- les 6 mm : pratiquement incontournable le .243 Winchester est un vrai calibre, qui s’est imposé avec ses 4 150 bars de Pmax. Sur un étui du .308 W il est monté une balle de 6 mm de diamètre. Très agréable à tirer c’est un calibre de chasse sérieux avec un large choix de projectiles compris entre 3,5 et presque 7 grammes.
- les 6,5 mm : en pratique, ils permettent de tout chasser en Europe… à la condition cependant de parfaitement bien les placer. Ce calibre est typiquement sage avec ses 3 800 bars de Pmax, et pourtant il est très apprécié même sur des gibiers lourds. Sa précision est également légendaire. Parmi eux, les calibres suédois, très appréciés dans les pays nordiques, et qui portent une balle de 6,7 mm de diamètre.
- les 7 mm : commençons par le .270 Winchester. Cette munition US, très classique, est basée sur l’étui du 30-06 Gvt rétreint, pour recevoir une balle de 7,06 mm de diamètre. C’est de l’efficace qui commence avec des balles très légères de 110 grains… propulsées à presque 1000 m/s. Puis nous avons l’incontournable 7x64 Brenneke, basé sur l’étui du 8x57 JS, ancien réglementaire allemand, allongé de 7 mm et rétreint. Il reçoit alors une balle de 7,25 mm de diamètre. Avec des projectiles monométalliques très profilés, les performances du 7x64 sont dopées grâce à des CB élevés. Sa Pmax est de 4 150 bars, ce qui en fait un calibre vitaminé, sans exagération. Le 7x64 est donc le calibre typique du chasseur européen, qui peut tout faire et… bien le faire. Avec des projectiles de 8 à 11,5 g et des vitesses de 960 à 820 m/s, c’est le polyvalent par excellence…
- les 7 mm + : dans ce groupe, le .30-06 Gvt, calibre militaire US des deux dernières guerres mondiales, est devenu accessible aux chasseurs français, grâce à l’évolution de la réglementation. Le diamètre de balle pour ce calibre est de 7,85 mm, à comparer aux 7,25 mm du 7x64. On pourrait croire que 0,6 mm de différence de taille c’est peu, mais en fait, c’est déjà sensible pour la surface frontale qui est fonction du « carré du rayon ». Le choix possible de munitions est impressionnant, puisque tous les encartoucheurs du monde font du .30-06, dans un choix de projectiles qui vont de 150 à 200 gr. Sur le terrain, en battue, le .30-06 ne donne jamais l’impression de manquer d’effet, mais abandonner le 7x64 à son profit ne se justifie pas. Il suffit de bien choisir les projectiles… Ensuite, nous trouvons dans ce groupe le .308 Winchester ou 7,62x51 OTAN. Ce calibre est devenu un incontournable depuis que la législation l’a libéré pour les chasseurs et les tireurs. C’est un .30-06 plus court, adopté par l’OTAN pendant un certain temps pour les armes d’épaules individuelles, puis remplacé par le .223.
- les 8 mm : en voici un qui n’a pas profité du même engouement commercial que le .30-06. Il s’agit du 8x57 JS qui pourtant est d’une production très classique, avec une balle lourde mais relativement assez lente, destinée aux tirs de battue. Calibre assez sage, il convient pour tout le grand gibier européen. Quant au performant 8x68 S, il souffre d’une mauvaise cote de popularité, que n’ont pas cherché à relever les encartoucheurs. Dommage, car il a la vitesse, la puissance et l’énergie…
- les 9 mm : pour terminer ce tour d’horizon, voyons le plus fort des calibres standards : le 9,3. Il ne manque pas d’intérêt malgré sa Pmax très sage de 3 900 bars et les manufacturiers en proposent une large gamme, chargée avec des projectiles allant de 230 à 325 grains. Avec lui, même le grand Sus scrofa attila peut trembler. Au regard de ses qualités, toutes les marques, y compris les américaines, proposent ce calibre, c’est dire…
Pour conclure : ajoutons que les nouvelles balles sans plomb présentent des performances qui, sur des étuis traditionnels anciens, mais associés à des poudres modernes, donnent des munitions qui offrent des performances inattendues grâce aux CB très élevés des balles monométalliques dernière génération. Et si l’énergie cinétique est une chose, le comportement des balles en est une autre…