L'hiver exerce une influence profonde et complexe sur les arbres, dictant des adaptations essentielles pour leur survie durant cette saison rigoureuse. Avant de s'engager pleinement dans l'hiver, les arbres préparent activement leurs défenses contre le froid imminent. Cette préparation commence par une phase appelée « paradormance », où l'arbre ralentit sa croissance et se met en veille pour protéger ses bourgeons. Des écailles se forment là où les futures pousses feuillées émergeront, prêtes à éclore au retour des conditions printanières favorables. La transition de la paradormance à la dormance marque une cessation totale de la croissance. Cependant, même en apparente inactivité, les arbres maintiennent des processus vitaux tels que la respiration cellulaire et la préparation des racines pour une éventuelle repousse. Pour ceux qui conservent leur feuillage pendant l'hiver, comme les conifères, la photosynthèse et la transpiration se poursuivent à un rythme ralenti malgré le faible ensoleillement et les températures froides. Les mécanismes de protection deviennent cruciaux à mesure que les températures chutent. Les arbres déploient des stratégies sophistiquées pour prévenir les dommages causés par le gel. Les bourgeons et les tissus végétaux subissent un processus d'endurcissement qui augmente leur tolérance au froid. En parallèle, des mécanismes de réparation sont activés pour éviter la formation de bulles d’air dans les vaisseaux conducteurs de sève, essentiels pour le transport des nutriments du sol vers les parties supérieures de l'arbre...
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs