Si elle fait le bonheur des industries agro-alimentaire et cosmétique, le revers de la médaille est dévastateur pour l'environnement et la faune sauvage, avec des déforestations incontrôlées en milieu tropical. De 2004 à 2017, selon les estimations de « National Géographic », plus de 43 millions d’hectares ont été perdus. Pour cultiver ces palmiers à huile, des millions de m3 de bois sont brulés sur place, ce qui génère l'augmentation des gaz à effet de serre, une pollution atmosphérique, une perte de la ressource alimentaire pour les animaux, une perte de 90% de la biodiversité et la pollution des sols. Alors, pour tenter de remédier à cette catastrophe écologique, des scientifiques écossais planchent pour lui trouver une alternative éthiquement plus acceptable. Des chercheurs de l'Université Queen Margaret d'Edimbourg sont parvenus, sans utiliser d’arôme ni de conservateur chimique, à fabriquer une sorte de « mayonnaise » à partir des déchets générés par l'industrie du lin, de l'huile de colza, et des fibres naturelles. Appelé « palm-alt », ce produit est dans la même lignée que la découverte de la start-up américaine « C16 Biosciences », qui a mis au point une huile de synthèse capable de remplacer l'huile de palme, le « palmless », dans laquelle Bill Gates a investi 20 millions de dollars… Pizzas, plats cuisinés, crèmes de beauté… même parfum !