Devant la dégradation de son habitat, la faune sauvage d’Afrique est en grand danger. Alors que la population humaine explose quantitativement, approchant désormais les deux milliards d’habitants (et selon les démographes 2,5 milliards en 2050), les besoins en culture de production réduisent chaque jour l’espace dont dispose la faune. Cette dramatique situation est prise en compte par le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), qui, en collaboration avec les chefs des communautés locales, viennent d’adopter le programme « Donnons de l’espace », afin de sécuriser des habitats et axes de déplacement pour la faune sauvage. Sur les 150 000 éléphants qui parcourent l’Afrique australe et orientale, une majorité (60%) doit se déplacer en dehors des zones protégées pour trouver de l’eau et de la nourriture, relève l’IFAW. Pour garantir leur présence « viables, stables et résilientes » pendant de nombreuses années, le projet, qui s’appuie sur 20 ans de recherches scientifiques et de travail sur le terrain, associe l’Afrique du Sud, la Zambie, le Zimbabwe, le Kenya et le Botswana pour « créer une plateforme d’influence qui leur permettra, ainsi qu’à leurs communautés, d’agir en fers de lance de la conservation et de la protection de la faune sauvage, ainsi que de la coexistence avec celle-ci ».
En Afrique, des couloirs de circulation pour la faune sauvage
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En Afrique, des couloirs de circulation pour la faune sauvage