Le 17 octobre dernier, la FNC titrait dans son communiqué « de quoi la LPO a-t-elle peur ? », à propos de « l’expérimentation de la sélectivité des chasses traditionnelles » (tenderies, pantes et matoles), conduite par le ministère de la Transition écologique et la FNC. L’objectif était, et seulement sur une période courant jusqu’au 20 novembre 2023, sur les trois sites autorisés par arrêtés préfectoraux, et sur chacun des cinq départements concernés (Ardennes, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Gironde et les Landes), sous le contrôle de l’OFB, de recueillir des données scientifiques sur la sélectivité de ces chasses et sur la santé des oiseaux relâchés. Les associations, LPO et One Voice en tête, ont eu tellement la trouille que les conclusions aillent à l’encontre de ce qu’elles dénoncent arbitrairement depuis des années, qu’elles ont immédiatement saisi en urgence la justice administrative de Bordeaux et de Châlons en Champagne, laquelle a suspendu les arrêtés des Ardennes, de Gironde et du Lot-et-Garonne, le juge des référés de Bordeaux concluant que : « la démarche ne s’inscrit dans aucun programme de recherche aux fins d’études scientifiques ». Et pourtant, il ne s’agissait que de captures, qui auraient toutes été relâchées après identification… Restons dans le noir, on y verra plus clair !