« On va changer » a déclaré Marine Tondelier samedi à Pantin (Seine Saint-Denis). Rien qu’avec ce nouveau nom, on mesure l’ambition de la dame qui lance sa révolution. Mais, a-t-elle déclaré : « nous garderons le nom d’EELV jusqu’aux prochaines élections européennes de juin 2024… ». Chez les verts, on quitte un parti pour rejoindre un mouvement, signe des temps sans doute pour surfer sur les vagues et ne pas couler. Avant le lancement de ce nouveau « truc » au nom évocateur de : « Les écologistes », la cheffe d’EELV a eu une soudaine illumination. Dans un grand moment de faiblesse elle a déclaré : « … à l’époque des premiers écolos, on s’est battus pour être crus et suivis. Maintenant on arrive à un moment où on a su convaincre, on dirige certaines des plus grandes villes de ce pays… On doit aussi tirer les enseignements de nos échecs… », rappelant ainsi le résultat décevant de Jadot à l’élection présidentielle (4,63% des voix). Pour établir la feuille de route du nouveau mouvement, il parait que EELV a recueilli la contribution de 30 000 personnes, soit trois fois plus que le nombre d’adhérents du parti. Si cela est vrai, elle a sans doute perçu une lueur d’espoir, mais ça ne sera pas suffisant pour éclairer la pièce, plongée de plus en plus dans la pénombre. En témoigne les 200 personnes réunies dans la Drôme la semaine dernière, pour les « Universités des Ruralités écologistes ». Dans ce remake de « les illuminés parlent aux péquenauds », on a pu entendre : « le vote écologiste est urbain et diplômé. Comment être audible en ruralité ? ». Le parti de Tondelier, qu'elle qualifie de « premier parti des centres-villes », veut aussi « devenir le premier parti des ruralités », précise la conseillère municipale d'opposition à Hénin-Beaumont, qui déjà prépare la prochaine campagne pour les élections européennes de juin 2024. Mais chez les verts, la chasse reste un sujet controversé, où les moins perspicaces remettent le couvert contre la chasse à courre, la chasse sous terre, le dimanche sans chasse, un permis de chasser plus compliqué à obtenir… Quant aux autres, ils restent silencieux, sans doute pour ne pas froisser l’intelligentsia verdâtre et ne pas se faire remarquer…
alabillebaude
La chasse... demain !