En parallèle, il a récemment acquis Hexadrone, un fabricant de drones, poursuivant ainsi sa stratégie de développement technologique. Arnaud Van Robais, président de Rivolier, a souligné sa volonté de relancer l’activité industrielle de Verney-Carron en France, en lien étroit avec les besoins des acteurs de la défense. L’entreprise cherche d’ailleurs un nouveau site de production d’environ 10 000 m² pour relocaliser l'activité, le maintien sur les locaux actuels n'étant pas garanti. En choisissant Rivolier, le tribunal n’a pas suivi le souhait de Cybergun, actionnaire principal de Verney-Carron, qui soutenait plutôt Browning. Ce dernier, acteur majeur du secteur avec plus de 900 millions d’euros de chiffre d’affaires et un effectif de plus de 1 000 salariés, avait pourtant été le premier à manifester son intérêt pour la reprise. La situation financière de Verney-Carron reste néanmoins fragile, mais malgré cela, Rivolier se montre optimiste. Selon Arnaud Van Robais, Verney-Carron pourrait doubler son chiffre d’affaires et atteindre 10 millions d’€ d’ici cinq ans. Avec cette reprise, un savoir-faire industriel français est préservé, et un nouvel élan est donné à une entreprise bicentenaire, qui espère retrouver une place forte dans l’armement français et européen.