Résultats clés
- stocks de carbone : les forêts dominées par des arbres non indigènes présentaient un stock de carbone aérien plus élevé, principalement grâce à une biomasse arborée plus importante. En revanche, le stock de carbone souterrain, notamment sous forme de carbone organique du sol, était supérieur dans les forêts indigènes.
- flux de carbone : les forêts non indigènes affichaient un taux d'absorption du carbone plus élevé. Les taux de perte de carbone et la labilité du carbone étaient similaires entre les deux types de forêts.
- différences selon le stade de vie : les écarts dans les stocks et flux de carbone étaient particulièrement marqués aux premiers stades de vie des arbres (semis et juvéniles).
Implications pour les politiques forestières
Les résultats montrent que la promotion des forêts non indigènes peut augmenter les stocks de carbone aériens, mais souvent au détriment des stocks souterrains, ce qui pourrait accroître la vulnérabilité des écosystèmes aux perturbations. À long terme, cette dynamique soulève des questions cruciales sur la durabilité des politiques forestières visant à maximiser la séquestration et le stockage du carbone. Pour une gestion forestière équilibrée et durable, il est essentiel de prioriser la conservation et la promotion des forêts indigènes. Ces dernières offrent un équilibre plus stable entre les compartiments de carbone aérien et souterrain, tout en soutenant la biodiversité et les services écosystémiques locaux.