La 16ᵉ Conférence des Parties (COP 16) de la Convention sur la diversité biologique s'est conclue à Rome sur une note de succès mitigé, marquant une étape cruciale dans les efforts mondiaux pour financer la sauvegarde de la nature. Après un précédent échec retentissant, lors de la COP précédente en Colombie, les délégués de quelque 150 pays ont finalement trouvé un compromis tard dans la nuit du 27 février. Le principal résultat de la COP 16 est l'adoption d'un plan de travail ambitieux sur cinq ans, plan qui vise à mobiliser les financements nécessaires pour freiner la destruction du vivant à l'échelle mondiale. Steven Guilbeault, ministre canadien de l'Environnement, a souligné l'importance de cette décision dans un contexte de géopolitique incertaine, affirmant que le multilatéralisme peut offrir des perspectives d'espoir face aux défis environnementaux croissants. Les pays ont également convenu de renforcer la feuille de route de Kunming-Montréal, adoptée précédemment, en introduisant des règles et des indicateurs pour mesurer les progrès réalisés d'ici la COP 17, prévue en Arménie en 2026. Sur le plan financier, les pays se sont engagés à augmenter les dépenses annuelles de protection de la nature à 200 milliards de dollars d'ici 2030, dont 30 milliards provenant spécifiquement des nations développées pour soutenir les pays en développement. Cela représente une augmentation significative par rapport aux 15 milliards de dollars alloués en 2022, mais reste en deçà des besoins pressants pour atteindre les objectifs fixés.
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