Dans une lettre ouverte adressée à Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Torbjörn Larsson président de la FACE écrit ceci : « Je m'adresse à vous en qualité de président de la FACE, (Fédération européenne de chasse et de conservation), qui représente les intérêts de sept millions de chasseurs en Europe. Je souhaite féliciter la Commission européenne pour avoir lancé sa consultation en septembre, afin de rassembler des données actualisées sur les populations de loups. Il s'agit d'une étape importante en adéquation avec les demandes exprimées par le Parlement européen. Le nombre élevé de réponses reçues témoigne de l'impact du loup sur les communautés rurales. Nous supposons que la majorité des personnes qui se sont mobilisées l'ont fait parce qu'elles avaient le sentiment que leurs voix n'étaient pas entendues, probablement pour plus de 90% des réponses. Nous vous invitons instamment à passer rapidement à l'étape suivante, afin de mettre en place des solutions pratiques visant à établir des cadres de gestion appropriés pour garantir la coexistence. Des systèmes de gestion couronnés de réussite continuent de dévier de l'interprétation de « stricte protection » dans le cadre de la Directive Habitats. Nous espérons que des solutions pratiques seront identifiées et que certaines d'entre elles seront déjà mises en place bien avant les élections européennes. Selon nous, l'UE a besoin d'un « vaste paquet Carnivores » pour :
- amender les Annexes de la Directive Habitats,
- clarifier la flexibilité du document d'orientation de l'UE sur la stricte protection de sorte à ce que ce même document reflète vos déclarations récentes, en particulier au travers du communiqué de presse sur « Les loups en Europe » du 4 septembre 2023, et qu'il leur donne un sens véritable,
- la mise en oeuvre d'une nouvelle approche pour évaluer le statut de conservation du loup en adéquation avec l'écologie transfrontalière.
Nous restons à votre disposition si vous souhaitez des informations complémentaires… ».
Ne rêvons pas, la machinerie administrative européenne est bien trop lourde pour arriver à faire prendre des décisions avant les prochaines élections. D’ailleurs le Parlement est déjà quasiment à l’arrêt. Tant pis pour les éleveurs et les chasseurs qui vont encore devoir supporter un certain temps les méfaits de cette calamité de loup, imposée par des écolos bobos qui n’en ont vu que sur leurs écrans de télé, ou à travers les grillages des parcs animaliers…