Les parasites de surface
Il y a les puces, les tiques et les aoûtats, ces larves d’acariens des jardins qui s’installent dans les replis de la peau et entre les doigts de nos chiens. Fort heureusement, ces parasites externes les plus fréquents ne résistent pas au Fipronil ou à la Perméthrine, les principes actifs des spécialités des différents laboratoires, avec une efficacité de deux mois pour les puces et les acariens, mais seulement un mois pour les tiques. Une pulvérisation avec un spray sur tout le corps est préférable au collier contenant une micro poudre à libération prolongée, bien que le chien n’apprécie pas toujours l’odeur qui se dégage. Les pipettes « spot-on » sont beaucoup plus pratiques, il suffit de verser leur contenu au niveau du garrot ou du bas du dos et le film lipidique assurera la diffusion sur l’ensemble du corps. Si vous découvrez une tique n’essayez surtout pas de l’arracher à la main ni avec une pince à épiler, ses pièces buccales se casseraient et resteraient enkystées dans la peau, provoquant ainsi un abcès. L’utilisation de l’éther est également à proscrire, la tique se sentant en danger réagirait en injectant sa substance. Utilisez uniquement un petit crochet, genre minuscule pied de biche. Spécialement mis au point pour ce service, il vous permettra de « dévisser » la tête de la tique en tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Cela ne prend que quelques secondes et c’est d’une totale efficacité !
Une alimentation équilibrée
Reste maintenant à donner une alimentation équilibrée et bien adaptée à l’activité, ainsi qu’à l’âge de votre chien. Préparer soi-même les repas est contraignant et délicat car il faut veiller à incorporer tout ce dont l’animal a besoin, et ce n’est pas simple. La valeur énergétique et nutritive des aliments est complexe : glucides, lipides, protéines, sels minéraux sont à doser avec précision. Afin d’éviter des carences en macro-éléments (calcium, phosphore, magnésium…) et en oligo-éléments (fer, cuivre, manganèse, zinc, iode, sélénium…), il est recommandé de recourir aux complexes vitaminiques proposés chez les spécialistes. L’alimentation du commerce est une solution beaucoup plus sure et confortable, mais attention, celle dite « humide » (conserves et barquettes) contient essentiellement de l’eau (entre 70 et 85%). En revanche les aliments secs et principalement les croquettes sont parfaits, mais il faut cependant éviter les produits bas de gamme. Dans les autres registres, il en existe pour chiot, pour chiens adultes, pour chiens âgés et « à haute énergie » pour les chiens qui travaillent beaucoup. Ces aliments peuvent être donnés tel quel, la mastication luttera contre le dépôt de tarte sur les dents et cela prendra peu de place dans le système digestif, ce qui évitera les torsions d’estomac en cas d’effort, ce problème étant fréquent avec les rations ménagères. Surtout, veillez bien à laisser en permanence une écuelle d’eau fraîche à portée, ces aliments secs ayant tendance à assoiffer le chien. Pour les chiens plus âgés, vous pouvez humecter les croquettes avant de les servir afin de les ramollir. Quant aux quantités à donner, elles seront fonction de l’âge et du poids. Vous pouvez vous fier aux conseils du fabricant. N’oubliez pas qu’en période de chasse le chien dépensera beaucoup plus d’énergie. Il conviendra donc, soit d’augmenter les rations, soit d’opter pour des aliments plus énergétiques, mais ce changement de régime devra être commencé environ un mois avant l’ouverture. Dernier conseil, tout au long de l’année, faites faire de l’exercice à votre chien et plus intensivement encore deux ou trois semaines avant la saison. C’est un athlète qui a besoin d’entraînement. Enfin, sachez qu’il est très utile d’effectuer un brossage avec un gant spécial en rentrant de la chasse. Cela débarrassera votre chien des poils morts et des tiques non encore fixées.