- Allier : une armurerie a ouvert ses portes au 1, La Montée-Merlin, à Toulon sur Allier, après plusieurs semaines de travaux destinés à rénover et aménager les locaux. L’objectif est de proposer aux chasseurs, tireurs sportifs et passionnés des conditions optimales pour leurs achats et leurs besoins techniques.
À la tête de cette nouvelle enseigne, Vincent Ducerf, diplômé de la prestigieuse Ecole d’Armurerie de Liège. Son parcours en Belgique lui a permis d’acquérir une solide expérience grâce à ses collaborations avec plusieurs établissements renommés : Lebeau-Corally, l’Armurerie du Condroz et l’Armurerie Delmotte. De retour en France depuis 2020, Vincent Ducerf propose aujourd’hui ses compétences en réparation et en mise en conformité d’armes. Le magasin présente une gamme complète d’articles : armes de chasse, munitions, vêtements et chaussures pour la chasse, des accessoires pour l’entretien et l’usage des armes, ainsi qu’un espace consacré aux chiens de chasse. Un rayon défense est également prévu. L’armurerie accueille ses clients du mardi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, ainsi que le samedi matin, de 9 h à 13 h. Contact : 06 02 31 43 94.
- Ariège : la cohabitation entre l’élevage et l’ours a connu un été particulièrement tendu. Le 22 septembre, la Chambre d’agriculture départementale a dénoncé, dans un communiqué, une saison « insoutenable » pour les éleveurs en estives. Les troupeaux, descendus prématurément des montagnes, présentent des manques inquiétants : des bêtes auraient disparu, probablement victimes de prédations. Les professionnels pointent du doigt la gestion jugée inefficace des effarouchements, et estiment que les moyens mis en œuvre pour protéger les troupeaux restent largement insuffisants. Cette situation relance le débat sur l’avenir de la présence de l’ours dans les Pyrénées. Pour les agriculteurs, la pression est devenue insoutenable : stress accru, pertes économiques et sentiment d’abandon face à une politique publique perçue comme déconnectée du terrain. Les éleveurs réclament des mesures concrètes et un soutien renforcé pour garantir la viabilité de leur travail, tandis que les défenseurs de la faune rappellent l’importance de préserver l’espèce dans son habitat naturel.
- Corse du Sud : le Service d’Incendie et de Secours de la Corse-du-Sud (SIS 2A) a officialisé un partenariat avec la FDC. Cette convention, présentée comme une alliance entre deux acteurs essentiels de l’écosystème corse, vise à renforcer la protection des forêts et l’ouverture des milieux naturels.
Concrètement, l’accord permet au SIS 2A de mettre son expertise au service des chasseurs dans le cadre du « brûlage dirigé ». Cette technique consiste à réaliser des feux maîtrisés afin de nettoyer les sous-bois. L’objectif est double : limiter l’accumulation de végétation hautement inflammable et créer des espaces favorables au développement de la faune sauvage. En contrepartie, la FDC s’engage à promouvoir le volontariat chez les sapeurs-pompiers, un enjeu crucial pour l’avenir du corps départemental. Pour Ange-Dominique Manenti, président de la FDC, cette collaboration s’impose comme une évidence : « Les chasseurs connaissent parfaitement le territoire et peuvent contribuer efficacement à cette mission commune ». Du côté du SIS 2A, la présidente Véronique Arrighi a salué « un grand pas en avant pour la biodiversité », tandis que le colonel Olivier Javelle a rappelé que chasseurs et pompiers sont « les sentinelles de la nature », unis par la même volonté de préserver les forêts corses... (photo SIS 2A)
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