Alors que le Sénat se prépare à examiner la Loi d’Orientation Agricole à partir de demain, 4 février 2025, un débat enflammé secoue la communauté environnementale. Trente-huit associations de protection des animaux et de la nature expriment une vive opposition à l’article 13 du projet de loi, qu'elles considèrent comme une menace sans précédent pour la biodiversité française. L'article en question propose une réduction drastique des sanctions pour la destruction accidentelle d'espèces protégées, limitant les poursuites pénales aux seuls cas d'intentionnalité ou de négligence grave. Les infractions environnementales seraient passibles d'une amende administrative maximale de 450 euros, décidée par les préfets. Les associations, toujours prêtent à « flinguer » l’agriculture, tirent donc la sonnette d'alarme, craignant que cette réforme ne conduise à une quasi-impunité pour les actes qui compromettent la biodiversité. Elles soulignent que prouver l'intentionnalité est souvent difficile, risquant ainsi de dissuader les poursuites judiciaires. Pourtant, elles devraient savoir toutes ces associations écolos, que depuis plus d'un demi-siècle, la France a mis en place et maintenu une politique de protection rigoureuse des espèces menacées, indépendamment de l'intentionnalité des dommages causés. Mais cela n'empêche pas les écolos de lancer une pétition appelant les sénateurs à rejeter fermement cet article 13...