Et ils remettent le couvert… Le 10 octobre 2023, l’ASPAS et « Un jour un chasseur » exigeaient l’adoption de mesures nationales fortes, pour encadrer de manière plus sécuritaire la pratique de la chasse. L’état n’a donc pas répondu à cette injonction et on apprenait que, le 1er février 2024, le Tribunal administratif de Paris était saisi. Dans le communiqué de ces associations, on peut y lire : « Le Gouvernement avait deux mois pour répondre à notre demande amiable précontentieuse. Il ne l’a pas fait… C’est dans ce contexte que nos organisations ont décidé d’enclencher la deuxième phase de notre action conjointe, en saisissant le Tribunal administratif de Paris d’un recours en carences fautives de l’État, fondé sur le non-respect de ses obligations issues des textes internationaux et internes. À travers cette requête, nous voulons contraindre le Gouvernement à prendre les mesures nécessaires et propres à assurer la sécurité et la tranquillité de la population en période de chasse, en adoptant notamment, pour l’ensemble du territoire, un ensemble de règles strictes et proportionnées qui permettent de limiter les accidents, les incidents et les nuisances en marge des actions de chasse. Pour ramener de la sérénité dans nos campagnes, deux mesures fortes devraient au minimum être adoptées : un jour sans chasse au niveau national (le dimanche, jour qui concentre le plus d’accidents), ainsi qu’un périmètre de sécurité d’au moins 3 kilomètres autour des habitations… ». Les sangliers n'ont jamais autant rigolé...