Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

Fête des mares

Du 7 au 15 juin 2025, la France célèbrera la Fête des Mares sous le thème : « Les mares, un bien commun à protéger ». Cet événement annuel, débuté il y a une décennie, rassemble des citoyens, associations, élus et passionnés autour de la découverte, la restauration et la défense de ces écosystèmes aquatiques fragiles, trop souvent négligés mais essentiels. Les mares, malgré leur taille modeste, jouent un rôle vital en tant que berceaux de biodiversité, pièges à carbone et maillons essentiels de la trame verte et bleue. En France, on estime qu'entre 600 000 et 1 million de mares existent, chacune représentant un précieux outil pédagogique et un refuge pour une multitude d'espèces. Cependant, ces écosystèmes sont en danger croissant. Depuis 1950, entre 30 et 70 % des mares françaises ont disparu, plus de la moitié étant aujourd'hui en état dégradé selon les dernières évaluations. Chaque année, la Fête des Mares conclut la campagne de protection des zones humides en organisant des animations à travers tout le pays, visant à sensibiliser le grand public à leur importance capitale, à mettre en avant leur diversité faunistique et floristique, et à promouvoir les bonnes pratiques de gestion ainsi que les initiatives de préservation. Pour cette dixième édition, la Fête des Mares célèbrera l'eau en tant que bien commun indispensable. À travers des animations variées à travers la France, cet événement invite le public à découvrir leur richesse écologique et leur impact sur le cycle de l'eau. Du 7 au 15 juin 2025, rejoignez cet événement pour apprécier la diversité, la beauté et l’utilité des mares afin de les protéger pour les générations futures.

 

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La cigogne noire : emblème du Parc national des Forêts

Le récent numéro des « Échos des forêts » vient d'être publié, mettant en lumière le Parc national des forêts et sa riche biodiversité, symbolisée par la majestueuse cigogne noire. Ce numéro explore divers aspects du Parc, offrant un dossier complet sur ses initiatives. L'édition s'ouvre sur un « Instant nature » captivant et dédié aux prairies, suivie de « Rencontres » qui met en vedette les acteurs clés contribuant à la dynamique locale. Les lecteurs sont ensuite invités à découvrir les « Portes de Cœur » et le « Centre d'interprétation de la truffe de Bourgogne », avant d'explorer les sentiers de randonnée à travers des « Explorations » passionnantes. Une page ludique est également proposée pour les jeunes « Curieux de nature ». À l'approche de l’été, le paysage du parc se métamorphose. Ce renouveau est accompagné par le chant mélodieux des oiseaux, moment privilégié pour admirer ces forêts verdoyantes. Les parcs nationaux jouent un rôle très important dans la préservation de cette biodiversité, offrant un refuge vital à toutes les formes de vie, des insectes aux grands mammifères. Ce numéro des « Échos des forêts » invite ainsi à un voyage intime à travers la vie de la cigogne noire, espèce emblématique et vulnérable du Parc. En détaillant ses habitats préférés, comme les milieux humides et les vastes forêts matures, l'édition souligne l'importance de ces environnements préservés pour sa survie. Autrefois en déclin, la cigogne noire bénéficie aujourd'hui de mesures de protection qui ont permis son retour progressif depuis les années 1970. Le Parc national de forêts abrite près de 10 % de la population française nicheuse de cigognes noires, offrant un havre paisible où ces oiseaux peuvent se reproduire en toute quiétude, loin des zones urbaines. Cette édition célèbre donc non seulement la beauté naturelle du Parc, mais aussi son rôle dans la préservation de la faune et de la flore locales.

Pour s'inscrire au Congrès 2025 de l’UICN

Le Congrès mondial de la nature de l’UICN, qui se tiendra à Abu Dhabi du 9 au 15 octobre 2025, représente une plateforme internationale où les leaders mondiaux, les scientifiques, les communautés locales et les citoyens engagés se réunissent pour façonner l'avenir de la biodiversité et du développement durable. Organisé par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), cet événement biennal mobilise plus de 1 400 organisations membres, dont des gouvernements, des ONG, des institutions scientifiques et des représentants des peuples autochtones. Ensemble, ils travaillent à définir des priorités mondiales et à promouvoir des actions concrètes pour préserver notre planète et ses ressources. Le Congrès, structuré en trois volets principaux, offre une plateforme holistique pour le partage de connaissances, l'innovation et la formulation de politiques environnementales. Tout d'abord, le Forum constitue un carrefour d'échanges où des milliers de participants se réunissent lors de sessions thématiques, de conférences et d'ateliers pour discuter de sujets variés tels que la conservation de la biodiversité, la résilience climatique, et la gouvernance des ressources naturelles. En parallèle, l'Exposition dynamique permet aux membres de l'UICN, aux universités, aux entreprises et aux partenaires internationaux de présenter leurs projets innovants et leurs initiatives de terrain. Cet espace interactif favorise la sensibilisation du grand public et encourage les échanges entre les acteurs clés engagés pour la protection de la nature. Enfin, l'Assemblée des Membres, qui constitue le cœur politique du Congrès, où les organisations membres votent sur des résolutions influentes qui orientent les politiques nationales et internationales. Pour l'édition 2025, le Congrès se concentrera sur cinq grandes thématiques essentielles pour l'avenir de notre planète : la lutte contre la perte de biodiversité, la transition vers des économies durables, la justice environnementale, l'adaptation au changement climatique, et la protection des écosystèmes vitaux.

 

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Rallye cynégétique pour les chasseurs de grand gibier des Ardennes

Le rallye cynégétique des chasseurs de grand gibier, organisé par l’Association ardennaise, a connu un franc succès en rassemblant 15 équipes dans la forêt domaniale des Potées, sous un soleil printanier et malgré la fraîcheur matinale. Présidée par Martine Goffinet et assistée de Jean-Michel Delozières, adjudicataire du lot de chasse, la journée a débuté avec la présentation des activités et le dispatching des responsables d’ateliers et des équipes. Le parcours, d’environ 10 km, comportait 10 points de contrôle et d’épreuves variées axées sur la connaissance des ongulés, la sylviculture et différents modes de chasse comme la vènerie et le tir à l’arc, soigneusement préparés pour offrir une expérience enrichissante aux participants. La journée s’est conclue dans une ambiance conviviale en présence de Jean-Paul Gambier, président de la FDC, avec la cérémonie de remise des prix, divisée en deux catégories : les équipes débutantes et celles ayant déjà participé à trois rallyes ou plus, considérées comme des « pros ». Chaque équipe a été récompensée par des lots de valeur, incluant plusieurs journées de chasse collective, renforçant ainsi l’esprit de compétition et de camaraderie parmi les participants. Ce rallye a non seulement mis en avant l’expertise des chasseurs dans un cadre naturel préservé, mais il a également souligné l’importance de la conservation et du respect des pratiques cynégétiques traditionnelles. Pour les passionnés de chasse, cet événement annuel est devenu un rendez-vous incontournable, favorisant l’échange de connaissances et le renforcement des liens au sein de la communauté des chasseurs de grand gibier dans la région ardennaise.

 

Etudes de solutions collaboratives pour la coexistence avec les grands carnivores

Alors que les ours bruns, les loups et les lynx continuent de rétablir leurs aires de répartition historiques, les communautés rurales d'Europe du Sud-Est et de la région Caucase-Anatolie doivent désormais faire face aux réalités complexes de la cohabitation avec les grands carnivores. Le retour de ces espèces, souvent considéré comme un succès pour la conservation, présente cependant des défis considérables, notamment des risques accrus de conflits, des évolutions politiques et la nécessité d'une action coordonnée à plusieurs niveaux. Le 22 mai 2025, à Ioannina en Grèce, s'est tenue une réunion sur la gestion des conflits homme-faune sauvage (CHF), organisée par la FAO et le CIC en partenariat avec ELO, dans le cadre de la 6e réunion de la Plateforme Dinarique-Balkanique-Pinde (DiBaPi). Cette rencontre a rassemblé des représentants de 13 pays, avec une attention particulière portée aux ministères de Géorgie, de Turquie et d'Arménie, favorisant ainsi la collaboration transfrontalière et l'échange de savoir-faire entre les Balkans occidentaux et la région Caucase-Anatolie. La plateforme DiBaPi est devenue un modèle de coopération transfrontalière, reliant ces nations par l'apprentissage mutuel et une action concertée. Andrea Solić de Carnivora Magna a souligné que le succès de cette initiative repose non seulement sur la création de nouveaux cadres légaux, mais surtout sur une coopération pratique et la confiance. « Nous n'avons pas introduit de nouvelles obligations, mais avons plutôt développé des outils pour faciliter la mise en œuvre de celles déjà existantes... », a-t-il expliqué. Les participants externes à la Plateforme ont également exploré la possibilité d'adapter des modèles similaires à leurs propres contextes, reconnaissant ainsi la nécessité de solutions spécifiques adaptées à chaque région, prenant en compte les institutions locales et les réalités culturelles.

Engrillagement : les propriétaires questionnent la loi Cardoux et le droit à la propriété privée

Lors de la 20e rencontre Inter-Solognote à Lamotte-Beuvron, le 24 mai 2025, les propriétaires ont échangé avec les autorités sur la loi visant à limiter l’engrillagement des espaces naturels, adoptée en février 2023, et appliquée depuis avril 2024. Cette rencontre a été l'occasion de discuter des défis d'application et des implications de cette législation controversée. La loi, initiée par le sénateur Cardoux, vise à préserver la biodiversité tout en protégeant la propriété privée, mais elle suscite des réactions mitigées parmi les acteurs locaux. Les propriétaires, réunis sous la bannière du comité central agricole de la Sologne, ont exprimé leurs préoccupations face aux nouvelles contraintes imposées par la législation. Dominique Norguet, président du comité, a souligné que de nombreux propriétaires se sentent limités dans leurs pratiques traditionnelles de clôture, ce qui a conduit à des échanges animés avec les représentants gouvernementaux présents. Sophie Brocas, préfète de la région Centre-Val de Loire, a partagé son étonnement initial face à la densité des clôtures en Sologne, déplorant leur impact sur la libre circulation dans les espaces naturels. Le procureur général d’Orléans, Denis Chausserie-Laprée, a réaffirmé l'importance de concilier la protection de l'environnement avec les droits de propriété, tout en reconnaissant les défis pratiques liés à l'application de la loi...

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Chasse crépusculaire : mortelle improvisation...

Vendredi dernier, entre 22h et 23h30, un drame s’est noué à Langouët, au nord-est de Rennes. Un homme de 65 ans a été tué par un tir d’arme à feu, lors d’une opération de régulation des sangliers, menée à la demande d’agriculteurs. Un autre homme qui l'accompagnait dans cette sortie, âgé de 76 ans, pourrait être l’auteur du tir. Une enquête est en cours et une autopsie devrait être réalisée dans les prochains jours. Ce fait divers tragique relance un débat que l’on croyait clos depuis plus d’un demi-siècle, quand, dans le pays même du Général De Gaulle, alors Président de la République, un chasseur ayant droit d’affût de nuit en tuait un autre, qu’il avait confondu avec un sanglier. Ce drame précipitait l’interdiction de l’affût de nuit, droit accordé aux agriculteurs pour défendre leurs récoltes, en échange de l’engagement des chasseurs à payer les dégâts causés par le grand gibier. L’État avait compris qu’il fallait poser des limites strictes : la chasse de nuit, trop dangereuse, n’avait plus sa place dans un pays moderne. Mais 59 ans plus tard, on y revient. Lentement, insidieusement, au nom de l'urgence agricole et de la pression du sanglier, on a laissé des pratiques interdites revenir par la petite porte, sous des formes déguisées : tirs de nuit, opérations de prélèvement, interventions à la demande.... Et dans ce flou, c’est une vie qui vient d’être fauchée...

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Samedi et dimanche prochains : « Nature et Chasse en fête » à Joinville (52)

Dans le magnifique cadre du château du Grand Jardin, à Joinville, lieu chargé d'histoire et entouré de jardins « d’esprit Renaissance », se tiendra l'événement incontournable « Nature et Chasse en Fête », les 7 et 8 juin prochains. Organisée par la Fédération Départementale des Chasseurs de Haute-Marne, cette manifestation célèbre la richesse du patrimoine naturel haut-marnais, dans une ambiance à la fois pédagogique, cynégétique, et festive. Pendant deux jours, ces lieux vibreront au rythme de multiples activités : l’exposition départementale des trophées, témoins de la gestion raisonnée des populations de cervidés, l’animation permanente des 70 exposants qui présenteront leurs fabrications et produits du terroir, le rallye nature, le village des chiens, le cinématir, les ateliers créatifs pour les enfants, les démonstrations de pêche, le tir à l’arc, au son des animations musicales avec le collectif artistique « Les Comètes », le concert guinguette, les trompes de chasse des « Echos du Vallage » et un espace restauration animé par le chef Thierry Henriot. L'entrée est libre et gratuite pour tous, avec des horaires d'ouverture étendus : de 11h à 20h le samedi, et de 11h à 18h le dimanche. Les options de restauration sur place permettront aux visiteurs de profiter pleinement de cette immersion dans la culture cynégétique et naturelle, dans un cadre exceptionnel.

 

La semaine en bref

- Alpes-Maritimes : la 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC 3), prévue du 9 au 13 juin à Nice, co-organisée par la France et le Costa Rica, constitue un événement majeur pour mobiliser la communauté internationale autour de la conservation et de l'utilisation durable des océans. Les participants discuteront des Accords de Nice (Nice Ocean Action Plan), qui incluront une déclaration politique et des engagements volontaires des parties prenantes. L'OFB jouera un rôle clé aux côtés de la délégation française, notamment en négociant l'entrée en vigueur du traité pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine (BBNJ), la réalisation de l'objectif « 30x30 » pour la création d'aires marines protégées, et la promotion d'une gestion durable des grands fonds marins par l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM). En préambule à ces négociations internationales, « La Baleine », espace ouvert au public au Palais des Expositions de Nice du 2 au 13 juin, offrira 16 pavillons thématiques traitant des défis majeurs de la conservation océanique.

 

- Bouches du Rhône : le jeudi 22 mai, au Tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence, Daniel Keller, président de la FDC 13, a vu les poursuites engagées contre lui s’éteindre en raison de la prescription des faits. Poursuivi pour diffamation à la suite d’une plainte déposée par le ministère de la Transition écologique, il n’a finalement pas été jugé sur le fond. Lorsque Daniel Keller a été appelé, il n’a fallu qu’une quinzaine de minutes pour clore l’affaire. La défense a immédiatement soulevé l’argument de la prescription, qui a été retenu par le tribunal. L’affaire, qui portait sur des propos tenus publiquement par Keller, dont une formule controversée, visait indirectement certains acteurs de l’écologie politique et le ministère avait estimé que ces mots dépassaient les limites de la liberté d’expression.

 

- Cantal : depuis quelque temps, chaque matin, les habitants de Saint-Martin-sous-Vigouroux assistent à une scène aussi insolite que répétée : une femelle chamois descend tranquillement dans le bourg et s’attarde même sur certaines terrasses. L’animal semble avoir élu domicile au cœur du village, déambulant entre les habitations comme si le lieu lui appartenait. Ce comportement inhabituel étonne autant qu’il questionne. Mais, si cette présence émerveille les riverains, elle n’est pas sans conséquences. Jardins piétinés, massifs de fleurs abîmés, et quelques frayeurs pour les automobilistes... La maire du village, bien que touchée par l’attachement des habitants à cet animal peu farouche, commence à s’inquiéter de sa sécurité autant que de celle des administrés et a fait appel à l’OFB pour trouver une solution...

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L’Union européenne déclare ouverte la chasse aux polluants éternels

La Commission européenne se prépare à lancer une initiative ambitieuse visant à nettoyer les substances per et poly fluoroalkyles (PFAS), connues sous le nom de « polluants éternels », dans le cadre de sa nouvelle stratégie de résilience de l'eau. Prévue pour être dévoilée le 4 juin, cette stratégie vise à répondre aux défis croissants posés par les inondations, les sécheresses et la pollution de l'eau à travers l'Europe. Les PFAS sont des composés chimiques notoires pour leur persistance dans l'environnement et dans le corps humain, posant ainsi des risques significatifs pour la santé publique et l'écosystème. La Commission européenne reconnaît l'urgence d'agir contre ces substances omniprésentes et bioaccumulables, soulignant la nécessité de mesures innovantes pour remédier à la contamination généralisée de l'eau. Un aspect central de cette initiative est le principe du « pollueur-payeur », où le financement public soutiendra le nettoyage des sites contaminés lorsque les responsables ne peuvent être identifiés. Les coûts associés à cette entreprise sont conséquents (plusieurs dizaines de milliards d'€ annuellement), avec des dépenses supplémentaires importantes pour le secteur de l'eau, notamment pour le traitement des eaux usées et des boues d'épuration. À partir de 2026, un partenariat public-privé sera lancé pour détecter et éliminer les PFAS, aligné avec les récentes révisions législatives de l'UE sur les émissions industrielles et la gestion de l'eau. L'accent est mis sur l'innovation et la numérisation pour soutenir le développement du marché européen de l'eau, tout en atteignant la neutralité énergétique dans le secteur des eaux usées. La stratégie inclut également des mesures spécifiques pour restreindre l'utilisation des PFAS dans les mousses anti-incendie d'ici la fin de 2025, soulignant une approche proactive pour réduire les principales sources d'émission de ces polluants persistants.

Olivier Nasti lance le Championnat du Monde de la « Tourte de Gibier - Le Meilleur Pithiviers »

Le 17 novembre 2025, dans l’écrin alsacien du Chambard à Kaysersberg, se tiendra la grande finale d’un concours inédit, ambitieux et hautement symbolique : le « Championnat du Monde de la Tourte de Gibier – Le Meilleur Pithiviers ». À l’initiative de trois figures majeures de la gastronomie française, Olivier Nasti, Éric Briffard et Fabien Pairon, tous trois « Meilleurs Ouvriers de France », cet événement entend redonner ses lettres de noblesse à une spécialité aussi raffinée que méconnue : la tourte de gibier. Inspiré du pithiviers, mets fastueux servi aux rois de France dès le XIVe siècle, ce championnat fait le pari audacieux de remettre en lumière une version salée d’une tradition pâtissière aujourd’hui trop souvent réduite à sa déclinaison sucrée. Ici, point d’amandes ou de crème, mais une farce noble, des viandes de chasse subtilement travaillées, un feuilletage d’orfèvre et une sauce à part, en accord avec les fruits d’automne. Le choix du gibier, exigeant, symbolique et enraciné dans les forêts françaises, inscrit ce plat dans une gastronomie d’émotion, de respect du produit et de maîtrise technique. Ce n’est donc pas un concours de plus, mais une revendication culturelle, portée par ceux qui œuvrent chaque jour à défendre l’excellence artisanale. Pour participer...

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La méthanisation est-elle un danger pour la petite faune sauvage ?

Produire de l’énergie à partir de déchets organiques séduit des agriculteurs et des collectivités en quête d’autonomie énergétique. Cette technique, dite méthanisation, transforme du fumier, des résidus de culture ou des biodéchets alimentaires en biogaz, utilisable pour chauffer des bâtiments, faire rouler des véhicules ou produire de l’électricité. À l’heure où la France cherche à réduire sa dépendance aux énergies fossiles, cette solution est souvent présentée comme une alternative verte et locale. Mais, derrière cette promesse se cachent aussi des interrogations environnementales, de plus en plus documentées, et en particulier, les effets de la filière de méthanisation sur la biodiversité. Autrement dit, sur les insectes, la petite faune terrestre, les oiseaux, les plantes, les micro-organismes, et tous les autres êtres vivants qui composent les écosystèmes agricoles et naturels. L’OFB a récemment publié un état des lieux scientifique très complet sur le sujet (avril 2025). Il montre que si la méthanisation présente des avantages, notamment en limitant le recours aux engrais chimiques, elle peut aussi entraîner de nouvelles pressions sur la nature (augmentation de cultures dédiées, épandage des digestats, perturbation des sols et récoltes mécanisées). Si les effets de la méthanisation sur la biodiversité ne sont pas encore tous bien connus, les premiers résultats d’études montrent une tendance claire : tout dépend de la manière dont le processus est mis en œuvre...

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