Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement - Autrement Chasse

A Nice du 9 au 13 juin : Congrès « One Ocean Science »

Du 9 au 13 juin 2025, la ville de Nice accueillera un événement mondial : le Congrès « One Ocean Science ». Co-présidée par la France et le Costa Rica, cette troisième Conférence des Nations unies sur l'Océan (UNOC 3) vise à mobiliser les efforts mondiaux pour la protection et l'utilisation durable des océans. Cet événement historique réunira des chefs d'État, des représentants de gouvernements, des organismes internationaux, des scientifiques renommés, des entreprises privées et des membres de la société civile. L'organisation du congrès se déploiera autour de deux zones distinctes : une zone bleue sous l'égide des Nations-Unies. Elle sera le cœur des débats de haut niveau de l'UNOC 3. Elle abritera des sessions plénières, incluant les discours d'ouverture et les interventions principales des leaders mondiaux. Ce sera un espace dédié à la formulation de politiques globales et à la prise de décisions stratégiques pour une gestion durable des océans à l'échelle mondiale. L’autre, une zone verte administrée par la France, sera un centre d'activités parallèles et d'événements satellites. Conçue pour encourager l'interaction et la collaboration entre les divers acteurs impliqués, cette zone offrira un espace dynamique où les scientifiques, les entrepreneurs, les représentants de la société civile et les innovateurs pourront échanger des idées, explorer de nouvelles technologies et partager les meilleures pratiques. Des sessions thématiques, des ateliers pratiques, des expositions et des démonstrations de projets innovants seront au programme, favorisant ainsi un dialogue constructif et la création de réseaux transnationaux essentiels.


Programme CiTIQUE : prévenir le risque de piqûres de tiques

Le programme CiTIQUE, au cœur d'une préoccupation majeure pour la santé publique, mobilise les Français à signaler les piqûres de tiques et à envoyer ces parasites au laboratoire « Tous Chercheurs » d’INRAE à Nancy. Lancé il y a huit ans avec l'ANSES, le CPIE Nancy-Champenoux et l'Université de Lorraine, ce programme CiTIQUE vise à comprendre l'écologie des tiques et les agents infectieux qu'elles peuvent transmettre, renforçant ainsi la prévention. En 2024, le programme a reçu 11 000 signalements de piqûres de tiques provenant de toute la France. Deux projets pilotes menés dans le Grand Est entre 2018 et 2024 ont révélé des défis spécifiques : une baisse de vigilance au début du printemps, conduisant à des tiques plus gorgées de sang retirées tardivement, et une prévalence élevée de piqûres chez les enfants de moins de 10 ans. Depuis 2017, plus de 60 000 tiques ont été envoyées au laboratoire « Tous Chercheurs », dont 75% provenaient de piqûres humaines et 25% de piqûres animales. Malgré une sensibilisation accrue, les tiques retirées en mars-mai, plus gorgées de sang, suggéraient un retrait tardif augmentant les risques d'infections. Les chiffres de signalements, en France, bien que sous-estimés, montrent un risque accru chez les enfants, surtout les 0-5 ans. CiTIQUE a aussi permis la tenue de 42 stages de recherche ouverts à tous, impliquant 500 participants et l'analyse de 1300 tiques. Les données montrent que 29,9% des tiques sont porteuses d'agents pathogènes, dont 14,5% de la bactérie de Lyme et 5% co-infectées. CiTIQUE a également mis en lumière que les tiques, initialement actives en mai-juin, nécessitent une vigilance dès mars, surtout dans les régions chaudes. Le site « ci-tique.fr » et l'application « Signalement TIQUE » facilitent les rapports, tout en montrant que 49% des piqûres surviennent en forêt et 23% dans les jardins.


Caccia d’Oru : un salon de la Chasse « gourmand, convivial et engagé »

Le week-end prochain, du 25 au 27 avril, l’Île-Rousse accueillera la troisième édition de Caccia d’Oru, un événement incontournable pour les passionnés de chasse en Corse. Organisé place Paoli de Lisula, par l’Association des commerçants et artisans de L’Île-Rousse (Acair), ce salon se distingue par sa combinaison unique de convivialité, de commerce et de sensibilisation environnementale. Mais Caccia d’Oru ne se limite pas à être une simple foire commerciale : c’est un rendez-vous festif et éducatif. Avec ses expositions, les visiteurs auront l’opportunité de découvrir les dernières innovations en matière d’équipement de chasse, de réserver des séjours dans des destinations de chasse prisées, tout en s’impliquant dans des initiatives de sensibilisation environnementale. Cette année, l’événement propose une nouveauté ambitieuse : un programme d’échange de cartouches usagées contre des boîtes neuves, encouragé par Gilbert Barrachina, président de l’Acair. Cette initiative vise à promouvoir une gestion responsable des déchets parmi les chasseurs. D’autres organisations œuvrant pour la biodiversité seront également présentes, renforçant ainsi l’engagement communautaire en faveur de la protection de la nature. L’événement ne se cantonne pas uniquement aux passionnés de chasse, il s’adresse également aux curieux désireux d’en apprendre davantage sur ce monde fascinant.  Caccia d’Oru, véritable festival dédié à la nature, se présente donc comme un carrefour où la passion pour la chasse se conjugue harmonieusement avec la préservation de la biodiversité, une occasion unique de découvrir, d’échanger et de s’engager pour l'avenir de la chasse et la conservation de l’environnement.


Vosges : 45 cerfs de 9 ans et plus au tableau de chasse 2024/2025

Comme de coutume la fameuse rotonde de Thaon les Vosges, a accueilli la veille de Pâques, l’exposition départementale des trophées de cerf et chamois. Moment important de la vie cynégétique du département, elle est mutualisée avec l’assemblée générale de la FDC, et y rassemble le monde associatif ainsi que quelques artisans et artistes locaux faisant connaître à l’occasion leur savoir-faire sur les thèmes en marge de la chasse. Sur une réalisation totale de 462 cerfs, ce sont 452 trophées qui étaient présentés par massif, accompagnés d’une étiquette d’identification, précisant, entre autres, l’âge de l’animal, la qualité du trophée, et la pertinence du tir. Les plus grands trophées étaient rassemblés sur un espace réservé, les expertises ayant été effectuées au préalable par les cotateurs de l’AFMT (Association française pour la mensuration des trophées) Daniel Anders, Bertrand Pfeiffer et Pierre Thibaud. Vingt-six trophées de niveau bronze ont pu être enregistrés ainsi qu’un de niveau argent, côté à 192, 55 points pour un cerf de seulement 5 ans du massif de Darney. L’ensemble des cerfs de niveau bronze compte 12 cerfs de 6 et 7 ans, et 5 cerfs de 10 ans et plus. Ce qui est malgré tout assez remarquable, tant les cerfs de plus de 10 ans sont rares dans les expositions… En la matière, le tableau vosgien des cerfs « médaillés » prouve une fois de plus qu’il n’est pas indispensable de faire vieillir les coiffés pour obtenir des médailles… Toutefois on peut facilement imaginer ce qu’aurait pu devenir le jeune cerf du massif de Darney si on l’avait laisser vivre encore 5 ans…

Par Jean-Marc Thiernesse

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France ruralités revitalisation (FRR) : réintégration de plus de 2 000 communes au dispositif

L'arrêté publié au Journal Officiel marque une étape déterminante dans la révision des zones de revitalisation rurale en France. Cette réforme, initiée par la loi de finances pour 2024, a vu la transition des anciennes Zones de Revitalisation Rurale (ZRR) vers un nouveau dispositif unifié nommé « France ruralités revitalisation » (FRR). Mais cette transition avait suscité des préoccupations parmi les élus locaux, car le nouveau zonage semblait initialement exclure un nombre significatif de communes, puisque plus de deux mille d’entre elles perdaient leur statut, sous les nouvelles règles entrant en vigueur en juillet 2024. Cependant, suite aux amendements adoptés pendant l'examen parlementaire de la loi de finances, le nombre de communes exclues a été réduit, et le gouvernement s'était engagé à maintenir ces communes au sein du dispositif FRR, promesse confirmée avec l'adoption du projet de loi de finances pour 2025 en février de cette année. L'arrêté qui a été signé le 14 avril 2025, officialise cette réintégration en FRR pour 2 168 communes qui avaient été précédemment exclues. En plus de cette réintégration, 119 autres communes ont été ajoutées à une nouvelle catégorie spécifique qui vise à inclure des communes rurales particulièrement défavorisées, initialement exclues du fait de critères comme une densité de population légèrement supérieure à la moyenne définie. Le texte de l'arrêté précise que ces communes bénéficieront des mêmes avantages fiscaux et sociaux que les autres communes classées FRR, jusqu'à la fin de l'année 2027. Malgré cette avancée, des critiques persistent, notamment concernant le découpage territorial qui reste fondé sur des intercommunalités plutôt que sur des communes individuelles.


La migration des insectes

Les insectes migrateurs jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes mondiaux, mais les recherches se sont principalement concentrées sur des espèces plus visibles et « charismatiques » comme les papillons, les libellules et certains papillons de nuit. Pourtant, les diptères, un ordre extrêmement diversifié comprenant plus de 125 000 espèces décrites, sont une composante majeure des assemblages migratoires. Grâce à l’analyse de 13 critères comportementaux, les chercheurs ont identifié des signes de migration dans 60 des 130 familles de diptères. Parmi elles, les Syrphidae sont les plus représentées, répondant à 12 critères, suivies des Tephritidae avec 10 critères. En revanche, 22 familles n’en remplissent que deux ou moins, ce qui démontre un besoin urgent d’études supplémentaires. Au total, 592 espèces de diptères sont considérées comme migratrices, ce qui en fait le groupe d’insectes migrateurs le plus spécifique jamais décrit. Toutefois, ce chiffre ne représente que 0,5 % des espèces de diptères connues, une proportion qui monte à 3 % pour les Syrphidae. Ce pourcentage est comparable à celui observé chez d’autres insectes migrateurs comme les papillons et les noctuelles. Malgré cette faible proportion, la masse des diptères migrateurs est significative et pourrait jouer un rôle clé dans les écosystèmes...

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Comité permanent de la Convention sur la conservation des espèces migratrices

La 56e réunion du Comité permanent de la Convention sur la conservation des espèces migratrices s’est tenue à Bonn, en Allemagne, fin mars 2025. Cette rencontre a été marquée par la participation active du Conseil international pour la conservation de la chasse et de la faune sauvage, dont la délégation était dirigée par Alexandra Kalandarishvili, coordinatrice principale. Les discussions sur les peuples autochtones, la durabilité des moyens de subsistance, et les menaces pesant sur les espèces figurant à l'Annexe I de la CMS, ont été les points phares du jour. Deux plans d’actions internationaux ont été retenus, l'un pour le faucon concolore (2024-2036) et l'autre pour les vautours d'Afrique de l'Ouest (2023-2043). La réunion de Bonn s'est également concentrée sur l'élaboration du programme de travail intersessions entre la COP15 et la COP16, qui se tiendra à Campo Grande, Mato Grosso do Sul, au Brésil, du 23 au 29 mars 2026. Par ses travaux, la CMS représente un jalon majeur dans le domaine des accords environnementaux, en se consacrant exclusivement à la conservation des espèces migratrices et de leurs habitats, grâce à une gestion basée sur des données scientifiques solides. Elle assure une représentation internationale des voix des communautés qui cohabitent avec ces espèces, incluant les chasseurs, les propriétaires terriens, ainsi que les peuples autochtones et les communautés locales.


Réchauffement climatique : vers la modification des conditions de survie des espèces

Les changements climatiques imminents promettent des saisons imprévisibles, et l'avenir des mois chauds parait déjà tracé : encore plus chauds et encore plus secs. Ces conditions exacerbent l'impact sur la faune, notamment les chevreuils, dont les faons voient leur survie compromise par un déficit de lactation attribuable à une alimentation trop riche en matières sèches. Les tempêtes et autres phénomènes climatiques extrêmes sont également en hausse, menaçant quasiment toutes les espèces. Cependant, les grands animaux semblent anticiper ces événements, se regroupant en plaine probablement pour tenter de minimiser les pertes. Cette adaptation a été remarquée après les tempêtes de 1999 et 2001, suivies d'années prolifiques pour les sangliers, favorisées par l'expansion des zones encombrées de bois tombés. Quant à la montée des océans, source d'inquiétude pour les zones côtières densément peuplées, elle pourrait paradoxalement bénéficier au gibier, notamment au sanglier, qui excelle dans les milieux semi-humides comme en Camargue. En revanche, cette expansion des zones humides pourrait limiter l'espace vital des cervidés, moins enclins à s'adapter aux habitats côtiers inondés que les bêtes noires. À l'opposé de la montée des eaux, la désertification menace certaines régions, bien que sous nos latitudes, ces phénomènes demeurent sporadiques. Là encore, le sanglier, par sa capacité à survivre dans des environnements désertiques, montre une résilience face à ce type de dérèglement. Et puis il y a la pollution industrielle et la gestion forestière qui jouent également un rôle crucial. Les grands animaux européens semblent mieux équipés que l'homme pour faire face à ces changements, d’où leur chance de pouvoir s'adapter avec plus de succès que l'humanité. Une vision optimiste pourrait même envisager des politiques de conservation audacieuses, telles que la promotion de la reforestation pour augmenter les puits de carbone naturels. Cela pourrait non seulement bénéficier à la biodiversité mais aussi renforcer la résilience des écosystèmes face aux défis à venir. Pour le moment, ces hypothèses restent des rêves, non encore imposés par la réalité, mais demeurent une source d'espoir pour l’avenir.


Un des fongicides les plus utilisés en agriculture nuit à la reproduction des oiseaux

Une équipe française coordonnée par un scientifique du CNRS 1, met en lumière l’impact néfaste de l’exposition chronique au tébuconazole, un des fongicides les plus utilisés en agriculture en Europe, sur la reproduction des moineaux. Les résultats de ces recherches, parus dans la revue Environmental Research, révèlent un lien direct entre l’exposition à ce fongicide et des anomalies de croissance des poussins de moineaux, ainsi qu’une mortalité plus importante chez ces jeunes oiseaux, notamment chez les femelles. Des travaux de recherche avaient déjà mis en évidence la responsabilité de l’intensification de l’agriculture et par extension celle de l’usage d’herbicides ou d’insecticides, tels que le glyphosate, sur le déclin des oiseaux agricoles depuis plusieurs décennies. Néanmoins, l’impact des fongicides, utilisés notamment pour lutter contre le mildiou ou l’oïdium, demeurait très peu étudié. Pour ce faire, les scientifiques ont comparé le succès de la reproduction d’un groupe de moineaux domestiques témoin et celui d’un groupe exposé au tébuconazole dans des proportions similaires aux conditions réelles. Bien que l’exposition à ce fongicide n’ait pas affecté la santé des individus du second groupe, des effets néfastes sur les dates d’entrée en reproduction, le nombre d’œufs pondus et le succès d’éclosion, ont été constatés sur les poussins. Ces derniers, et notamment les femelles, présentaient en effet une croissance altérée (près de 10% plus petits) et un taux de mortalité deux fois plus élevé après l’envol du nid, que celui du groupe témoin, passant de 20 à 47%. Des études plus poussées restent nécessaires pour mieux documenter la contamination des animaux sauvages par cette substance et les perturbations physiologiques qu’elle peut engendrer.


Interdiction d'importation des trophées de grande chasse : c'est reparti pour un tour...

Après sa tentative de 2024, elle remet ça ! Enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 17 avril 2025, une proposition de loi (n° 1320) a été déposée par la députée Sandra Regol (EELV) sous ce titre : « Préserver la biodiversité en régulant l’importation et l’exportation de trophées de chasse d’espèces protégées ». Renvoyée à la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement, ce sont 81 députés qui ont plongé dans cette nouvelle bataille contre la chasse. L’exposé des motifs est toujour le même : « La biodiversité mondiale est en grave déclin... Parmi ces pratiques destructrices persiste la chasse aux trophées qui consiste pour des chasseurs, à payer pour tuer des animaux sauvages rares et rapporter des parties de leurs corps comme trophées décoratifs. Cette activité contribue directement à la disparition d’espèces menacées... Entre 2014 et 2018, la France a importé 752 trophées et exporté 137 issus d’animaux en danger, se plaçant notamment en tête pour les trophées de léopards, guépards et lynx d’Eurasie... Un sondage Ifop de juin 2023 révèle que 91 % des Français soutiennent une loi interdisant l’importation de ces trophées. Cette volonté est relayée par une tribune cosignée par 140 scientifiques et ONG, ainsi qu’une pétition forte de plus de 26 000 signatures. Le groupe d’éthique de l’UICN a lui aussi dénoncé la chasse aux trophées comme non durable. Face à cette pression citoyenne, une proposition de loi vise à interdire l’importation et l’exportation de trophées d’espèces protégées, ainsi que leur promotion. Inspirée par les décisions de pays comme les Pays-Bas, la Finlande ou la Belgique, cette loi, soutenue par le Comité français de l’UICN, pourrait marquer un tournant dans la lutte pour la préservation de la biodiversité ». Suivent les deux articles de loi proposés :

- Article 1er

L’article L. 412 1 du code de l’environnement est ainsi modifié : « L’importation, l’exportation et la réexportation de trophées de chasse d’un animal d’une espèce inscrite aux annexes A ou B du règlement CE 338/97 du Conseil du 9 décembre 1996 relatif à la protection des espèces de faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce sont interdites. On entend par trophée de chasse tout ou partie d’un animal ou un produit obtenu d’un animal d’une espèce non domestique prélevée dans son milieu naturel ou dans un enclos au cours d’un acte de chasse, que l’animal ait été élevé en captivité ou non » ;

- Article 2

Après l’article L. 415 3 1 du code de l’environnement, il est inséré un article L. 415 3 2 ainsi rédigé : « Est punie de trois mois d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende, la promotion, la propagande ou la publicité, directe ou indirecte, sous quelque forme que ce soit, en faveur de la pratique de la chasse d’un animal d’une espèce inscrite aux annexes A, B ou C du règlement CE 338/97 du Conseil du 9 décembre 1996 relatif à la protection des espèces de faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce ».

 

Une fois de plus, cette ingérence dans la gestion de « leur » faune sauvage par les pays africains, condamne les populations autochtones à être privées des ressources locales, les contraignant à déforester et défricher pour organiser leur survie... au détriment de cette faune. Encore une verte qui n'a rien compris !   

 

Pour voir le texte officiel, c'est ICI


Sanglier : une reproduction exceptionnelle qui inquiète déjà...

Le pic des naissances chez les sangliers a été atteint début avril, dans des conditions météorologiques particulièrement favorables. Le climat doux et sec de ces dernières semaines a offert aux laies un cadre idéal pour mettre bas, avec une mortalité post-natale quasi inexistante. Résultat : les marcassins sont en nombre, en bonne santé, et grandissent vite. Partout sur le territoire, les premières observations se multiplient : des compagnies sont aperçues en lisière de forêts, dans les cultures, et jusque dans certaines zones périurbaines. Si les semis de pois sont terminés, ceux de maïs débutent, ce qui fait craindre aux agriculteurs des incursions dans les champs, avant que les grains semés n’aient atteint le stade des 3 ou 4 feuilles, qui n’intéresse plus les bêtes noires. Outre le climat, un autre facteur joue un rôle crucial dans cette prolifération : l’abondance alimentaire. La nature est généreuse et l’omnivore sanglier n’est jamais en manque. Ces mêmes ressources alimentaires soutiennent donc un allaitement abondant des portées, permettant aux marcassins de prendre plus d’un kilo de poids par semaine. C’est au sevrage que les risques de dégâts dans les cultures seront les plus forts, quand les estomacs réclameront, en fin de journée, leur ration journalière. Et c’est à ce moment-là que l’intervention des chasseurs sera la plus efficace. Bien que certains répulsifs puissent apporter un répit temporaire, leur efficacité est variable, et leur pouvoir dissuasif souvent limité à quelques jours, en fonction du positionnement des parcelles. Mais les conséquences de cette population ne se limitent pas aux seules pertes agricoles...

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