Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita -

Protection des sols forestiers

Les sols forestiers subissent aujourd’hui des dégâts alarmants, souvent passés sous silence, mais pourtant bien visibles. Ces terrains, autrefois vivants et fertiles, sont labourés, écrasés et meurtris par le passage des engins de débardage, de broyeurs et autres véhicules forestiers lourds. Les ornières profondes laissées dans leur sillage défigurent les sols et perturbent gravement les écosystèmes, au point que des années ne suffisent plus à réparer les cicatrices infligées. Face à cette dégradation préoccupante, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a lancé le 24 juillet, un plan d’action national pour la préservation des sols forestiers, qui représentent le plus grand réservoir de carbone terrestre. Leur altération menace directement leur capacité à remplir des fonctions écologiques essentielles : stockage du carbone, filtration de l’eau, support de biodiversité, régulation climatique.... Les protéger, c’est donc lutter contre le changement climatique. Cela implique notamment de revoir en profondeur les pratiques de récolte du bois, de limiter l’utilisation d’engins lourds ou d’adapter leur usage. Il est prévu de créer un réseau national sur la mécanisation forestière durable, et de promouvoir des pratiques comme le maintien sur place des feuilles et des souches, qui nourrissent naturellement le sol...

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Le bien-être animal : une question de stress

Depuis les années 1960, le concept de bien-être animal a évolué parallèlement aux avancées scientifiques sur le stress. L’évaluation du bien-être repose sur la manière dont les animaux réagissent aux défis de leur environnement. Le stress, notamment dans ses formes physiologiques, illustre cette complexité, qui rend l’évaluation difficile. Historiquement, la notion de bien-être animal s’est formalisée suite aux critiques éthiques sur les pratiques industrielles et zoologiques. Le rapport Brambell de 1965 a introduit le cadre des cinq libertés, axé sur l’absence de souffrances. Mais, jugé incomplet, car centré sur les états négatifs, il a été enrichi par le modèle des cinq domaines, qui inclut l’état mental de l’animal et reconnaît les expériences positives. De nouveaux concepts ont émergé, comme celui d’une « vie digne d’être vécue » ou de la « qualité de vie », apportant une dimension temporelle et dynamique au bien-être. Le « Dynamic Animal Welfare Concept (DAWCon) intègre donc les émotions, la santé et le comportement, pour une évaluation plus complète. Cependant, des recherches récentes montrent que les niveaux de glucocorticoïdes ne sont pas toujours de bons indicateurs du bien-être : ils peuvent augmenter aussi bien en cas de douleur qu’en situation plaisante. Cela souligne la nécessité d’intégrer plusieurs dimensions (comportementales, physiologiques, émotionnelles) dans l’évaluation du bien-être animal, du travail en perspective pour les chercheurs...

Ecrevisse rouge de Louisiane : bien vue dans l’assiette, mal vue dans les rivières...

Introduite volontairement en France dans les années 1970 pour l’aquaculture et la consommation, Procambarus clarkii, ou écrevisse rouge de Louisiane, est aujourd’hui reconnue comme une espèce invasive posant de graves problèmes écologiques. Originaire des zones humides du sud des États-Unis, ce crustacé a rapidement colonisé les milieux aquatiques français, notamment les rivières, lacs, canaux et zones humides. Son expansion touche désormais plus de 40 départements et continue de progresser vers le nord et l’est du pays. Cette écrevisse possède plusieurs caractéristiques biologiques qui favorisent son essor : une croissance rapide, une maturité sexuelle précoce (environ trois mois), une fécondité élevée (jusqu’à 600 œufs par femelle), une grande tolérance aux pollutions, ainsi qu’une capacité de dispersion active. En l’absence de prédateurs naturels dans de nombreuses zones colonisées, ces facteurs favorisent des densités atteignant parfois 10 individus au mètre carré, voire jusqu’à 1 000 par piège dans certaines zones comme les Landes. L’impact écologique de P. clarkii est multiple. Elle creuse de profonds terriers pouvant mesurer jusqu’à trois mètres, provoquant l’érosion des berges, l’affaissement de digues et la déstabilisation des écosystèmes riverains. Par ailleurs, son régime alimentaire omnivore exerce une pression sur la biodiversité locale : elle consomme des plantes aquatiques, des œufs de poissons, des larves d’amphibiens et d’autres macro-invertébrés...

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La politique écologique de la France étrillée par la Commission européenne

La Commission européenne a publié un rapport sévère sur la politique environnementale de la France, soulignant des lacunes alarmantes dans la mise en œuvre de ses engagements écologiques. Ce document met en lumière un sous-financement chronique qui pourrait coûter cher à la France en termes de litiges européens, avec des poursuites potentielles pouvant atteindre plusieurs milliards d'euros. L'Union européenne impose des objectifs contraignants, nécessitant un investissement annuel moyen de 63,81 milliards d'€ entre 2021 et 2027. Cependant, la France n'alloue que 42,7 milliards d'euros annuellement, créant un déficit financier significatif de 21 milliards d'€ par an, soit 0,8 % de son PIB. Malgré des efforts notables dans la lutte contre les espèces exotiques envahissantes, la France accumule les critiques concernant la gestion des déchets et la protection de la biodiversité. La Commission européenne souligne que les mesures adoptées jusqu'à présent, y compris la loi anti-gaspillage (Agec) de 2020, sont insuffisantes pour atteindre les objectifs. En outre, la France risque des sanctions juridiques pour non-conformité avec les directives européennes sur l'étiquetage des consignes de tri des déchets...

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Grande fête « Chasse et Campagne », parc du château à Bresse-sur-Grosne (71)

 

Dimanche prochain 3 août 2025, la grande fête « Chasse & Campagne » promet une journée mémorable au cœur du parc du château de Bresse-sur-Grosne. De 9h à 22h30, cet événement devenu incontournable, célèbrera la richesse de la vie rurale et la passion pour la nature, avec le partenariat de la FDC de Saône-et-Loire et d'autres associations cynégétiques. Le programme foisonne d'activités pour tous. Les chiens de chasse seront à l'honneur, avec des présentations de vènerie à pied et à cheval, et les spectateurs auront également l'opportunité de découvrir différentes races lors de démonstrations de chiens d'arrêt, de recherche au sang et de troupeaux. Les amateurs de fauconnerie pourront admirer des rapaces majestueux en plein vol, tandis que des spectacles équestres offriront une vision de l'harmonie entre l'homme et le cheval. Pour ceux qui préfèrent une exploration plus paisible, des promenades en calèche et à poney permettront de découvrir les beautés du parc. Le marché de producteurs locaux sera un véritable festin pour les papilles, mettant en avant les délices du terroir bourguignon. En parallèle, plus de 60 stands d'exposants spécialisés, allant des créateurs aux artisans en passant par les commerçants de matériel de chasse et les artistes, offriront une diversité de produits et d'artisanat. La messe de Saint-Hubert sera célébrée à 10h30 au son des trompes de chasse et en fin de journée le drag du Vautrait de Ragy sonnera la fin des réjouissances. Non-stop toute la journée : buvettes et restaurant régaleront les visiteurs.

COP15 zones humides : des bénéfices estimés à 39 000 milliards de dollars par an...

La Conférence des Parties à la Convention sur les zones humides (COP15), qui se tient à Victoria Falls, Zimbabwe, jusqu'au 31 juillet, souligne l'importance critique des écosystèmes des zones humides pour la planète. Des habitats tels que les mangroves, les récifs coralliens, et les marais, fournissent une gamme impressionnante de services écosystémiques évalués à quelques 39 000 milliards de dollars par an, équivalant à 36,7% du PIB mondial. Malgré leur importance, les zones humides sont confrontées à une crise de disparition rapide. Depuis 1970, 22% des zones humides ont été perdues, soit une superficie de 500 millions d’hectares. Ce déclin continue au rythme de 0,52% par an, menaçant de faire disparaître encore 20% des zones humides d'ici 2050 si aucune action n'est entreprise. Malgré cela, les investissements actuels favorisent souvent leur destruction plutôt que leur restauration, un constat souligné par Musonda Mumba, secrétaire générale de la Convention. La COP15 vise donc à inverser cette tendance dévastatrice en rassemblant 172 États pour débattre et s'engager à les protéger. Les objectifs incluent la gestion rationnelle de toutes les zones humides, leur inscription sur la Liste de Ramsar, et une coopération internationale renforcée pour les zones humides transfrontières. Un point focal est le potentiel sous-estimé des tourbières, qui stockent déjà 30% du carbone terrestre et pourraient compenser jusqu'à 14% des futures émissions de CO2. Cependant, ces écosystèmes sont gravement menacés, avec seulement 17% des tourbières actuellement protégées. La recherche montre que, malgré les défis, les tourbières pourraient jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le changement climatique grâce à la photosynthèse microbienne stimulée par le réchauffement global.

Des conséquences insoupçonnées du réchauffement climatique...

Des scientifiques, sous la direction du professeur en sciences marines Han Tian, affilié à l’Université Sun Yat sen et au Southern Marine Science and Engineering Guangdong Laboratory (Zhuhai), ont mené une expérience dans la mer de Chine méridionale, qui a dévoilé des découvertes surprenantes sur la vie marine abyssale et soulève des questions sur les impacts du changement climatique. L'expérience en question simulait la mort d’une baleine pour étudier les comportements des charognards des profondeurs, et pour ce faire, une carcasse de bovin a été immergée à 1 600 mètres de profondeur. L’expérience a surpassé les attentes des chercheurs lorsqu'elle a révélé la présence inattendue de huit requins dormeurs du Pacifique. Cette observation marquait non seulement la première documentation de cette espèce dans la région, mais élargissait également sa carte de répartition connue. Habituellement trouvés dans les eaux septentrionales du Pacifique, du Japon à l'Alaska, cette découverte suggère une possible extension de leur habitat vers le sud, peut-être influencée par des changements environnementaux. Les caméras sous-marines ont capturé un spectacle fascinant : les requins dormeurs se nourrissant de la carcasse, présentant un comportement organisé et hiérarchisé. Des observations ont montré que les individus plus grands étaient plus agressifs dans leur approche alimentaire, tandis que les plus petits adoptaient des stratégies plus prudentes, indiquant une forme de coopération et de compétition structurée dans la recherche de nourriture. Ce comportement complexe remet en question les perceptions antérieures sur la dynamique sociale de ces prédateurs des profondeurs...

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Des nouveaux horizons pour Julian Bugier, présentateur du JT de France 2

À 44 ans, Julian Bugier, visage bien connu du journal télévisé de 13 Heures de France 2, a amorcé un tournant décisif dans sa carrière en entamant une reconversion professionnelle. Ce changement a débuté par un exil temporaire au Japon, dans une démarche à la fois introspective et aventureuse. Ce séjour, loin du tumulte des plateaux télévisés, s’apparente à une quête de sens et de renouveau. Le journaliste s’est immergé dans la nature sauvage du pays, partageant sur les réseaux sociaux des scènes de son quotidien, loin de son ancienne vie. Loin d’un simple voyage touristique, ce périple revêt une dimension plus personnelle : celle d’un homme en transition, cherchant à se reconnecter à l’essentiel. Sur Instagram, Julian a publié des images et vidéos, entre paysages boisés et expériences insolites. L’une des anecdotes marquantes de ce séjour est liée à la présence d’ours dans certaines régions du Japon. Lors d’une randonnée, Julian a montré une petite cloche accrochée à son sac, un accessoire couramment utilisé par les randonneurs pour éloigner les ours en signalant leur présence sonore. Il explique qu’un ours a effectivement fui dès qu’il a agité la clochette, soulignant à la fois la prudence nécessaire dans ce type d’environnement et sa propre capacité d’adaptation. Julian Bugier n’en reste pas moins un homme de médias et un père de famille engagé. Marié à l’économiste Claire Fournier, il partage une vie discrète avec leurs deux enfants, Lucien et Gabrielle. Aujourd’hui, sa reconversion intrigue autant qu’elle inspire. Que fera-t-il après ? Aucune réponse définitive n’a encore été donnée, mais son départ vers le Japon, empreint de réflexion, semble déjà poser les bases d’un nouveau chapitre, personnel comme professionnel.

Le ministère de la Transition écologique confirme : l’OFB sera maintenu...

Le paysage des agences de l'État dédiées à l'environnement reste inchangé, malgré les appels à la réorganisation budgétaire du gouvernement. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a confirmé, lors d'une interview télévisée, que l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et l’OFB (Office français de la biodiversité) sont maintenus en raison de leur utilité. Cette déclaration intervient peu de temps après l'annonce par François Bayrou, Premier ministre, d'une restructuration imminente des agences de l'État. L'OFB, chargé de la protection et de la restauration de la biodiversité, gère un budget de 625 millions d'€, et emploie environ 3000 agents. Sa mission inclut la lutte contre la pollution de l'eau, une fonction que la ministre a défendu dans ses arguments en faveur du maintien de l'agence. Agnès Pannier-Runacher a également abordé la question des ressources financières nécessaires pour faire face aux défis environnementaux actuels, tels que les incendies, l'élévation du niveau des eaux et la rénovation des bâtiments. Elle a souligné que, malgré les pressions économiques, le budget du ministère de l'écologie connaîtra une légère augmentation pour soutenir ces initiatives. Pour rationaliser les dépenses publiques, le gouvernement français maintient donc son engagement en faveur de la protection de l'environnement, à travers le soutien continu aux agences spécialisées et aux initiatives écologiques, une volonté affirmée de concilier développement économique et responsabilité environnementale.

Le cuivre, essentiel en agriculture...

Le cuivre, qui entre en grande partie dans la fabrication de nos balles de chasse joue, sous forme de composés fongicides et bactéricides, un rôle essentiel en agriculture, tant dans les pratiques conventionnelles que biologiques. Ces substances, telles que l'hydroxyde de cuivre et la bouillie bordelaise, sont reconnues depuis le 19ème siècle pour leur efficacité contre des maladies dévastatrices comme le mildiou. Bien que récemment réapprouvés en Europe en janvier 2019, ces produits ont suscité des préoccupations croissantes en raison de leur toxicité et de leur persistance dans l'environnement. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a récemment évalué les risques associés à l'utilisation des composés du cuivre et a émis des autorisations sous conditions strictes, pour minimiser les impacts sur la santé humaine et l'environnement. Cette réévaluation a conduit à l'approbation de 34 produits à base de cuivre en juillet 2025, mais avec des mesures de protection renforcées pour limiter les résidus et prévenir les effets nocifs sur la faune et la flore locales. Néanmoins, certains usages ont été refusés pour non-conformité avec les normes légales, soulignant une approche rigoureuse vis-à-vis des risques sanitaires et environnementaux potentiels. En agriculture biologique, où les alternatives aux fongicides sont souvent limitées, le cuivre reste indispensable pour la gestion des maladies...

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La semaine en bref

- Allier : la justice administrative a suspendu ou annulé les arrêtés prolongeant la chasse aux blaireaux dans l’Allier et le Rhône, estimant que les conditions légales de protection de l’espèce n’étaient pas respectées. Dans le Rhône, l’absence de données fiables sur la population, et de preuves de dégâts agricoles, remet en cause la nécessité de cette chasse. Dans l’Allier, le manque de clarté dans la consultation publique a motivé la suspension. Ces décisions s’inscrivent dans une dynamique plus large qui voit de plus en plus de départements abandonner la vénerie sous terre, sous la pression des associations environnementales. Pour les juges, l’autorisation de chasse complémentaire à partir du 15 mai contrevient à la législation protégeant les jeunes non sevrés.

 

- Alpes-Maritimes : à Sainte-Agnès, un éleveur de bovins âgé de 72 ans a pris la décision difficile de vendre l'intégralité de son troupeau à la suite de récentes attaques répétées de loups, qu'il qualifie d'incontrôlables. Après une carrière de 50 ans dans l'élevage, cet homme, dont l'histoire a été rapportée par Nice-Matin, le 16 juillet 2025, se tournera désormais vers la culture de plantes. Le septuagénaire, établi depuis longtemps dans ce village pittoresque, a dû se résoudre à céder ses 22 animaux, affecté par la série d'incidents. Il a exprimé son choc face à la situation, déplorant que les attaques se soient intensifiées à partir du 20 juin 2025, causant la perte d'un veau et d'une vache. Des images capturées par un piège photo ont confirmé la présence de renards, sangliers, ainsi que de deux loups, signalant un début de meute proche de ses terres. Critiquant vivement l'action des autorités locales et de la Chambre d'agriculture, l'éleveur accuse l'État de ne pas réguler efficacement la population des prédateurs, arguant que les chiffres avancés sur leur nombre sont erronés et motivés par des considérations écologiques discutables.

 

- Charente-Maritime : la commune d’Épargnes a célébré l’inauguration officielle du nouveau pavillon de chasse de l’ACCA, un projet concrétisé grâce à une étroite collaboration entre la municipalité et l’association locale. La cérémonie s’est tenue en présence de plusieurs personnalités, dont Pascal Markowsky, député ; Françoise de Roffignac, vice-présidente du Conseil départemental ; Christophe Boyer, président de la FDC et Élisabeth Martin, première adjointe au maire. Ce projet est né à l’automne 2020, à l’arrivée de Cédric Germain à la présidence de l’ACCA. Il a alors proposé la création de ce pavillon de chasse à Frédéric Duret, maire d’Épargnes. La municipalité a rapidement approuvé l’idée lors d’un Conseil municipal. Ce pavillon constitue désormais un lieu fonctionnel et convivial destiné aux activités cynégétiques locales, mais également à renforcer les liens entre les chasseurs et les habitants...

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L’UE met à jour la liste des espèces exotiques envahissantes

Le Comité de l'UE sur les espèces exotiques envahissantes (EEE) a pris des décisions qui auront un impact direct sur les chasseurs, les gestionnaires de la faune et les communautés rurales. Au total, 26 nouvelles espèces ont été ajoutées à la liste de l'Union, dont trois revêtent une importance particulière pour la chasse. Parmi elles :

- le cerf Sika (Cervus nippon) : certains États membres ont plaidé en faveur d’une gestion locale plutôt qu’à l’échelle de l’UE. L’inscription restreindra les déplacements, la reproduction et la gestion des animaux de cette espèce. Pour la Commission, l'inscription EEE est justifiée en raison des risques d'hybridation avec le cerf élaphe. La CE reconnaît toutefois que la chasse demeure un outil de gestion valable et qu'il est important que les autorités nationales mettent en œuvre le règlement avec discernement car des changements juridiques trop rapides pourraient compromettre les systèmes de gestion locaux bien établis. 

- le vison d’Amérique du Nord (Neogale vison) : forte opposition de certains États membres en raison de son rôle dans l’industrie de la fourrure. Son inclusion pourrait affecter les stratégies de contrôle des prédateurs et la conservation du gibier à plumes. Il est donc inscrit mais avec une période de transition de 2 ans pour permettre l’adaptation et les demandes de permis.

- le castor d'Amérique du Nord (Castor canadensis ) : certains États membres ont demandé une période de transition plus longue pour adapter la législation nationale et les pratiques de gestion. L'espèce peut altérer les habitats humides, affectant le gibier et entrant en compétition avec le castor européen indigène. Sa propagation pourrait nécessiter une surveillance et un contrôle accrus. Son inscription est assortie d’une période de transition de 2 ans, permettant aux États membres de préparer les demandes d’autorisation et d’ajuster leurs stratégies de gestion...

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