La convention vise à apporter des avancées significatives dans les domaines suivants :

- une articulation plus efficace des politiques publiques nationales et européennes, incluant la Stratégie nationale pour les aires protégées (SNAP), la Stratégie nationale biodiversité (SNB), et le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC),

- le renforcement des capacités de gestion des espaces naturels afin d’améliorer la gestion et la protection des aires protégées, notamment en renforçant les dispositifs d'animation territoriale de Natura 2000,

- la promotion de pratiques agricoles et forestières durables, comme le soutien à l’agroécologie ou la foresterie, en veillant à ce que ce type de production ne soit pas réalisé au détriment de la biodiversité,

- l’engagement et la mobilisation des collectivités locales en facilitant l'implication active des collectivités locales sur les enjeux de biodiversité, notamment à travers les Atlas de la biodiversité communale (ABC) et les Ateliers hors les murs (AHM),

- plus de participation citoyenne via des campagnes de sensibilisation et la mise en avant de projets éducatifs comme le défi familles à biodiversité positive et les aires éducatives (terrestres et marines), afin d’impliquer activement les citoyens dans la préservation de la biodiversité,

- la mobilisation des entreprises en les poussant à s'engager pour la biodiversité et le climat à travers les marques collectives comme Esprit parc national et Valeurs parc naturel régional, la fédération des Parcs naturels régionaux de France relayant également la démarche entreprises engagées pour la nature (EEN) portée par l’OFB,

- la coopération internationale via un meilleur partage des connaissances et savoir-faire sur les enjeux de protection de la biodiversité à l'international, avec une participation active des Parcs au réseau Europarc ainsi qu’aux programmes européens et internationaux ».

Un comité de pilotage, composé des représentants de l’OFB et de la fédération des Parcs, sera chargé du suivi de la mise en œuvre de cette convention. Il se réunira au moins une fois par an pour évaluer les progrès réalisés, résoudre les éventuelles difficultés et identifier de nouvelles pistes de coopération.