Lundi dernier, 9 octobre, le collectif « Un jour un chasseur » et l’Aspas ont déposé une « demande préalable indemnitaire » auprès du gouvernement et des ministres concernés, pour exiger qu’ils prennent « des mesures nationales d’encadrement de la chasse propres à assurer la sécurité et la tranquillité de la population ». C’est donc reparti pour un tour de piste avec ces écolos bobos pour lesquels tout est bon pour récupérer des fonds… abondés par les contribuables. Elles (re)demandent notamment la limitation des jours autorisés pour pratiquer la chasse, une formation plus stricte des pratiquants et une réglementation commune à tous les départements. Comble de l’hypocrisie, un des avocats chargés de représenter les associations, assure que le but de cette offensive n'est pas « d'entrer dans un schéma antichasse ». Tu parles ! Va donc venir le temps de bannir de notre vocabulaire cynégétique le mot « cohabitation ». Il ne faut plus rêver, elle est déjà impossible avec les grands prédateurs, qu’ils soient loups ou ours, parlez-en aux éleveurs. De la même façon, elle n’est plus possible avec ces écolos-bobos, parlez-en aux propriétaires privés. Tout est donc à refaire… puisque l’espace ne peut plus être partagé, c’est sur le terrain du temps que les prochaines escarmouches se produiront. Pas sûr que les écolos gagnent au change…