La Niña, phénomène météorologique, se caractérise par des changements dans les températures des vents et des océans dans le Pacifique, par l'intensification des alizés et par la remontée des eaux froides des profondeurs de l'océan. Il en résulte des températures océaniques plus fraîches que la moyenne dans l'est du Pacifique, qui influencent la position du courant-jet, une fine couche d'air circulant d'ouest en est autour du globe, et le poussent vers le nord. Ce courant-jet se trouve alors au-dessus de l'océan et son niveau d'humidité peut avoir pour effet d'accroître les précipitations et d'influencer la trajectoire des tempêtes. Si la Niña arrive bien en Europe, elle succédera à un été instable dû aux effets d’El Niño, d'après le Centre de prévision du climat de la National Oceanic and Atmospheric Administration. La Niña, qui se prolonge jusqu’en mars, a pour effet d'abaisser la température de l'eau et de l’air dans la zone Pacifique équatoriale. Mais, comme El Niño, elle peut provoquer des conditions météorologiques extrêmes dans le monde entier. Selon les scientifiques, cet hiver 2024/2025 sera probablement marqué par ce phénomène dont l'intensité devrait être faible à modérée, et qui pourrait s'étioler début 2025. Les prévisionnistes s'attendent donc à une baisse des températures sur le continent, en novembre et décembre. La Niña a également tendance à générer des conditions météorologiques plus humides et plus froides dans les Alpes, ce qui peut entraîner des chutes de neige plus fréquentes et plus abondantes. Si certains chercheurs estiment que le lien entre le dérèglement climatique et les phénomènes La Niña et El Niño n'est pas clairement établi, il est certain qu'il accentue les phénomènes météorologiques extrêmes, à l'échelle mondiale.
alabillebaude
La chasse... demain !