- Doubs : depuis la fermeture de la station de collecte d’animaux morts d'Avanne-Aveney, en janvier 2025, la commune lutte contre des dépôts sauvages, auparavant destinés à l'équarrissage. Le problème a atteint son paroxysme quand une promeneuse a signalé des charognes en putréfaction, incluant des chiens, chats et gibiers, laissés dehors pendant des semaines. Outre l'odeur pestilentielle, cette pratique illégale représente un danger pour la santé publique. Malgré les tentatives de la municipalité pour résoudre la situation, les réponses ont été insuffisantes, notamment en raison de la non-conformité des sacs utilisés pour le transport des animaux. Pour prévenir de futurs incidents, la municipalité envisage la mise en place d'un système de vidéosurveillance pour dissuader les dépôts sauvages.
- Eure et Loir : l’OFB vient de franchir une nouvelle étape avec l’inauguration de ses nouveaux locaux à Fontenay-sur-Eure. Ces installations modernes offriront de meilleures conditions de travail aux agents mobilisés quotidiennement. Selon la préfecture, cet organisme public remplit « une mission essentielle de protection de la biodiversité, de connaissance du vivant et de lutte contre les atteintes à l’environnement. En plus de leurs missions sur le terrain, les agents de l’OFB assurent un lien précieux entre les institutions de l’État, des collectivités locales, des maires, ainsi que des usagers de la nature comme les chasseurs et les pêcheurs ».
- Hérault : courant mai, dans le cadre d’une vaste campagne nationale, l’OFB a mené une campagne de sensibilisation et de contrôles dans les espaces naturels protégés du département. Baptisée « AirPro », l’objectif était de rappeler les règles en vigueur dans ces zones fragiles. Les agents ont mené 11 opérations, contrôlant 416 personnes, et seules deux infractions ont été relevées, montrant un bon respect des réglementations locales.
- Ille et Vilaine : près de 21 000 choucas des tours font l’objet d’une campagne de régulation, à la demande des agriculteurs victimes, sur les quatre départements bretons, de dégâts conséquents. Comme à leur habitude, les associations de protection accusent les tirs d’être inefficaces (selon les scientifiques...), et proclament que des solutions alternatives existent, comme l'engrillagement des cheminées. Petit hic, c’est que personne n’est en mesure de faire la corrélation entre une cheminée grillagée et la consommation des céréales dans les champs. Bretagne Vivante, la Ligue de Protections des Oiseaux et One Voice ont demandé, le mardi 17 juin 2025, au tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) de suspendre en urgence les quatre arrêtés préfectoraux de chacun des départements bretons...