« Au sec… » alertent les spécialistes du précieux liquide, qui cherchent la solution miracle pour empêcher l’eau de couler… trop vite. Des solutions, relativement simples et peu coûteuses existent, encore faudrait-il que les ayatollahs de l’écologie mettent fin à leurs idées destructrices qui, depuis plus de dix ans, contribuent à accélérer et amplifier le problème. Rappelons qu’avec une pluviométrie moyenne de 800 mm par an, le territoire métropolitain reçoit 440 milliards de mètres cubes d’eau. Alors, où est la faille qui engloutit ce précieux liquide ? Dans le ruissellement que l’on a favorisé partout pour que l’eau s’en aille, et docile, elle obéit et s’en va… mais de plus en plus vite. Drainages, bétonisation, cultures d’hiver, tassements des sols, destructions des barrages sur les cours d’eau, tout s’additionne. Alors que les eaux filaient vers la mer à la vitesse de 2 km/heure dans les années 1970, elles y vont aujourd’hui à plus du double. Deux fois moins de temps pour s’infiltrer et regarnir les nappes. On pourrait, par exemple, en montagne, encourager les canons à neige. Ils stockeraient de l’eau en altitude sous forme de neige, qui serait ensuite restituée au cours des mois d’été. On pourrait, par exemple, sur les plateaux des bassins, réautoriser les labours, véritable piège à eau dont la seule issue possible est l’infiltration vers les nappes. On pourrait, par exemple reconstruire tous ces barrages et retenues d’eau détruits depuis des années par les verts au motif d’une continuité écologique, qui n’avait d’ailleurs jamais été interrompue, preuve en est la richesse de la flore et la faune jusqu’aux sources. A quand un véritable aménagement du territoire, non pas pour prendre de l’eau dans le sous-sol pour remplir des « bassines » de surface, mais en faisant l’inverse, prendre une petite partie des excédents d’hiver pour les aider à descendre et regarnir les nappes souterraines. La conclusion coule de source : nous ne manquons pas d’eau, mais après avoir facilité son écoulement, on ne sait pas aujourd’hui, comment la retenir…
L’eau, source de vie et… d’inquiétude
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