Cette maladie dégénérative des articulations touche une proportion non négligeable de chiens de chasse, lorsqu’ils commencent à vieillir ou qu’ils ont fait l’objet d’un traumatisme articulaire. Pour soulager ou retarder l’évolution de l’arthrose, trois principes médicamenteux sont utilisés : la chondroïtine, la glucosamine et différents éléments contenus dans les moules vertes de Nouvelle Zélande. Les laboratoires Vetoquinol, spécialistes français de la recherche et du développement de produits vétérinaires, distribuent sur le marché un complément alimentaire, le « Flexadin Advanced », dont les essais cliniques « ont montré une action favorable du sulfate de chondroïtine et de la glucosamine sur le cartilage. De plus, les études pharmacologiques tendent à montrer une bonne absorption de ces molécules, et un tropisme pour le cartilage articulaire ». Pourtant, malgré ces conclusions plutôt favorables au départ, de plus en plus de scientifiques remettent en cause l’efficacité de ces produits. Aujourd’hui, aucune certitude n’existe quant à l’efficacité ou à l’inefficacité de ces molécules, mais la recherche ne s’est pas arrêtée là. Dans le « Flexadin Advanced », les chercheurs ont ajouté une nouvelle molécule, le collagène de type II. Cet élément, contenu dans le cartilage du poulet notamment, est connu par la médecine chinoise depuis la nuit des temps. Il intéresse donc la communauté scientifique. Bien que l’on n’ait pas encore de résultats catégoriques, le produit peut éventuellement paraître relativement couteux (environ 1 € la bouchée, pour un traitement qui pourra s’étendre sur trois mois), mais si ça peut retarder l’évolution de l’arthrose et calmer les souffrances, les chiens apprécieront...