Après avoir tondu sa pelouse ou taillé ses haies, brûler les déchets verts dans son jardin, même dans un incinérateur, est un réflexe à oublier. Dans quelques jours, voire quelques semaines pour les moins bien exposés au soleil, les premiers travaux extérieurs d’entretien vont commencer. Désormais, brûler les déchets verts est interdit par la loi, et peut vous exposer à une amende d’un montant non négligeable. Par déchets verts on comprend : l’herbe après tonte de la pelouse, les feuilles mortes, les résidus de taille de haies et arbustes, les résidus de débroussaillage, les épluchures de fruits et légumes. « Depuis la loi du 10 février 2020, il est strictement interdit de brûler les biodéchets. En cas de non-respect, l’auteur est passible d’une amende de 750 € maximum » précise Service public sur son site. Pour se débarrasser de ses déchets verts, sans les brûler, il existe d’autres solutions : les transformer en paillage ou en compost individuel. Même si l’on peut penser que brûler des déchets verts n’est aucunement risqué, faire flamber des végétaux humides peut présenter certains risques pour les humains et l’environnement. Par exemple, cela émet des polluants atmosphériques comme des particules (PM), de l’oxyde d’azote ou encore du monoxyde de carbone, et cela contribue à accentuer la pollution atmosphérique. Pour rappel, la pollution de l’air par les particules fines entraîne la mort prématurée de 48 000 personnes tous les ans en France. Si l’on ajoute à cela les nuisances olfactives pour le voisinage et les risques d’incendie, même en hiver, il est donc conseillé de s’abstenir, même dans son jardin ou dans un endroit que l’on pense prévu à cet effet.