C’est la Namibie qui accueille le « 21e Forum consultatif sur la faune africaine » qui se tiendra jusqu’à vendredi prochain, à Windhoek. Cette réunion annuelle rassemble un groupe diversifié d'acteurs de la conservation, notamment des associations de chasse professionnelle, des biologistes de la faune, des dirigeants communautaires, des organisations de chasse et de conservation et des responsables gouvernementaux des États de l'aire de répartition. On y parlera évidemment de chasse et de conservation, mais aussi de l’avancée des négociations sur les importations de trophées de chasse venant d’Afrique, puisque vendredi dernier, le « Fish and Wildlife Service » (FWS) des États-Unis, publiait sa mise à jour des espèces dont les trophées pouvaient, à la condition de réunir les autorisations requises, être exportés par les chasseurs internationaux. Elle est complétée par l'Argali de Mongolie, le Bontebok, l'éléphant, le léopard, le lion et le rhinocéros blanc du sud des pays d'Afrique australe. Ces espèces sont réglementées par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), et par la loi américaine sur les espèces en voie de disparition. Pour ce qui concerne les Etats-Unis, en vertu de la réglementation actuelle, le FWS doit délivrer un permis d'importation pour ces espèces sur la base des informations fournies : par le gouvernement de l'État où a eu lieu le prélèvement, des autorités désignées par lui, du pourvoyeur et du chasseur. Considérant, après des années de pression de la mouvance écolo, que la chasse est un outil de conservation efficace dans de nombreuses régions du monde, les chasseurs constituent une source importante de financement et de soutien à la lutte contre le braconnage et à la conservation. Souhaitons donc que l’Europe suive la même voie…