Depuis une dizaine d’années, afin de lutter contre le braconnage des rhinocéros, trois sociétés américaines « Rhinoceros Horn LLC », « Ceratotech » et « Pembient » cherchaient à produire en laboratoire, le principal composant de la corne, la kératine. L’affaire semblait juteuse, et portée par une opinion publique manipulée par des associations de protection et d’autres anti-chasse, des millions de dollars ont été investis. Mais, les labos s’y sont cassés le nez… « Rhinoceros Horn LLC » a cessé ses activités en 2016, « Pembient » a annoncé se retirer de la course cette année, et seul « Ceratotech » reste actif, mais peine à trouver de nouveaux financements pour faire avancer ses recherches. En cause, l’opposition des associations de protection des rhinocéros, qui voient dans ces travaux de recherche  la fin des programmes qu’elles ont mis en place, et surtout la fin ou la réduction des sommes colossales qui sont recueillies chaque année auprès des « généreux donateurs » qui souhaitent sauver l’espèce. Pour ces recherches « malavisées », le responsable du programme du groupe de conservation « WildAid » a déclaré à « Ceratotech » : « Vous n’avez pas le droit à l’erreur, et si vous voulez que nous expérimentions cette technologie, faites-le avec une autre espèce qui ne sera pas anéantie d’ici cinq ans si les choses tournent mal ». A 400 000 dollars le kilogramme de kératine, les intérêts des uns écrasent ceux des autres et tant pis pour les rhinocéros, toujours victimes des braconniers…