Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement - Chasse, Pêche, Nature et Vénerie -

La France prépare son plan national « Agir pour restaurer la nature »

La Nature nous rend de nombreux services. Notre santé, notre économie, notre capacité d’adaptation aux effets du changement climatique dépendent étroitement de l’état des milieux et des espèces qui les habitent, qu’ils soient marins, aquatiques, forestiers, urbains ou agricoles. Si certains de ces milieux sont aujourd’hui fragilisés par l’artificialisation des sols, la surexploitation ou la pollution, de nombreuses initiatives existent déjà pour leur redonner vitalité et richesse. Dans le cadre du nouveau règlement européen pour la restauration de la nature, adopté le 24 juin 2024, chaque État membre doit élaborer un plan national ambitieux à l’horizon 2050, avec des étapes clés dès 2030 et 2040. Ce plan vise à enrayer l’érosion de la biodiversité et à revitaliser les écosystèmes sur l’ensemble du territoire. En France, ce projet prend la forme du plan national « Agir pour restaurer la nature », qui sera transmis à la Commission européenne en septembre 2026, conformément aux dispositions du règlement européen. En application de l’article L.121-8 du code de l’environnement, le ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche a saisi la Commission nationale du débat public (CNDP). Au regard des enjeux environnementaux, territoriaux et socio-économiques, celle-ci a décidé d’organiser une concertation préalable avec garants. Trois ont été désignés pour veiller à la qualité, à l’impartialité et à la transparence de la démarche : M. Floran Augagneur, Mme Anne Berriat et Mme Dominique de Lauzières. La concertation sera lancée le 23 mai 2025, pour une durée de trois mois. Elle se déroulera :

- en ligne : à travers un site internet dédié, des webinaires, un forum participatif, des questionnaires, des espaces de contribution libre...

- en présentiel : via des événements citoyens organisés dans chaque région, intitulés « La nature près de chez vous », ainsi que des débats locaux.

Pour participer à la concertation publique (à partir du 23 mai 2025) : restaurer-la-nature.biodiversite.gouv.fr


A la recherche des galles du chêne

Les galles du chêne, formations végétales engendrées par des parasites hébergés par les chênes, sont principalement attribuées aux insectes de la famille des Cynipidés, également connus sous le nom de guêpes à galles. Elles illustrent un cycle de vie complexe, caractérisé par des générations alternant sexuées et asexuées, chacune produisant des galles à des périodes spécifiques de l'année. Cette diversité biologique pose un défi significatif aux chercheurs, car la documentation des deux générations des Cynipidés reste lacunaire pour de nombreuses espèces. Les générations sexuées sont ardues à étudier en raison de leur taille réduite et de leur présence limitée pendant des périodes courtes et spécifiques. Certaines espèces demeurent rarement observées, voire collectées. Pour remédier à cette lacune scientifique, le Muséum national d'Histoire naturelle a initié une quête spécialisée via l'INPN Espèces. Cette initiative cible spécifiquement la documentation des galles printanières des Cynipidés du chêne, en mettant l'accent sur les espèces dont les deux générations sont identifiées. Les observateurs sont invités à capturer des images des galles sur les jeunes feuilles et bourgeons de chêne au printemps, qu'ils peuvent partager via l'application mobile INPN Espèces. Compte tenu de la difficulté d'identification à partir de photographies, il est recommandé d'envoyer des spécimens de galles, sauf pour certaines espèces spécifiques, au Muséum national d'Histoire naturelle. Les spécimens doivent être soigneusement conservés dans des sacs de congélation perforés pour éviter la condensation excessive, accompagnés d'une étiquette précisant les détails de collecte et le code d'observation INPN Espèces.


La population des insectes s'effondre encore...

Une récente étude britannique révèle une baisse alarmante de 63% de la population d'insectes volants, entre 2021 et 2024. Ce déclin spectaculaire, comparable à celui observé dans d'autres pays européens, s'aggrave avec une chute totale de 80% sur deux décennies. Les scientifiques mettent en garde contre les conséquences désastreuses de cette diminution sur l'environnement global. Les facteurs contribuant à cette crise sont multiples. Outre le changement climatique, la destruction des habitats naturels, l'agriculture intensive, la pollution des sols et l'utilisation généralisée de pesticides sont cités comme des causes significatives. Vincent Devictor, chercheur au CNRS, souligne que la destruction d'habitats ne suffit pas à expliquer à elle seule ce déclin rapide sur une période aussi courte. Il indique que le changement climatique, bien que potentiellement favorisant pour certaines espèces, pourrait également exercer des pressions négatives sur d'autres. Les insectes jouent un rôle crucial dans l'écosystème en tant que pollinisateurs essentiels pour la reproduction des plantes à fleurs, indispensables à la biodiversité et à la sécurité alimentaire humaine. En outre, ils servent de nourriture à de nombreux oiseaux et autres insectes, et sont des recycleurs naturels des matières organiques. Ces créatures, bien que souvent mal-aimées, sont indispensables à l'équilibre écologique global. Pour enrayer ce déclin, des actions à l'échelle individuelle sont recommandées : éviter l'utilisation d'insecticides dans le traitement des cultures et jardins, favoriser la culture d'espèces végétales indigènes, aménager des habitats favorables comme des hôtels à insectes, et laisser des espaces en jachère ou avec une végétation sauvage peuvent tous contribuer à soutenir la biodiversité locale.


Demain, Journée mondiale des blaireaux et de la vénerie sous terre

Demain, jeudi 15 mai, la FDC de Haute-Vienne invite tous les veneurs, tous les sympathisants et leurs chiens, à Limoges, pour défendre la vénerie sous terre du blaireau, que l’on recommence à voir enfin comme une chasse utile et indispensable. L’évènement, qui se veut militant, commencera à 10h30, devant la Maison de la Nature, 10 Allée de la Biodiversité, à Limoges. Suivront à 11 heures : les prises de paroles en soutien de la vénerie sous terre ; à 12 heures : le casse-croûte en plein air tiré du sac ; à 14 heures : le cortège itinérant qui partira du Champ de Juillet, puis se rendra devant le Tribunal administratif, la préfecture et l’Avenue de la Libération. La vénerie sous terre, méthode traditionnelle de chasse impliquant des chiens spécialement formés, offre plusieurs avantages. Elle permet un contrôle ciblé et efficace de la population de blaireaux, sans les effets négatifs souvent associés à d'autres méthodes. De plus, cette pratique respecte les cycles naturels et contribue à maintenir l'équilibre écologique. Rappelons que les blaireaux appartenant à la famille des Mustélidés, sont souvent perçus comme à la fois charmants et problématiques dans le contexte agricole, où leur présence peut engendrer des dommages significatifs aux cultures, ce qui pose un défi majeur : la nécessité et l'utilité de réguler les populations...

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Nantes accueille les Journées Nationales des Groupements Techniques Vétérinaires (JNGTV)

Nantes accueille, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 16 mai, un événement d'envergure avec la tenue des Journées Nationales des Groupements Techniques Vétérinaires (JNGTV), simultanément au congrès du Collège européen de buiatrie. Cet événement promet une expérience enrichie grâce à un programme exhaustif comprenant une diversité de conférences et d'interventions sur des sujets d'actualité. La participation d'experts internationaux permettra d'explorer de nouvelles perspectives et de partager des expériences variées, ce qui en fait un rendez-vous indispensable pour les professionnels du domaine vétérinaire. Les JNGTV s'annoncent comme une plateforme idéale pour discuter des avancées scientifiques et techniques les plus récentes. Des thèmes allant de la médecine préventive à la gestion des maladies émergentes seront abordés, fournissant aux participants des connaissances précieuses et des outils pratiques pour améliorer leurs pratiques quotidiennes. En parallèle des sessions académiques, des ateliers interactifs permettront aux vétérinaires de se former sur les dernières technologies et approches diagnostiques. Outre l'aspect scientifique, les JNGTV offriront également des moments de convivialité essentiels à la création de réseaux professionnels solides. Une soirée spéciale est prévue pour favoriser les échanges informels et renforcer les liens entre les participants dans une atmosphère détendue mais propice aux discussions stratégiques et à l'échange d'idées novatrices.


A l'attention des chasseurs de brocards

Sous la plume d’Hubert Lafutaie, ce guide pratique du chasseur de brocard en été s’impose telle une référence incontournable pour celui ou celle qui projette de réserver quelque moment de la saison estivale pour entrer dans la vie intime du chevreuil. Rien n’est laissé de côté en la matière : généralités indispensables à connaître quant à la biologie et l’éthologie de l’espèce, équipements nécessaires à la pratique de la chasse silencieuse individuelle, techniques d’approche et d’affût, chasse à l’appeau, règles fondamentales de l’action de chasse, maîtrise de l’émotion jusqu’à la préparation des trophées, contrôle du tir. Le novice, comme le chasseur expérimenté, ne manquera pas d’apprécier… Illustré de jolies photos, et de quelques dessins d’artistes animaliers reconnus, le livre est aussi ponctué d’anecdotes et récits vécus dans ces beaux coins de France que sont la Gascogne, la Saintonge ou bien encore le sud Haut-Marnais. Enfin on y trouvera en annexe tous les renseignements et adresses indispensables pour préparer un séjour. Grand défenseur d’une chasse d’été authentique, dans laquelle le rapport chasseur/chevreuil, reste loyal, Hubert Lafutaie précise, entre autre, dans sa préface, que « les snipers devenus aujourd’hui pour certains des tireurs de brocards, doivent passer leur chemin et oublier mon guide…Ceux qui pratiquent « le rapala » (en clair : vous roulez en voiture, vous repérez un brocard, vous approchez au maximum avec votre véhicule, vous descendez et marchez quelques pas pour déployer votre canne de pirsch, et vous installez votre arme pour tirer),  ce n’est ni acceptable, ni supportable dans un monde qui possède des valeurs, et notamment le respect des animaux chassés… ». Voilà qui a le mérite d’être très clair…


Vaccin contre la PPA : la science progresse...

Les laboratoires TVG (The Vaccine Group), en collaboration avec le Pirbright Institute et soutenu par une subvention du Biotechnology and Biological Sciences Research Council (BBSRC), progresse significativement dans le développement d'un vaccin contre la peste porcine africaine (PPA). Cette maladie virale hautement contagieuse, dont le taux de mortalité chez les porcs peut atteindre 100%, a provoqué des pertes économiques considérables et des abattages massifs à l'échelle mondiale, notamment avec une incidence notable en Chine en 2019, entraînant une baisse significative du PIB national. À ce jour, aucun vaccin contre la PPA n'est disponible, malgré des tentatives antérieures avec des vaccins vivants atténués, testés en Asie du sud-est, suscitant trop d’inquiétudes quant à leur efficacité et sécurité. Le candidat vaccin développé par TVG utilise un vecteur d'herpèsvirus bovin pour transporter plusieurs protéines antigéniques du virus de la PPA. Ce vecteur permet une approche diagnostique permettant de distinguer les animaux infectés des animaux vaccinés (DIVA), une caractéristique cruciale pour le contrôle efficace de l'épidémie. Les essais actuels, menés sur des animaux de laboratoire, impliquent l'administration du vaccin aux porcs qui seront ensuite exposés à une souche virulente du virus de la PPA de génotype II, reproduisant ainsi les conditions d'infection naturelle. Cette approche est basée sur un modèle développé au Pirbright Institute, renforçant la pertinence et la fiabilité des résultats attendus...

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Avant l'échéance de 2028, l’Etat donne un coup de pouce aux cirques avec animaux...

Une instruction interministérielle conjointe des ministres de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire a ravivé le débat autour des cirques avec animaux en France. Cette directive, adressée aux préfectures, encourage les communes à accueillir les cirques itinérants, même ceux utilisant des animaux sauvages, jusqu’à l’entrée en vigueur de l’interdiction, prévue pour 2028. Elle réaffirme également le pouvoir de contrôle des préfets sur les décisions municipales divergentes. L’instruction est catégorique : elle vise à « faciliter l’accès des professions foraines et circassiennes au domaine public », une mesure applaudie par les représentants des cirques traditionnels confrontés à des défis économiques croissants. Pour eux, cette initiative gouvernementale représente un soutien crucial dans une période de transition complexe, marquée par la nécessité de s’adapter à des normes changeantes, tout en préservant une forme de patrimoine culturel profondément enracinée. Bien évidemment, cette instruction étatique a suscité une forte opposition de la part des défenseurs des droits des animaux qui dénoncent une trahison aux engagements précédents en matière de bien-être animal. Les mesures d’interdiction des cirques, décidées par des autorités locales pourront donc être revues et annulées par les préfets. Cela laisse donc peu de marge de manœuvre aux opposants qui espéraient une transition plus rapide et ferme vers des spectacles sans animaux. Il leur faudra attendre 2028...


Dispositif d'aide au renouvellement forestier

Dans le cadre de la « Planification écologique France Nation Verte », le dispositif d’aides au renouvellement forestier est ouvert depuis novembre 2024, sous la forme d’un guichet pérenne. Il prend la suite des dispositifs « France Relance » et « France 2030 ». Ce dispositif d’aides permet d’accompagner l’adaptation des forêts françaises au changement climatique. Il contribue à la restauration du puits de carbone forestier national et à l’alimentation en bois de notre économie, afin de la rendre plus renouvelable et décarbonée. Il s’agit aussi de pérenniser les multiples services écosystémiques rendus par la forêt, de préserver les habitats pour la biodiversité et de s’inscrire dans une gestion durable et multifonctionnelle des forêts. Il vise en particulier à aider financièrement les propriétaires forestiers, publics et privés, à renouveler, enrichir et améliorer leurs forêts, afin de garantir la résilience des écosystèmes forestiers dans le contexte du changement climatique, à partir de trois volets d’action que compte le dispositif :

- la reconstitution des peuplements sinistrés par des phénomènes abiotiques comme les incendies, la sécheresse, la grêle ou encore les tempêtes, ou par des phénomènes biotiques (hors dégâts d’espèces chassables), dont les scolytes, ainsi que les échecs de plantation ;

- l’adaptation des peuplements vulnérables et/ou dépérissants face au changement climatique ;

- l’amélioration, l’enrichissement ou la conversion de peuplements forestiers pauvres ou présentant des conditions d’exploitation difficiles.

Le dépôt du dossier sera réalisé sur la plateforme dématérialisée « CartoGIP ». Le demandeur devra au préalable solliciter auprès du GIP ATGeRi un identifiant d’authentification ainsi qu’un code d’accès à l’adresse : francenationverte.contact@gipatgeri.fr


Pesticides : médecins et scientifiques dénoncent la réintroduction de substances nocives

Plus de mille chercheurs, médecins et soignants ont conjointement adressé une lettre ouverte aux ministres de la Santé, de l'Agriculture, du Travail et de l'Environnement, le 5 mai dernier. Cette lettre, co-signée par des organisations telles que « Médecins du Monde » et « Alerte des médecins sur les pesticides », s'insurge contre la proposition de loi du sénateur Laurent Duplomb qui suggère de réintroduire des pesticides interdits depuis plusieurs années. Au cœur de la controverse se trouve la création envisagée d'un « comité d'orientation pour la protection des cultures » qui aurait le pouvoir de prioriser des pesticides considérés comme indispensables sans alternatives viables, contournant ainsi l'avis scientifique de l'Anses qui, depuis 2015, supervise rigoureusement ce processus dans un cadre scientifique et éthique strict. Les signataires craignent que cette initiative ne compromette l'indépendance de l'évaluation des risques pour la santé, associés à ces substances. La proposition de loi, discutée en commission du développement durable à l'Assemblée nationale, a déjà suscité une réaction sans précédent de la part du directeur général de l'Anses, Benoît Vallet, qui a averti qu'une adoption en l'état entraînerait sa démission. Cette perspective, selon les signataires, représente une menace sérieuse pour la place de l'expertise scientifique dans le processus d'autorisation des pesticides en France, dont les néonicotinoïdes destructeurs des abeilles, et interdits en France depuis 2016. Après les sénateurs, ce sont les députés qui ont planché sur cette proposition de loi Duplomb, mardi et mercredi dernier. Sur 492 amendements déposés, 80 ont été adoptés par les députés et plusieurs mesures phares ont été retoquées, vidant de sa substance une partie de la proposition de loi. Mais cela devra encore être confirmé dans l’hémicycle de l’Assemblée, à partir du 26 mai prochain. Parmi les mesures mises sur la touche, il y a celle qui concerne le déploiement des « mégabassines », ces retenues d’eau destinées au stockage en vue d’une utilisation agricole. La majorité des députés de la commission ont approuvé l’amendement CD308  posant le principe d’un moratoire sur leur déploiement futur, et ce pour une durée de dix ans. (... il est instauré un moratoire suspendant la délivrance des autorisations pour la construction de méga-bassines tel que prévu par les articles L. 214-1 et suivants du code de l’environnement...).


Après la colère, c’est la peur du loup qui s’installe...

La population de loups a considérablement augmenté dans de nombreuses régions d'Europe. C’est ce qui a amené plusieurs pays à demander son déclassement, voté le jeudi 8 mai dernier par le Parlement européen. De l’annexe IV de la directive « Habitats », le prédateur qui était « strictement protégé » est donc passé à l’annexe V « protégé ». En France, le retour du loup ne se limite plus à un débat écologique, il est devenu une crise sociétale majeure. Jadis disparu, ce prédateur est réapparu depuis les années 1990 et sa présence s'étend aujourd'hui sur tout le territoire national. Tandis que certains saluent son retour comme un signe de biodiversité restaurée, d'autres, en particulier les éleveurs, dénoncent les conséquences économiques et humaines désastreuses. La peur ancestrale du loup refait surface dans les campagnes françaises. En 2024, selon les chiffres de l’OFB, la France comptait entre 1013 et 1080 loups, c’est-à-dire une population légèrement en baisse par rapport à l'année précédente. Cependant, les attaques contre les troupeaux ont augmenté de 4,6 %, entraînant une hausse de 10,6 % des victimes, et ces prédations touchent désormais des régions historiquement épargnées par le loup, intensifiant les conflits avec les éleveurs qui, de leur côté, déplorent la perte de plus de 15 000 animaux, d'après l'INRAE. Ne se sentant plus menacés, les loups s’enhardissent et arrivent désormais aux portes et dans les villages. Les témoignages d’animaux errants dans les rues, et même à l’intérieur des propriétés se multiplient, et cette promiscuité alimente les craintes et les tensions, malgré l'installation de mesures de protection. Les pro-loups rêvent encore d’une possible cohabitation avec ce prédateur, reléguant aux oubliettes l’héritage des 70 générations qui nous ont précédés. En 812, tellement l’animal était nocif et inutile, Charlemagne a créé un corps spécialisé dans son éradication, la Louveterie. Pourtant, nos aïeux n’étaient ni des imbéciles, ni des abrutis. Vingt siècles de présence du loup n’ont pas permis de montrer un soupçon de bienfait de sa présence chez nous, alors que (seulement) quarante ans d’écologie sectaire lui trouvent toutes les vertus, dont celles de « réguler les populations d'herbivores afin de favoriser la régénération végétale »...

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