- Ain : le 22 février lors, lors du banquet annuel de la Société de chasse de Foissiat, la présidente Georgette Robin a accueilli chasseurs et propriétaires terriens pour dresser le bilan de la saison. Les 68 chasseurs ont prélevé 5 sangliers, 30 chevreuils, 30 lièvres et 18 renards à tir, tandis que 24 autres ont été piégés. Toutefois, plusieurs renards, retrouvés morts, présentaient une pelade et un état de maigreur avancé, suscitant l’inquiétude. « Ces symptômes pourraient indiquer des maladies transmissibles à l’homme, comme l’échinococcose ou la rage », a-t-elle alerté.
Pour renforcer la sécurité routière et limiter les collisions avec la faune, des réflecteurs anticollisions seront installés sur trois routes fréquentées : aux Orcières, à la montée des Neffles et sur Grande Bellevavre. Enfin, deux comptages nocturnes du gibier ont été réalisés fin janvier afin d’évaluer les populations et adapter la gestion cynégétique.
- Aube : les chasseurs de la forêt domaniale d’Oisellemont dénoncent la pression imposée par l'ONF, qui a organisé une battue de régulation de sangliers et chevreuils, le 24 février, à Cunfin. A quatre jours de la fermeture, l’Office constatant que les quotas fixés n'avaient pas été atteints, décidait d'intervenir directement. Selon Clotilde Bayle, directrice de l'agence ONF Aube et Marne, cette régulation était nécessaire pour limiter les dégâts agricoles et préserver l'équilibre des écosystèmes.
Quant aux chasseurs, ils estimaient que les exigences de l'ONF étaient excessives. Philippe Mouillat, vice-président du GIC, pointe du doigt l'absurdité de la situation, soulignant la forte mortalité naturelle des chevreuils due aux intempéries.
- Cher : jeudi dernier, six chasseurs ont été appréhendés pour des actes de braconnage extrêmement graves, selon l'OFB. Ces individus sont soupçonnés d'avoir tué des animaux par arme à feu et même d'avoir utilisé des véhicules pour les percuter, uniquement motivés par une quête de sensations fortes. L'OFB a déclaré que cette opération, menée après plus de deux ans d'enquête, avait permis de saisir des trophées de chasse et une trentaine d'armes, dont certaines détenues illégalement. Parmi les mis en cause, certains appartenaient à des équipages, une information que confirmait la Société de Vénerie, précisant même que : « L’un d’eux occupe des responsabilités importantes au sein de son équipage ». Conformément à son règlement, la Société de Vénerie a précisé que cette personne avait été suspendue de ses fonctions « dans l’attente du jugement qui aura lieu en avril, à titre préventif ». De son côté, le chargé des relations avec les veneurs pour le Berry-Limousin avait déclaré : « « C’est loin de toutes nos valeurs et c’est tout à fait l’inverse de ce l’on défend... ».
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