Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Renforcer la couverture médiatique des enjeux écologiques : une proposition de loi ambitieuse, mais dangereuse…

Le 13 novembre, le député socialiste Stéphane Delautrette, accompagné de neuf autres parlementaires de différents groupes politiques, a déposé une proposition de loi visant à améliorer le traitement médiatique des questions environnementales. Présentée en commission des affaires culturelles et de l'éducation, cette initiative comporte sept articles destinés à renforcer la présence des sujets écologiques dans l'audiovisuel. L’un des points forts de ce texte est le renforcement des missions de l'Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique). Les chaînes de télévision et les stations de radio seraient ainsi tenues de consacrer un volume horaire spécifique aux questions environnementales. Pour assurer le suivi de ces engagements, un observatoire sera mis en place, veillant à ce que les médias respectent ces nouvelles obligations. La proposition de loi prévoit également des dispositions spécifiques pour les périodes électorales. En effet, les médias devront alors garantir qu'une proportion minimale de leurs contenus soit dédiée aux enjeux écologiques. L’objectif est d’assurer une meilleure sensibilisation du public à ces sujets cruciaux, notamment dans un contexte où les décisions politiques peuvent avoir un impact significatif sur l’environnement.

 

Vers des « contrats climat » obligatoires ?

Autre mesure clé du texte : la généralisation des « contrats climat » introduits par la loi Climat de 2021. Ces contrats visent à réduire la publicité pour des produits jugés nuisibles à l’environnement, notamment en limitant la promotion de biens à forte empreinte carbone. La proposition de loi entend rendre ces contrats obligatoires pour tous les médias audiovisuels. Cette initiative législative est le fruit d’un travail collaboratif entre différents acteurs. Dès juillet 2023, un groupe de travail transpartisan a été constitué, en partenariat avec des associations telles que « QuotaClimat » et « l’Institut Rousseau ». Si le calendrier législatif le permet, ce texte pourrait être discuté à l’Assemblée nationale dès le premier semestre 2025. Cependant, cette proposition de loi soulève des interrogations quant à la liberté éditoriale des médias. Faut-il imposer aux chaînes et radios de consacrer des volumes horaires aux questions environnementales, au risque de restreindre leur liberté de choix éditorial ? Une contrainte qui pourrait nuire à la diversité des contenus et à la pluralité de la presse...

Marché au gibier de Bouillon (Belgique) : la foule pendant trois jours…

Une fois de plus, le marché au gibier de la petite ville frontalière de l’Ardenne belge n’a pas failli à sa réputation, bien au contraire. Elargi au week-end, il a attiré, durant trois jours, des milliers de personnes venues de tous les horizons, et en particulier des pays du Benelux, en famille, en groupes et parfois même amenées à destination en bus. Installé le long de la Semois, le marché est bien sûr centré sur le gibier et notamment tous les ongulés des forêts environnantes. On pouvait aussi y acheter du gibier à plumes (canards colverts, pigeons, perdrix, faisans) et autres lièvres, présentés avec le meilleur soin, ainsi que toutes les déclinaisons préparées à base de sanglier et gibier rouge : terrines pâtés, saucisses aux assaisonnements divers et variés, merguez de mouflons. Un sanglier, cuit au feu de bois, dégageait une odeur des plus sympathiques et se mêlait aux délicats fumets de civets de biche, préparés en continu… et que l’on pouvait apprécier tout en flânant. Succès incontesté encore pour tous ces morceaux présentés sous vide, sur les étals des bouchers locaux, et aux prix du kilo variant de 22 € pour le civet, à 72 € pour le filet de chevreuil parfaitement paré. « Starsavor » proposait des marcassins et bêtes rousses en carcasses à 7 € le kilo, et des chevreuils à 15 € le kilo..

Par Jean-Marc Thiernesse

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Aux Etats-Unis, Donald Trump adulé par les chasseurs

Ce n’est pas une déclaration d’amour, mais ça y ressemble. L’élection de Donald Trump a déclenché ce communiqué dithyrambique du SCI (Safari Club International) : « Le Safari Club International célèbre la victoire du président Donald Trump comme une victoire pour les chasseurs, les pêcheurs et la conservation. Safari Club International (SCI) félicite le président Trump pour sa victoire à l'élection présidentielle de 2024, marquant une victoire cruciale pour les chasseurs, les pêcheurs et les défenseurs de l'environnement américains. Après l'élection la plus importante de mémoire récente, le SCI est désormais fier de se tenir aux côtés de la nouvelle administration Trump, qui respectera le patrimoine extérieur de l'Amérique et défendra les principes de gestion responsable de la faune sauvage, comme il l’a fait de 2017 à 2021. Merci à tous les chasseurs qui sont allés voter. SCI est fier de poursuivre son leadership infatigable en étant toujours le premier pour les chasseurs ».

Quant à W. Laird Hamberlin, le PDG du SCI, il surenchérissait ainsi : « Cette élection représente une victoire pour tous ceux qui croient en la conservation de nos ressources naturelles, grâce à des pratiques d’utilisation durable. Avec le président Trump, nous avons à nouveau un dirigeant à la Maison Blanche qui apprécie le rôle des chasseurs et des pêcheurs dans le financement de la conservation et la garantie de la santé des habitats fauniques. Nous sommes impatients de poursuivre nos efforts communs pour préserver l’accès aux terres publiques et préserver l’héritage de la chasse aux États-Unis ».

De même, John Mc Laurin, président du SCI ne cachait pas sa joie : « Le président Trump écoutera les voix des chasseurs et des pêcheurs et reconnaîtra leurs contributions à la conservation de la faune. Son administration respecte notre patrimoine de plein air et, ensemble, nous serons en mesure de faire progresser les initiatives en faveur de la chasse et de la conservation qui profiteront non seulement aux membres du SCI, mais à tous les Américains qui apprécient les paysages naturels de notre pays ».

C'est évident, entre leur monde et le nôtre... un océan nous sépare.

Browning fait entrer Sofisport dans son groupe

Depuis la fin des années 1990 et la fermeture de l’établissement de Giat Industries du Mans, la France n’a plus la capacité de produire les munitions de petit calibre utilisées par ses forces armées, ce qui l’oblige à s’approvisionner auprès de fournisseurs étrangers. Par le passé, cela a parfois posé des problèmes, notamment au niveau de la qualité des cartouches livrées. Pourtant, la Direction générale de l’armement (DGA), a régulièrement soutenu que relocaliser une capacité de production de telles munitions ne serait guère viable économiquement, alors qu’il n’y a aucune difficulté à s’approvisionner à l’étranger. En 2015, un rapport publié par deux députés contesta cette vision en posant la question de savoir si la France serait toujours certaine d’être apprivisionnée en cas de conflit majeur. En outre, selon les deux parlementaires, réinstaller en France une filière industrielle exigerait 100 millions d’investissement, avec une rentabilité assurée à partir d’une production annuelle de 60 millions de cartouches, sous réserve qu’un niveau de commandes constant soit assuré durant les cinq premières années. Dans le sillage de ce rapport, Jean-Yves Le Drian, alors ministre de la Défense, décida de restaurer une capacité de production française de munitions de petit calibre en s’appuyant sur l’entreprise NobelSport, spécialiste des cartouches pour la chasse et le tir sportif, ainsi que TDA Armement, filiale de Thales, et la société Manurhin. Et de parler d’un « acte de souveraineté nationale », après la signature d’un protocole d’accord avec les acteurs impliqués dans ce dossier. Mais, la Revue stratégique de 2017 eut raison de cet élan, estimant que la production de munitions de petit calibre n’était pas stratégique. Depuis, le Délégué général pour l’armement reprend les arguments qui avaient jusqu’alors avancés contre la relocalisation d’une telle capacité de production. En outre, de telles munitions n’étant pas considérées comme stratégiques au regard du droit européen, il aurait été juridiquement compliqué de justifier une non-mise en concurrence au niveau européen afin de privilégier une filière française…

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Salon des maires et des collectivités locales

Comme les années précédentes, la Fédération nationale des chasseurs (FNC) participera au Salon des maires et des collectivités locales, qui se déroulera, à Paris, les 19, 20, et 21 novembre 2024. Le stand est situé dans le Pavillon 2.2/C13. Pour cette édition, la FNC met à l’honneur le savoir-faire des chasseurs en matière de protection et promotion de la haie, essentielle à nos campagnes, à nos paysages ruraux et au maintien de la biodiversité. À ce jour, plus de 600 communes ont répondu présent. Ce nouveau dispositif a obtenu le soutien financier de l’OFB. Symboliquement, pendant toute la durée du salon, la FNC offrira aux maires et aux élus territoriaux des plans de pommier (Malus Sylvestris) ou des plans de noisetier commun (Corylus Avellana), qui sont des essences fruitières des haies de nos paysages. De plus, des agents de développement seront présents, chaque jour, sur le stand de la FNC, dans leur tenue officielle. Ils expliqueront leurs actions sur le terrain (suivi de la faune sauvage, formation…) et leur collaboration avec les collectivités locales (enquêtes administratives, présences d’animaux sauvages en zone urbaine…). Une animation culinaire autour du gibier sera également proposée durant ces 3 jours pour promouvoir cette viande qui cumule tous les attributs en vogue pour le consommateur : proximité, naturalité, authenticité et qualité. Enfin, le mercredi 20 novembre à 15 heures, le renouvellement de la convention cadre de partenariat liant la FNC et l’Afac-Agroforesteries (association française arbres champêtres et agroforesteries) sera signée. Elle souligne le rôle déterminant et indispensable de la haie dans le maintien de la petite faune et de la biodiversité dans l’espace agricole, ainsi que l’apport en ressources humaines, techniques, et stratégiques des signataires afin de répondre à cette ambition.

Les faits divers de la semaine

- Ain : un cycliste a été attaqué par un sanglier lors d'une sortie en vélo le samedi 9 novembre près de Cormoranche-sur-Saône. Alors qu'il roulait seul sur un chemin isolé, un sanglier de 120 kg l'a violemment percuté, provoquant une chute et une blessure au mollet. Le cycliste a dû être conduit aux urgences, où il a reçu 19 points de suture, dont sept au niveau musculaire. Il devra attendre une semaine avant de reprendre ses activités habituelles.

 

- Hautes-Alpes : un incident s'est produit le samedi 9 novembre, quand un lieutenant de louveterie a accidentellement tiré sur un chien lors d'une mission de protection des troupeaux contre les loups. Le chien, blessé, est décédé le lendemain. Suite à cet accident, le tireur a immédiatement informé la Direction départementale des territoires (DDT) et l'Office français de la biodiversité (OFB). Il a depuis été suspendu de ses fonctions en attendant les résultats d'une enquête administrative. La propriétaire du chien sera entendue prochainement pour éclaircir les circonstances de l'incident. Dans un communiqué, le préfet a exprimé ses regrets tout en réaffirmant son soutien aux lieutenants de louveterie et à leur rôle crucial dans la protection des élevages face à la prédation lupine.

 

- Aveyron : c’est fini pour Phiphi, le sanglier porteur d’un collier de localisation depuis deux ans, mais qu’il avait perdu il y a quelques semaines. Après ses aventures à travers les forêts, l'histoire de Phiphi va donc s’arrêter là. Capturé une première fois en novembre 2022, alors qu’il pesait 40 kg, Phiphi a, bien malgré lui, participé à un projet de recherche sur les déplacements des suidés. Au fil du temps, il a triplé son poids, atteignant 108,1 kg le jour où il a été tué. Suivi de près par la FDC, Phiphi a traversé 11 communes, déjouant habilement les chasseurs, surtout en période de chasse. Sa stratégie était atypique. Loin des grandes cachettes habituelles des bêtes noires, il préféra se mettre à l’abri de simples haies ou sous quelques fougères, ce qui le rendait insaisissable. C’est finalement à Manhac que son périple a pris fin, quand l’équipe des chasseurs a réussi à le surprendre dans ses cachettes peu conventionnelles. Phiphi a donc confirmé que les sangliers, s’ils sont erratiques, conservent l’esprit de leur clocher et laissent à d’autres espèces le soin de migrer…

 

- Doubs : les agriculteurs du Doubs ont mené une action coup de poing en accrochant une génisse morte aux grilles de la sous-préfecture de Pontarlier, pour protester contre les attaques de loups. Cette génisse avait été tuée à proximité d'un village. Les éleveurs dénoncent leur incapacité à se défendre face aux loups, faute de signature d'un diagnostic de vulnérabilité par la préfète, qui permettrait des tirs de défense simple. Ils se sentent trahis par les associations environnementales qui ont attaqué l'État pour avoir autorisé certains tirs. En signe de ras-le-bol, ils promettent d'exposer des carcasses à chaque refus de protection.

 

- Doubs encore : un braconnier a été pris en train de capturer illégalement des oiseaux protégés à l'aide de glu. Lors d'une perquisition menée par l’Office français de la biodiversité, trois oiseaux protégés ont été retrouvés à son domicile. Ce sont des chasseurs locaux qui ont alerté les bénévoles de la LPO après avoir remarqué des pratiques suspectes. Ce braconnier risque jusqu'à 150 000 € d'amende et trois ans de prison. Malgré la découverte, les oiseaux n'ont pas été saisis, car aucune maltraitance n'a été constatée.

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La légalité des expérimentations sur les chasses traditionnelles est confirmée

Le tribunal administratif de Pau a confirmé, par plusieurs ordonnances du 13 novembre 2024, la légalité des expérimentations sur les chasses traditionnelles à l'alouette des champs, suspendues en raison du manque de données sur leur sélectivité. Pour la deuxième année consécutive, les Fédérations des chasseurs des Landes et des Pyrénées-Atlantiques participent à des campagnes d'expérimentation destinées à fournir des données au ministère de la Transition écologique et au Conseil d'État. Ces expérimentations ont été contestées par la Ligue de protection des oiseaux et One Voice, mais le tribunal a rejeté leurs requêtes, estimant que la classification de l'alouette des champs comme espèce de « préoccupation mineure » par l'UICN, et la libération immédiate des oiseaux capturés, ne justifiaient pas d'urgence pour une suspension. En Europe, l’analyse des données de baguage montre que l’alouette est un oiseau migrateur partout à l’exception de la Grande-Bretagne. En automne, la migration se déroule en direction du sud-ouest (péninsule ibérique) dès le mois de septembre, et plus globalement au cours du mois d’octobre. Les oiseaux continentaux peuvent couvrir de longues distances, en témoigne le plus long déplacement enregistré qui est de 3 613 km, et dépasse souvent les 2 000 km. Quant à la migration de printemps, elle se déroule de début février à début avril.

En Croatie : un forum pour relever les défis de la gestion des grands carnivores

Lors de la journée célébrant le patrimoine culturel et la stratégie de conservation, le CIC (Conseil international pour la conservation du gibier et de la faune sauvage) et la Fédération croate des chasseurs ont accueilli les représentants des chasseurs de 11 pays d'Europe centrale et orientale dans le parc national de Paklenica. L'événement a débuté le dimanche 3 novembre par une procession traditionnelle de la Saint-Hubert et une messe à Zadar, où les chasseurs ont porté un trophée de cerf à travers le centre historique de la ville. La procession s'est terminée à la cathédrale de Sainte-Stoija, où les chasseurs ont assisté à la messe célébrée par l'archevêque Milan Zgrabli. La cérémonie a été diffusée à l'échelle nationale, soulignant l'importance du patrimoine de la chasse dans la culture croate. Après la messe, les participants se sont rassemblés au bord de la mer Adriatique, formant un symbole vivant d'une perdrix pour représenter leur engagement en faveur de la conservation, avant de passer au « Forum de coordination du CIC pour l'Europe centrale et orientale », où la gestion des grands carnivores a occupé une place centrale. Des experts et les parties prenantes se sont penchés sur les problèmes urgents liés aux grands carnivores, tels que les loups, les ours et les lynx, ainsi que sur l’impact croissant des populations de chacals dorés, sur la biodiversité locale. Les discussions ont notamment porté sur la nécessité de méthodes et de stratégies de surveillance des populations fiables et rentables, pour atténuer l’impact socio-économique des attaques de carnivores sur les communautés rurales, en particulier les agriculteurs et les chasseurs. Les participants ont souligné la nécessité d’une coopération européenne pour établir des systèmes de surveillance efficaces et durables. Cependant, des inquiétudes ont été soulevées quant à l’intégrité des données et à ses implications pour les politiques de gestion fondées sur la science, qui soutiennent à la fois les intérêts de la faune sauvage et ceux de l’homme. Ce forum a aussi servi de tremplin à deux initiatives importantes visant à renforcer la coopération régionale en matière de conservation de la faune sauvage. Quant à la Fédération croate des chasseurs, elle a annoncé la création d'un magazine scientifique bilingue qui servira de plate-forme de recherche aux défenseurs de l'environnement d'Europe. En outre, une enquête sur les populations de grands carnivores sera distribuée aux associations de chasse, l'analyse des données étant dirigée par le professeur Ovidiu Ionescu , président de l'Association roumaine de chasse. Les résultats éclaireront les politiques affectant la conservation et les communautés locales.

Comportement animal : les bouquetins deviendraient-ils noctambules ?

Le bouquetin des Alpes (Capra Ibex), autrefois menacé d'extinction, a pu recoloniser une partie de son habitat grâce à des efforts de conservation, notamment dans les parcs nationaux du Mercantour, de la Vanoise et des Écrins en France, ainsi qu'en Suisse, Italie, et d'autres pays alpins. Cependant, le réchauffement climatique représente une nouvelle menace pour cette espèce. Une étude menée de 2006 à 2019 a révélé que, face à des températures en hausse, ces animaux adaptent leur comportement en devenant plus actifs la nuit pour rechercher des conditions plus fraîches. Cette adaptation nocturne, bien que bénéfique contre le stress thermique, expose le bouquetin à un risque accru de prédation, notamment par les loups, car l'obscurité complique sa mobilité et la recherche de nourriture. Malgré une augmentation notable de leur population depuis les années 1980, les effets du changement climatique pourraient compromettre la survie à long terme de cette espèce emblématique des Alpes. Les bouquetins vivent en hardes séparant mâles et femelles. Les étagnes sont accompagnées de leurs cabris pendant une année entière, et se regroupent en hardes mêlant les jeunes femelles, les mères allaitantes et les jeunes d'un an. Quant aux jeunes mâles, ils quittent la famille et la harde pour rejoindre celle des mâles adultes dans laquelle ils devront trouver leur place dans la hiérarchie. Mâles et femelles se regroupent au moment du rut (décembre et janvier) uniquement.

L'écologie des loups examinée à la loupe

Alejandra Zubiria Perez, doctorante en conservation de la faune à l'Université d'État du Michigan, se distingue par ses recherches sur les grands carnivores, notamment les loups gris des Grands Lacs. Son étude majeure, publiée dans Scientific Reports, analyse les effets de la chasse légale des loups au Wisconsin (2012-2014) sur la survie et la reproduction des meutes. Elle a découvert que les taux de reproduction sont restés stables malgré la chasse, grâce à une gestion stratégique des saisons et des zones de chasse. Collaborant avec divers partenaires tels que le Département des ressources naturelles du Wisconsin et le Great Lakes Wolf Collaborative, elle utilise une base de données de télémétrie pour mieux comprendre l'écologie des loups, au-delà des capacités d'une recherche individuelle. Originaire de Mexico, Zubiria Perez a transformé sa passion pour la faune, inspirée par Animal Planet, en une carrière dédiée à la gestion des conflits entre humains et animaux sauvages. Elle est soutenue par une bourse du Boone and Crockett Club, qui valorise son approche scientifique rigoureuse et sa contribution au domaine. Son travail vise à fournir des données robustes pour améliorer la gestion des loups dans un contexte de controverses autour de leur protection et de leur chasse. À l'avenir, elle souhaite explorer davantage les réponses des espèces aux changements anthropiques et développer des méthodes non invasives pour la conservation. En combinant passion, rigueur et collaboration, Zubiria Perez s'affirme comme une figure montante dans la conservation des grands carnivores en Amérique du Nord.

Les membres du Parlement européen ont savouré la viande de gibier

La Semaine européenne de la viande de gibier 2024 a été marquée par une collaboration exceptionnelle entre les membres des associations nationales de chasse européennes pour promouvoir la viande de gibier en tant qu’aliment durable et éthique qui soutient à la fois la conservation de la faune sauvage et le patrimoine culturel. Au cours de la semaine du 4 au 10 novembre, les membres de la FACE ont mis en avant les avantages de la viande de gibier sous le hashtag « GameMeatWeek » qui a récolté quelques deux millions d’impressions favorables sur les réseaux sociaux. Pour célébrer ce succès de manière unique, les membres de la FACE ont apporté une sélection de viande de gibier au Parlement européen, où ils ont été chaleureusement accueillis par les députés qui ont fait part de leur soutien avec ce message : « la Semaine européenne de la viande de gibier a réuni des voix diverses pour célébrer le rôle de cette viande dans un mode de vie durable, la biodiversité et la culture locale… ». Durant la Semaine de la viande de gibier, les membres de la FACE se sont engagés à célébrer la qualité et la valeur de la venaison, à travers un large éventail de canaux de communication et de plateformes. Le succès de cette initiative reflète le dévouement et l'enthousiasme des chasseurs défenseurs de l'environnement, et des amateurs de cuisine.

 

« L’Arbre de l’Année 2024 » : les votes sont ouverts…

Le concours de « l'Arbre de l'année », organisé par l’Office national des forêts (ONF), le magazine Terre Sauvage et l’association « A.R.B.R.E.S », est de retour pour une nouvelle édition, la quatorzième. Cette année, parmi les 120 candidatures, 14 arbres ont été sélectionnés pour porter les couleurs de leurs régions. Des spécimens qui s’illustrent tant par leurs caractéristiques physiques que par leur histoire et leur importance affective et culturelle. Depuis le 8 novembre, et jusqu’au 20 décembre 2024, les internautes sont appelés à choisir sur le site « arbredelannee.com » et voter pour leur arbre préféré. Celui qui rassemblera le plus de suffrages recevra le « Prix du Public ». Qui succédera au hêtre pleureur de Bayeux en Normandie, lauréat 2023, dans le cœur du public ? Verdict le 13 janvier 2025. Le vainqueur aura également l’honneur de défendre les couleurs de la France lors de la finale du concours de « L’Arbre de l’Année Européen » en février 2025.

 

Pour voter, c’est ICI