Pas contents les défenseurs du loup, en aucune façon concernés par les dégâts que font ces prédateurs. Ils devraient pourtant savoir que la biodiversité ne s’achète pas sur le marché. Dans leur communiqué, ils écrivent : « Alors que le loup, espèce strictement protégée, est encore loin d’avoir atteint un bon état de conservation en France, le gouvernement s’entête à poursuivre un usage abusif des tirs dérogatoires, négligeant l’avis des scientifiques et bafouant même le droit européen. Il décrète par exemple, sans aucune argumentation, que certains troupeaux seraient non protégeables, offrant ainsi la possibilité d'abattage de loups sans aucune mise en place préalable de moyens de protection ! Au regard de la situation démographique actuelle des loups en France et des jurisprudences récentes, rendues par la Cour de justice de l’Union européenne, la LPO, l’ASPAS, FERUS, FNE et Humanité & Biodiversité ont saisi, le 15 août 2024, le Conseil d’État d’un recours contre le gouvernement français pour excès de pouvoir… ». Suivent les chiffres qui font état d’une baisse « fort inquiétante de 9 % en 2023 » des effectifs de loups, mais pas un mot sur les éleveurs qui en ont « en ras la casquette » de subir les nuisances de ces parasites qui coûtent une petite fortune tous les ans aux contribuables. Et toujours ce même espoir complètement utopique de « coexistence avec le prédateur ». Mais le coup de grâce vient avec leur conclusion : « Pour les scientifiques, le loup ne serait dans un état de conservation favorable en France qu’à partir d’une population de 500 individus reproducteurs, soit une population totale d’au moins 2 500 individus matures sexuellement ». Non, on ne rêve pas : illuminés, mais aussi incultes sur la biologie et l’éthologie du loup.

 

Leur but ne serait-il pas de tuer l’élevage ? Voir ICI