Les acteurs locaux, associations et Région notamment, ont rencontré le ministre de la Transition écologique sur « l'impérieuse nécessité de faire respecter la loi ». Six mois après le vote de la loi qui devait contribuer à stopper les engrillagements, le constat est alarmant reconnaissent les élus. Au contraire d'avoir mis fin au phénomène, la nouvelle législation a eu pour effet de déclencher une accélération de la construction de nouvelles clôtures. C'est cette situation de terrain que le président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau, le réalisateur Nicolas Vanier et les associations du territoire sont allés exposer à Christophe Béchu, le mercredi 4 octobre. La loi adoptée le 2 février 2023 impose la mise en conformité de l'ensemble des clôtures existantes depuis moins de trente ans, avant le 1er janvier 2027. Sur le terrain, les propriétaires semblent vouloir prendre de vitesse le calendrier, constatent des associations telles que les Amis des chemins de Sologne et l'Acasce. Espérant sans doute que l'ampleur de la tâche de contrôle sur le terrain ne permette pas de les sanctionner, à partir de 2027. « Non seulement, ils ne démontent pas leurs clôtures, mais au contraire ils accélèrent les constructions illégales » constatent la Région et les associations dans un communiqué commun. Selon eux « le ministre s'est engagé à mobiliser avec une intensité décuplée et dans les plus brefs délais l'OFB pour intervenir directement face aux pratiques contraires à la loi, et a annoncé la publication d'un décret permettant de renforcer les conditions et les moyens d'application de la loi ».