenu mardi dernier à Remiremont, dans les Vosges, la FNC s’est fendue de ce très (trop ?) bienveillant communiqué :

« Lynx : un atelier international qui réaffirme le rôle des chasseurs et le besoin du collectif

L’atelier international Lynx qui s’est déroulé, à Remiremont, dans les Vosges a accueilli une centaine de participants dont des intervenants de Lettonie, de Slovénie, de Suisse et du Palatinat Allemand. Il a été co-organisé par la FNC et les Fédérations départementales des chasseurs très investies dans les projets Ecolynx (FDC 25, 39 et 88). Son objectif : permettre un approfondissement de la réflexion autour de cette espèce protégée. Les participants du réseau fédéral de la chasse, de l’OFB et des DREAL, travaillant au sein du plan national et du plan régional d’actions lynx se sont déclarés unanimes sur la nécessité de partager les données en temps réel afin de pouvoir adapter les plans de chasse de grands ongulés aux prélèvements de proies opérés par les lynx. En effet, ce grand prédateur peut exercer une pression importante sur les ongulés sauvages (chamois et chevreuils). Les intervenants ont aussi présenté les résultats de projets scientifiques ambitieux au sein desquels les chasseurs jouent un rôle clé, en acteurs responsables et en toute transparence avec leurs partenaires. La question de la gouvernance de ce type de projet a été longuement évoquée. Les derniers résultats du plan national et du plan régional d’actions lynx ont été présentés avec en particulier une restitution du volet ECOLEMM (Etude chasse ongulés lynx dans un écosystème de moyenne montagne), composante du projet Ecolynx porté par la FNC et de nombreuses Fédérations des chasseurs dans le cadre du dispositif écocontribution. Ecolynx a pour objectif de perfectionner la connaissance de l’espèce et de son comportement et de tracer des pistes de coexistence. La journée s’est conclue par la projection du film de Laurent Geslin « le retour fragile du lynx » qui montre, notamment, l’intérêt des chasseurs à s’impliquer sur l’ensemble de ces programmes et à être étroitement associés à la gestion de l’espèce ».

Bien évidemment, le lynx est un magnifique animal, qui a toute sa place dans la nature. Mais on comprendrait mieux de telles positions de la part des instances dirigeantes cynégétiques si les chasseurs étaient véritablement impliqués dans la gestion de ces grands prédateurs…