- Var : le samedi 7 octobre, pendant une battue aux sangliers, une balle est venue fracasser la vitre latérale du véhicule d’un couple, garé dans la cour de leur résidence. Le projectile est ressorti par la vitre passager arrière gauche avant de ricocher sur le mur de la villa, à deux mètres de la dame qui se tenait là. Peu après les faits, le tireur présumé s'est dénoncé et a été interpellé par la police. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cet incident.

- Gironde : en janvier dernier, à Ludon-Médoc, deux chasseurs en quête de sangliers ont tiré en direction d’une route, touchant un véhicule qui circulait chemin de Labarde. Ce manquement aux règles de sécurité a été jugé la semaine dernière pour blessures involontaires et mise en danger d'autrui lors d'une action de chasse ». Plainte avait été déposée.

- Ardennes : vendredi dernier, en début d’après-midi, les secours sont intervenus à la ferme du Beaufay à Signy-l’Abbaye. Un homme âgé de 68 ans avait fait un malaise alors qu’il participait à une partie de chasse. En arrêt cardio-ventilatoire lorsque les pompiers de Rocroi et de Signy-l’Abbaye et l’équipe médicale du Smur sont arrivés sur les lieux, l’homme n’a pu être ranimé.

 

Sur le plan sanitaire

- Le nombre de foyers de maladie hémorragique épizootique s’envole : lundi dernier, nous écrivions qu’à la date du 6 octobre, 53 cas de MHE avaient été enregistrés. Une semaine plus tard, dans son point hebdomadaire, le ministère de l’Agriculture faisait état de… 453 foyers au 12 octobre 2023. L’Ariège a rejoint les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Gers, les Landes sur la liste des départements où des élevages sont touchés par la MHE. Mais, le ministère se veut rassurant : « Dans les élevages infectés, le nombre d’animaux atteint est inférieur à 3%, et la mortalité constatée est inférieure à 0,1%. Les soins mis en œuvre permettent, dans la quasi-totalité des cas, une guérison des animaux malades en quelques jours ».

- Un décès dû à la rage en France : contaminée par la rage après avoir été blessée par un chat sauvage lors d’un séjour au Maghreb, une femme est décédée lundi dernier au CHU de Reims. Comme le rappelle l’OMS, la rage est une zoonose virale qui se propage par la salive, généralement en cas de morsures, d’égratignures ou de contact direct avec les muqueuses. Les symptômes initiaux comportent des signes communs comme de la fièvre accompagnée de douleurs ou de fourmillements, démangeaisons ou sensations de brûlure inexpliquées à l’endroit de la blessure. La propagation du virus dans le système nerveux central entraîne une inflammation progressive et mortelle de l’encéphale et de la moelle épinière. En cas de déplacements dans les pays du Maghreb, les précautions d’usage sont hautement recommandées.

- Glyphosate : lors du vote pour l’utilisation du glyphosate dix années de plus, une partie des Etats, dont la France, s’est abstenue, empêchant ainsi d’atteindre la majorité qualifiée. Si Paris n’est pas contre le maintien de l’herbicide pour sept nouvelles années, la proposition de la Commission européenne de reconduire jusqu’en 2033 la licence d’utilisation du glyphosate n’a pas recueilli suffisamment de voix pour passer. L’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, le Luxembourg ont voté contre ou se sont abstenus, tandis que l’Espagne, les pays scandinaves et d’Europe orientale, ont voté pour. Dans un communiqué, l’exécutif européen prend acte du vote et annonce qu’un comité d’appel se réunira dans la première quinzaine de novembre. En cas d’absence de la majorité qualifiée requise, la décision reviendra à la Commission elle-même.