Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement

 

Conçue pour l’apprentissage progressif de la trompe en ré, cette méthode s’adresse aux débutants, aux musiciens de niveau moyen et aux enseignants. S’appuyant sur leur expérience, les auteurs proposent une synthèse de leur approche, complétée par trois recueils d’études, d’exercices et de fanfares traditionnelles déjà publiés chez « Tempo Music Club ». L’ouvrage gagne en efficacité lorsqu’il est accompagné des conseils personnalisés d’un professeur.

 

L’apprentissage est structuré en quatre chapitres suivant la progression pédagogique : 1) gestion de l’air, 2) diction et ornementation, 3) expression, 4) pupitres. Les auteurs précisent avoir privilégié une rédaction simple et claire, sans planches techniques ni schémas anatomiques, en renvoyant plutôt à des vidéos en 3D dont les liens figurent en fin de recueil. Ce support moderne, explicite et ludique, complète les explications.

 

Des exercices annexes visent à développer le « ressenti » de l’élève et peuvent être enrichis sur recommandation des enseignants. Enfin, la méthode doit être adaptée par le professeur ou l’apprenant lui-même, selon la morphologie, les capacités et le niveau de chacun.

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Webconférence : des milieux humides et des chiffres

L’Office international de l’eau et le Pôle-relais lagunes méditerranéennes organisent, dans le cadre du centre de ressources sur les milieux humides et avec le soutien de l’OFB, une webconférence intitulée : « Des milieux humides et des chiffres », qui se tiendra le mardi 9 décembre, de 14h à 16h (heure de Paris). Cette rencontre en ligne s’inscrit dans la continuité de la fiche 29 du 4e Plan national en faveur des milieux humides, qui prévoit de « documenter les impacts, les pressions, l’état et les actions menées sur ces milieux en renforçant leur intégration dans les Observatoires de la biodiversité ». Dans cette optique, le groupe technique « Milieux humides » de l’Observatoire national de la biodiversité (ONB), élabore actuellement des indicateurs permettant d’évaluer la santé et l’évolution de ces écosystèmes fragiles, soumis à de multiples pressions humaines et au changement climatique. Parallèlement, de nombreux Observatoires territoriaux de la biodiversité (OTB) se développent à différentes échelles, régionales, départementales, intercommunales ou encore à l’échelle des parcs naturels. Portés par des structures diverses (collectivités, établissements publics, associations, etc.), ces observatoires contribuent activement à la valorisation et au partage des connaissances sur la biodiversité locale. Leurs approches variées constituent un atout majeur pour renforcer la compréhension des dynamiques écologiques à l’échelle des territoires. Cette webconférence vise à répondre à plusieurs questions essentielles :

- comment les indicateurs nationaux sur les milieux humides peuvent-ils être mobilisés pour répondre aux besoins spécifiques des territoires ?

- quel rôle concret jouent les Observatoires territoriaux de la biodiversité dans la collecte, l’analyse et la diffusion des données ?

Le programme prévisionnel de la rencontre comprendra : - Une présentation générale de l’ONB et des OTB ; - Un point d’étape sur les indicateurs nationaux des milieux humides, adaptés à différents niveaux territoriaux ; - Le témoignage de l’Office de l’Environnement de Corse ; - L’intervention d’un second observatoire territorial (à confirmer) ; - Un temps d’échanges ouvert avec les participants. Cette webconférence constitue une occasion privilégiée de mieux comprendre les outils de suivi de la biodiversité, de partager les expériences locales et de contribuer à l’évolution des indicateurs dédiés aux milieux humides.


Santé des végétaux : premier foyer de nématode du pin détecté en France

Dans le cadre du programme national de surveillance des organismes nuisibles réglementés, conduit par les services régionaux de la protection des végétaux du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, un foyer de nématode du pin vient d’être identifié pour la première fois en France. La détection a été confirmée par le laboratoire national de référence de l’Anses sur la commune de Seignosse, dans le département des Landes, en région Nouvelle-Aquitaine. Ce ver microscopique, Bursaphelenchus xylophilus, originaire d’Amérique du Nord, est classé parmi les organismes de quarantaine prioritaires selon la réglementation européenne. Cette classification souligne son potentiel destructeur : en cas de prolifération, il pourrait avoir un impact majeur sur les forêts françaises. En conséquence, sa détection entraîne automatiquement la mise en œuvre de mesures de lutte obligatoires destinées à éradiquer le foyer et à empêcher toute dissémination. Le nématode du pin attaque principalement les conifères, et tout particulièrement les pins. Il s’introduit dans les tissus de l’arbre, bloque la circulation de la sève et provoque ainsi la mort rapide des sujets infestés. Le parasite se déplace d’un arbre à l’autre grâce à certains coléoptères vecteurs, responsables de la propagation de la maladie. À ce jour, il ne présente aucun danger pour la santé humaine ou animale, mais constitue une menace sérieuse pour l’équilibre des écosystèmes forestiers. Face à cette découverte inédite sur le territoire national, le préfet de la région Nouvelle-Aquitaine a décidé de réunir sans délai l’ensemble des acteurs concernés (services de l’État, collectivités, filière forestière et experts scientifiques) afin de définir un plan d’action immédiat. Celui-ci visera à prévenir la propagation du nématode vers d’autres massifs forestiers, notamment par des restrictions de circulation du bois et des contrôles renforcés. Ce parasite avait déjà été détecté en Europe : d’abord au Portugal en 1999, puis en Espagne en 2008, où il a provoqué des pertes considérables dans les forêts de pins. Jusqu’à présent, la France était restée épargnée grâce à des programmes de surveillance et de prévention rigoureux. Cette première détection marque donc un tournant majeur pour la protection des forêts françaises et mobilise pleinement les autorités afin de préserver durablement le patrimoine sylvicole national.


Première rencontre : la ministre Monique Barbut reçoit Willy Schraen

Aujourd’hui lundi, en fin de matinée, Monique Barbut ministre de la Transition écologique, recevra Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, pour aborder les enjeux liés à la gestion durable de la faune et des habitats naturels. Il s’agit de la première rencontre entre la ministre récemment nommée, et le président des chasseurs, marquant un moment clé dans le dialogue entre le monde cynégétique et les acteurs de la protection de l’environnement. Cette réunion se déroulera en présence de Matthieu Lefèvre, ministre délégué chargé de la Transition écologique. Monique Barbut, ancienne dirigeante du WWF France apporte un profil atypique pour ce poste : son expérience dans les ONG environnementales et sur la scène internationale lui confère une expertise solide sur la biodiversité, les négociations climatiques et la gestion durable des territoires. Cette expérience pourrait favoriser un climat constructif et la recherche de synergies entre la chasse et la protection de la nature. Pour Willy Schraen, l’entretien constitue une opportunité de présenter les pratiques de chasse responsables et de discuter de leur articulation avec les politiques environnementales. Les échanges devraient aborder plusieurs axes : la réglementation, la conservation des espèces et des habitats menacés, et la cohabitation entre chasseurs, agriculteurs et acteurs de la biodiversité. L’évaluation des initiatives existantes et la promotion de programmes de sensibilisation à la préservation de la nature devraient également figurer au cœur des discussions. À moyen terme, cet entretien pourrait avoir des retombées concrètes et stratégiques. Symboliquement et concrètement, cette rencontre marque un tournant : la ministre Monique Barbut, forte de son expérience au WWF, engage pour la première fois un dialogue officiel avec Willy Schraen, et les deux parties disposent d’une occasion unique pour poser les bases d’une collaboration durable. Si elle se traduit par des initiatives concrètes, cette première rencontre pourrait devenir un modèle de coopération entre pratiques cynégétiques et préservation de la biodiversité, au service d’une gestion responsable des territoires et des écosystèmes.


Influenza aviaire : une hécatombe sans précédent chez les grues cendrées en Champagne

Depuis le début du mois d’octobre, la Champagne est frappée par une crise écologique d’une ampleur inédite. Plus de 10 000 grues cendrées ont déjà succombé à une épizootie d’influenza aviaire, transformant les lacs de la région (Der-Chantecoq, Amance et Temple) en lieux de désolation. Chaque automne, ces zones humides accueillent des dizaines de milliers d’oiseaux migrateurs venus d’Europe du Nord. Cette année, le spectacle majestueux de leur halte migratoire a laissé place à l’épizootie de grippe aviaire dont le virus, hautement pathogène et extrêmement contagieux entre oiseaux, décime les populations à une vitesse alarmante. Les grues, affaiblies, désorientées, s’effondrent parfois sur les berges ou meurent en plein vol. Si cette souche d’influenza aviaire ne se transmet pas à l’homme ni aux mammifères, elle menace gravement les équilibres écologiques et la filière avicole locale. Dans la Marne et la Haute-Marne, la faune sauvage comme les élevages sont désormais placés sous haute surveillance. Face à cette situation dramatique, les autorités locales, les associations naturalistes et les communes se sont mobilisées. Des zones de confinement ont été instaurées autour des principaux foyers. Des bacs de récupération d’oiseaux morts ont été mis en place, et les habitants sont appelés à la plus grande vigilance : ne pas manipuler les carcasses, signaler toute découverte aux services vétérinaires, et, en cas d’intervention nécessaire, se protéger avec masque, gants et sacs plastiques. L’objectif : éviter toute propagation supplémentaire. Mais malgré ces mesures strictes, l’inquiétude grandit chez les éleveurs. Les pertes économiques et le traumatisme psychologique sont considérables dans un secteur déjà fragilisé par les précédentes vagues de grippe aviaire. À Montier-en-Der, le célèbre festival international de la photo animalière, prévu dans les prochains jours, pourrait lui aussi être affecté. Des restrictions de déplacement et des zones interdites d’accès ont été instaurées. Les organisateurs et naturalistes redoutent que cette catastrophe écologique ne bouleverse durablement les migrations à venir.