Gite : Chez Papé et Mita

Torbjörn Larsson, président d'honneur de la FACE, honoré du prix « Dr. Vito Genco Shooting Ambassador Award »

Torbjörn Larsson a été honoré du prestigieux prix « Dr. Vito Genco Shooting Ambassador Award » lors de l'Assemblée générale du World Forum on Shooting Activities (WFSA) à Nuremberg, en Allemagne. Cette récompense souligne ses contributions exceptionnelles tout au long de son mandat de président de la FACE. Sous sa direction, la Fédération des Chasseurs européens a réalisé des progrès significatifs, marqués par une stratégie de proactivité accumulée et l'établissement de nouvelles initiatives clés. La création d'un secrétariat robuste à Bruxelles et l'acquisition d'un nouveau siège au cœur du quartier européen ont renforcé la présence et l'influence de l'organisation. De plus, Torbjörn Larsson a été le moteur d’initiatives telles que la FACE Wildlife Foundation, le FACE Patron Program et la European Hunting Foundation. L'une de ses réussites les plus marquantes a été le lancement de la Campagne européenne des chasseurs, qui a capté l'attention du commissaire européen à l'environnement en 2023 avec 365 000 signatures, un témoignage puissant du soutien européen en faveur d'une chasse durable et de la conservation de son riche patrimoine. Le prix « Dr. Vito Genco Shooting Ambassador Award », décerné par la WFSA, une organisation internationale œuvrant pour la préservation des traditions de chasse et de tir à travers le monde, est une reconnaissance de l'engagement de longue date de Torbjörn Larsson en faveur de ces activités. Ce prix souligne son rôle crucial dans la promotion d'une image positive de la chasse, du tir sportif et de la possession d'armes à feu par des civils. Dans ses propres mots après avoir reçu le prix, Torbjörn Larsson a souligné l'importance d'une représentation forte pour défendre les contributions des chasseurs à la conservation, aux économies locales et à la société. Il a exprimé son optimisme quant à l'avenir de la chasse en Europe malgré les défis persistants, reconnaissant le soutien continu de ses collègues et partenaires.

Longpont (Aisne), très classe et... très chasse

Par Jean-Marc Thiernesse

Avec 14 autres communes de France sélectionnées pour concourir au titre convoité de « Village préféré des Français », Longpont (Aisne), niché dans la région du Soissonnais-Valois, représentera la région des Hauts-de-France. Ce village de 250 âmes, situé en lisière de la Forêt de Reitz, est dominée par les vestiges d'une prestigieuse abbaye cistercienne, fondée en 1131, sous la protection de Louis VI le Gros. Mais il y a aussi à Longpont, un établissement très classe et... très chasse.  Situé, au centre du village, l’Hôtel-Restaurant de l’Abbaye ne craint pas d’afficher son héritage cynégétique. Tableaux et gravures, riches tapisseries, sculptures, trophées d’Europe et d’Afrique, pieds d’honneur de cerfs, font partie du décor, du coin bar aux salles à manger. De quoi ravir toute famille de chasseurs désireuse de passer un week-end ou autre, au calme, dans une ambiance soft et des plus authentiques. En plus, en période d’ouverture de la chasse à courre du cerf, le propriétaire des lieux, Eloi Guillaume, se fera un plaisir de vous faire découvrir l’équipage de Villers-Cotterêts dont il est bouton. Du côté restauration la carte, diversifiée est renouvelée régulièrement. Préparés sous la houlette du chef Jean-Jacques, les plats sont élaborés avec des produits issus des éleveurs et maraîchers locaux. Et s’il vous prend l’envie de vous régaler, on ne saurait trop vous conseiller les rillettes de cochon à la moutarde à l’ancienne, le welsh traditionnel des Flandres accompagné de frites au blanc de bœuf, et la tarte aux pommes. La partie hôtellerie est à la hauteur du restaurant, d’une propreté irréprochable, agrémenté d’une décoration campagne de très bon goût. A une heure de route de Paris, aux portes de Soissons et Villers-Cotterêts, c’est un lieu privilégié, à partir duquel on peut visiter la Cité Internationale de la Langue Française, la Tour du Général Mangin ou bien encore le Château de Pierrefonds. Une adresse à retenir !  

                         

Pour voter (avant le vendredi 7 mars) pour le « Village préféré des Français », c’est ICI

COP 16 : un plan pour financer la sauvegarde de la nature adopté de justesse

La 16 Conférence des Parties (COP 16) de la Convention sur la diversité biologique s'est conclue à Rome sur une note de succès mitigé, marquant une étape cruciale dans les efforts mondiaux pour financer la sauvegarde de la nature. Après un précédent échec retentissant, lors de la COP précédente en Colombie, les délégués de quelque 150 pays ont finalement trouvé un compromis tard dans la nuit du 27 février. Le principal résultat de la COP 16 est l'adoption d'un plan de travail ambitieux sur cinq ans, plan qui vise à mobiliser les financements nécessaires pour freiner la destruction du vivant à l'échelle mondiale. Steven Guilbeault, ministre canadien de l'Environnement, a souligné l'importance de cette décision dans un contexte de géopolitique incertaine, affirmant que le multilatéralisme peut offrir des perspectives d'espoir face aux défis environnementaux croissants. Les pays ont également convenu de renforcer la feuille de route de Kunming-Montréal, adoptée précédemment, en introduisant des règles et des indicateurs pour mesurer les progrès réalisés d'ici la COP 17, prévue en Arménie en 2026. Sur le plan financier, les pays se sont engagés à augmenter les dépenses annuelles de protection de la nature à 200 milliards de dollars d'ici 2030, dont 30 milliards provenant spécifiquement des nations développées pour soutenir les pays en développement. Cela représente une augmentation significative par rapport aux 15 milliards de dollars alloués en 2022, mais reste en deçà des besoins pressants pour atteindre les objectifs fixés.

Grands cormorans : le nouvel arrêté-cadre est paru

Le 26 février, un nouvel arrêté est paru au Journal officiel, remplaçant celui de 2010 sur les dérogations à la protection du grand cormoran, espèce d'oiseau piscivore protégée mais prédatrice envers certaines espèces de poissons vulnérables. L'arrêté antérieur, partiellement annulé par le Conseil d'État le 8 juillet 2024, a conduit le gouvernement à revoir sa stratégie en remplaçant l'arrêté-cadre. Désormais, les préfets fixeront les quotas départementaux de destruction des grands cormorans, avec un plafond maximal de 20 % de la population départementale recensée lors du dernier comptage national. Cette approche remplace l'ancien système triennal et permet une gestion plus flexible et adaptative des populations d'oiseaux. Le nouvel arrêté introduit également la possibilité d'effaroucher les cormorans par des moyens sonores ou visuels, sous conditions strictes de lieu et de période, similaires à celles des opérations de tir autorisées. De plus, il distingue les périodes d'intervention pour la protection des piscicultures, où les mesures peuvent être appliquées de l'ouverture de la chasse des espèces de gibier d'eau jusqu'au dernier jour de juin. En revanche, la protection des populations de poissons menacées se limite à la période de l'ouverture de la chasse jusqu'au dernier jour de février. À noter que dans certains départements (Calvados, Côtes-d'Armor, Eure, Finistère, Ille-et-Vilaine, Manche, Morbihan, Seine-Maritime), aucune dérogation n'est accordée en raison de la présence de la sous-espèce strictement protégée Phalacrocorax carbo carbo, indiscernable de la sous-espèce Phalacrocorax carbo sinensis.

Les faits divers de la semaine passée

- Ain : le 22 février lors, lors du banquet annuel de la Société de chasse de Foissiat, la présidente Georgette Robin a accueilli chasseurs et propriétaires terriens pour dresser le bilan de la saison. Les 68 chasseurs ont prélevé 5 sangliers, 30 chevreuils, 30 lièvres et 18 renards à tir, tandis que 24 autres ont été piégés. Toutefois, plusieurs renards, retrouvés morts, présentaient une pelade et un état de maigreur avancé, suscitant l’inquiétude. « Ces symptômes pourraient indiquer des maladies transmissibles à l’homme, comme l’échinococcose ou la rage », a-t-elle alerté. Pour renforcer la sécurité routière et limiter les collisions avec la faune, des réflecteurs anticollisions seront installés sur trois routes fréquentées : aux Orcières, à la montée des Neffles et sur Grande Bellevavre. Enfin, deux comptages nocturnes du gibier ont été réalisés fin janvier afin d’évaluer les populations et adapter la gestion cynégétique.

 

- Aube : les chasseurs de la forêt domaniale d’Oisellemont dénoncent la pression imposée par l'ONF, qui a organisé une battue de régulation de sangliers et chevreuils, le 24 février, à Cunfin. A quatre jours de la fermeture, l’Office constatant que les quotas fixés n'avaient pas été atteints, décidait d'intervenir directement. Selon Clotilde Bayle, directrice de l'agence ONF Aube et Marne, cette régulation était nécessaire pour limiter les dégâts agricoles et préserver l'équilibre des écosystèmes. Quant aux chasseurs, ils estimaient que les exigences de l'ONF étaient excessives. Philippe Mouillat, vice-président du GIC, pointe du doigt l'absurdité de la situation, soulignant la forte mortalité naturelle des chevreuils due aux intempéries.

 

- Cher : jeudi dernier, six chasseurs ont été appréhendés pour des actes de braconnage extrêmement graves, selon l'OFB. Ces individus sont soupçonnés d'avoir tué des animaux par arme à feu et même d'avoir utilisé des véhicules pour les percuter, uniquement motivés par une quête de sensations fortes. L'OFB a déclaré que cette opération, menée après plus de deux ans d'enquête, avait permis de saisir des trophées de chasse et une trentaine d'armes, dont certaines détenues illégalement. Parmi les mis en cause, certains appartenaient à des équipages, une information que confirmait la Société de Vénerie, précisant même que : « L’un d’eux occupe des responsabilités importantes au sein de son équipage ». Conformément à son règlement, la Société de Vénerie a précisé que cette personne avait été suspendue de ses fonctions « dans l’attente du jugement qui aura lieu en avril, à titre préventif ». De son côté, le chargé des relations avec les veneurs pour le Berry-Limousin avait déclaré : « « C’est loin de toutes nos valeurs et c’est tout à fait l’inverse de ce l’on défend... ».

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Du dimanche 2 mars au dimanche 23 mars : le nouveau spot TV de la FNC...

Elle a attendu le dernier moment, la FNC, pour dévoiler sa nouvelle campagne de pub qui débutera le dimanche 2 mars. Ce 5ème joyau de la communication est décrit ainsi par son initiateur, dans un communiqué arrivé cette semaine dans les FDC et les FRC : « La Fédération Nationale des Chasseurs poursuit, cette année, sa communication offensive pour donner à voir et à comprendre, dans ce cinquième spot TV, l’engagement concret des chasseurs au service de la nature et de la biodiversité. Cette nouvelle campagne TV est partie du postulat qu'aujourd'hui les sujets environnementaux ont une place extrêmement importante dans nos vies. Tout le monde a un avis. Tout le monde en parle, partout, tout le temps... mais peu de personnes passent à l’acte en agissant concrètement pour protéger la nature. Notre idée est simple, montrer à travers ce film, que les chasseurs, eux, sont dans l'action plutôt que dans l’incantation. Ils agissent sur les territoires ruraux. Car finalement, comme on dit : ce sont souvent ceux qui en parlent le moins qui en font le plus ! Ce film met en scène, sous forme de portraits humoristiques, certains de ces apôtres de la bien-pensance environnementale, et ils sont nombreux, qui s’expriment à tout va, ont un avis sur tout, mais qui ne s’investissent pas de manière concrète. En somme, ils sont les tenants de l’écologie qui n’agit pas. Ce nouveau spot est un film au ton décalé qui manie l'humour tout en passant un message fort : l'implication des chasseurs se traduit par plus de 12 millions de jours de bénévolat par an, dédiés à la nature pour le bénéfice de tous (Source Randéa). Ce spot TV se veut piquant sans être méchant. Il rappelle cette réalité : les chasseurs, eux, se sont réellement engagés depuis des décennies, dans ces enjeux environnementaux. Ils n’ont pas attendu que ces sujets deviennent à la mode pour s’y intéresser... au plus proche de la nature qu'ils pratiquent au quotidien... ».

Espérons donc que cette campagne marquera un peu plus les esprits, chez nos opposants, que les précédentes, qui n’ont pas laissé un souvenir impérissable. Quoi que ce film nous réserve, dimanche soir on devrait sourire, et peut-être même rigoler... Pourvu que ça ne soit pas jaune !

 

(point d’orgue de ce dimanche de lancement : un passage après le JT de 20 heures sur TF1, et sur M6 après le JT 19.45)

Projet « RURALITIC », pour mieux comprendre les espaces ruraux européens...

Le projet européen « RURALITIC », lancé pour une durée de quatre ans sous la coordination de l'INRAE, vise à répondre aux défis des mutations socio-démographiques croissantes des espaces ruraux en Europe. Ces transformations sont amplifiées par les transitions écologiques, numériques et bio-économiques, exacerbées par la crise du Covid-19. Contrairement aux politiques actuelles, « RURALITIC » adopte une approche novatrice et multidimensionnelle pour mieux saisir et soutenir la diversité croissante des territoires ruraux. Le programme regroupe 16 partenaires de 10 pays européens, unissant leurs expertises pour redéfinir la ruralité au-delà des classifications traditionnelles. Il propose une refonte conceptuelle afin de développer de nouveaux outils scientifiques et méthodologiques. Ces innovations permettront une analyse approfondie des dynamiques contemporaines, incluant la diversité des espaces ruraux et leur rôle crucial dans les grandes transitions en cours. Les objectifs stratégiques de « RURALITIC » sont clairs : redéfinir la ruralité comme un concept relationnel et multidimensionnel, caractériser la diversité des espaces ruraux et leurs rôles dans les transitions majeures, identifier les moteurs d'attractivité spécifiques à chaque type d'espace, évaluer les impacts post-Covid sur les services publics et le bien-être, développer des politiques publiques adaptées, et concevoir des scénarios prospectifs pour des territoires ruraux résilients et dynamiques. Au cœur de cette démarche se trouve la volonté de combler les lacunes actuelles des politiques en matière de développement rural, en fournissant aux décideurs des recommandations basées sur des données scientifiques robustes. Cela inclut une vision à long terme alignée sur les objectifs de la Commission européenne pour 2040, visant à renforcer la connectivité, la résilience et la prospérité des zones rurales. Enfin, avec un financement substantiel du programme Horizon Europe de 6 494 227 €, « RURALITIC » a 48 mois pour réorienter les politiques publiques vers une approche plus fine et adaptée à la réalité des territoires ruraux européens.

Le ragondin coûterait, par an, environ 12 milliards d’€ à l’UE...

Le ragondin, ou Myocastor coypus, est un rongeur au parcours mondial complexe, originellement classé dans la famille des Echimyidae avant d'être potentiellement reclassé dans celle des Myocastoridae. Ce mammifère semi-aquatique, originaire d'Amérique du Sud, s'est largement répandu au cours du 19e siècle en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et même en Afrique de l'Est, principalement pour l'exploitation de sa fourrure. Cependant, son introduction volontaire ou accidentelle a eu des conséquences écologiques graves, notamment en Europe où il est désormais classé comme espèce exotique envahissante préoccupante depuis 2016. Il coûterait, selon l’estimation des services européens, quelques 12 milliards d’€ par an. Le ragondin préfère les milieux aquatiques doux ou parfois légèrement saumâtres, tels que les rivières, les canaux et les marais, où il creuse des terriers le long des berges, avec des entrées subaquatiques pour échapper aux prédateurs. Ce comportement de creusement contribue à la déstabilisation des berges et à l'accélération du comblement des canaux par l'exportation de terre dans l'eau. Physiquement reconnaissable à ses grandes incisives rouge-orangé, le ragondin se distingue du rat musqué par sa taille plus imposante et sa queue à la section arrondie, contrairement au castor qui a une queue plate. Bien que le ragondin soit adapté à une large variété d'habitats et de conditions climatiques, les hivers rigoureux peuvent être fatals, entraînant souvent la gangrène de la queue, ce qui réduit significativement sa population. Les efforts pour contrôler sa population incluent la chasse et le piégeage, bien que des méthodes plus innovantes, comme la stérilisation biologique ou chimique, soient parfois expérimentées. La gestion efficace de cette espèce envahissante reste une priorité pour préserver l'intégrité des écosystèmes aquatiques affectés par sa présence.

Vols de chiens : une plateforme innovante pour alerter et retrouver son animal

Face à la multiplication des vols de chiens en France, une nouvelle plateforme, développée par l'association Waf, est un outil innovant qui simplifie le processus de signalement et d'alerte pour les propriétaires ainsi que pour les vétérinaires. Chaque année, environ 75 000 chiens et chats sont victimes de vols en France, un chiffre inquiétant qui a récemment attiré l'attention des autorités. Ces actes sont motivés par plusieurs raisons : revente des animaux, leur utilisation à des fins de reproduction, voir même des demandes de rançon. Les propriétaires se retrouvent souvent démunis et manquent d’éléments pour réagir efficacement en cas de disparition de leur(s) compagnon(s). Pourtant, la rapidité d'intervention est cruciale. C'est donc dans ce contexte qu'intervient l'initiative de Waf avec sa plateforme dédiée. Cette dernière offre non seulement un canal rapide et structuré pour signaler les vols, mais aussi un soutien essentiel aux victimes. En facilitant la collecte d'informations et la diffusion rapide d'alertes, et en réunissant propriétaires, vétérinaires et communauté locale, la plateforme renforce la solidarité nécessaire pour lutter contre ce fléau.

 

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Plus de 80 ours sont identifiés en France : faut-il vraiment s'inquiéter de leur présence ?

Le débat sur la présence des ours en France, ravivé depuis la réintroduction des premiers spécimens dans les Pyrénées en 1991, divise profondément. Cet animal emblématique, le plus grand mammifère d'Europe, occupe un territoire précisément délimité par la Haute-Garonne, l’Ariège, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, à la frontière avec l’Espagne. À ce jour, l'Office français de la biodiversité a recensé 83 ours dans la région, mais pour les pro-ours, des préoccupations sérieuses subsistent encore, quant à la viabilité génétique de cette population.  Selon eux, plus de 85% des individus nés depuis 1996 descendent d'un seul mâle. Mais cette menace de consanguinité n'est pas fondée puisque, compte tenu de l'éloignement des femelles, il n'est pas possible qu'un seul mâle ait pu satisfaire toutes ces belles, ce qui prouve que des renforts sont venus du pays voisin. La préservation de l’ours brun dans les Pyrénées est encadrée par le Plan d’Actions Ours Brun 2018-2028, approuvé par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Ce plan vise à garantir la survie de l'espèce tout en tenant compte des activités humaines, en particulier le pastoralisme. Pourtant, la cohabitation reste difficile, les éleveurs accusant régulièrement les ours d'attaquer leurs troupeaux...

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Signature d’une convention de partenariat entre l’OFB et l’EPN du Mont Saint-Michel

Le 7 février dernier, l'OFB et l'Établissement public national (EPN) du Mont Saint-Michel ont franchi une nouvelle étape dans leur collaboration dédiée à la préservation de la biodiversité. Depuis de nombreuses années, ces deux entités unissent leurs efforts pour protéger la faune et la flore locales, engageant régulièrement des dialogues stratégiques sur les défis de conservation. La convention-cadre, paraphée par Olivier Thibault, directeur général de l'OFB, et Thomas Velter, directeur général de l'EPN du Mont Saint-Michel, s'étend sur une période de trois ans, et se structure autour de quatre axes principaux :

- approfondir les connaissances sur la biodiversité spécifique de la baie du Mont Saint-Michel. Cela inclut des efforts concertés pour étudier et documenter la richesse écologique unique de cet environnement exceptionnel,

- mettre en place des actions concrètes pour secourir les phoques et les tortues marines en situation de détresse. Ces espèces emblématiques bénéficieront ainsi de mesures ciblées de protection et de sauvetage,

- sensibiliser le public aux enjeux cruciaux de la biodiversité, en adaptant les messages en fonction des lieux, des saisons et des pratiques locales. Cette sensibilisation proactive est essentielle pour mobiliser les communautés et encourager des comportements respectueux de l'environnement,

 - favoriser l'échange continu d'informations et de données entre les deux entités. Cette collaboration étroite en matière de partage de connaissances scientifiques et d'expériences terrain renforce l'efficacité des actions entreprises.

Pour assurer le suivi et évaluer l'impact des initiatives mises en œuvre, l'OFB et l'EPN du Mont Saint-Michel se réuniront au moins une fois par an. Ces rencontres périodiques permettront d'évaluer les progrès réalisés, d'identifier les défis émergents et d'ajuster les orientations stratégiques si nécessaire.

La FACE publie son 10e rapport « Manifeste de la Biodiversité »

Le 10e rapport du « Manifeste pour la biodiversité » de la FACE, qui s'appuie sur 581 initiatives de conservation menées par des chasseurs, vient d’être publié. Il comprend 51 nouveaux projets ajoutés en 2024, dont certains sont mis en évidence, démontrant clairement le rôle important joué par la chasse pour préserver la biodiversité européenne. Ce Manifeste sur la biodiversité (BDM) est une base de données substantielle de preuves de la façon dont la chasse contribue à la biodiversité. Ces projets de conservation fournissent des exemples clairs et pratiques de la façon dont les chasseurs contribuent à la restauration des habitats, aux zones protégées, à la surveillance des espèces. Une caractéristique commune de la chasse en Europe est qu'elle constitue un élément essentiel de la conservation de la nature et de la gestion des espèces sauvages. Conformément aux objectifs de restauration de la nature, le rapport recense plus de deux cents projets de restauration d'habitats, dans lesquels les chasseurs œuvrent au bénéfice de la nature européenne. Principalement axées sur la restauration des habitats des zones humides et des terres agricoles, ces initiatives contribuent directement aux objectifs décrits dans le règlement sur la restauration de la nature.

 

Pour consulter le rapport (en anglais) de la FACE, c’est ICI