Quatre mois après une première observation faite à Oberbronn en avril dernier, c’est à Obersteinbach, toujours dans les Vosges du Nord, que la présence d’un chacal doré a été confirmée dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord. Cet animal, de la famille des Canidae, reste cependant une espèce qui a été peu étudiée, notamment dans les pays où il y a de fortes populations (Bulgarie, Croatie, Hongrie, Roumanie). Mais l’expansion de l’espèce se confirme, après des observations faites en Suisse, dans les Grisons, puis en France en Haute-Savoie, dans les Alpes Maritimes, dans les Bouches du Rhône, le Finistère et les Deux-Sèvres. Si les effectifs venaient à progresser, la définition d’un statut juridique va rapidement s’avérer indispensable, ce qui, en droit français, n’est pas simple. Du point de vue cynégétique, aucune étude récente menée en Bulgarie ne permet de démontrer un impact négatif de l’espèce sur les animaux chassables. Le chacal doré semble se nourrir essentiellement de souris, de campagnols ou de mulots, et comme le renard, il s’intéresse beaucoup à nos déchets laissés ici où là , dans la nature ou dans les aires à poubelles. Par ailleurs, le chacal doré s’avère être un bon nettoyeur dans le sens où, charognard également, il élimine bon nombre de carcasses d’origine naturelle ou résultantes d’activités humaines.
alabillebaude
La chasse... demain !