Armurerie Richard

Quelle est l'influence de l’altitude sur la trajectoire des projectiles ?

Tous les chasseurs qui pratiquent en zone de montagne, et qui sont amenés à faire des tirs lointains, se sont posés cette question. Rassurons-les, car entre le niveau de la mer et celui de la moyenne montagne (jusqu’à 1000 mètres environ), l’influence de l’altitude ne se fait guère sentir. En revanche, en haute montagne, les écarts seront d’autant plus perceptibles que le calibre sera fort et le coefficient balistique de la balle, faible. Avec les calibres moyens, comme les 7 mm par exemple, ces écarts peuvent être réduits, surtout si l’on choisit des projectiles bien profilés, au coefficient balistique élevé. Prenons l’exemple d’une balle de 150 grains (9,72 g), CB : 0,536 ; VO 920 m/s ; V 100 : 874 m/s ; V 200 : 822 m/s ; DRO : 190 m, et voyons sa chute à 300 mètres :

- Au niveau de la mer  : DRO 190 mètres, chute à 300 mètres : - 21,8 cm

- Altitude 700 mètres  : DRO 191 mètres, chute à 300 mètres : - 20,5 cm

- Altitude 1500 mètres : DRO 194 mètres, chute à 300 mètres : - 19,3 cm

- Altitude 2500 mètres : DRO 196 mètres, chute à 300 mètres : - 18,1 cm

- Altitude 3500 mètres : DRO 198 mètres, chute à 300 mètres : - 17,1 cm

Attention donc si vous êtes amenés à faire une correction, les quelques centimètres d'écart pouvant jouer un mauvais rôle et ne pas placer exactement la balle où vous l'auriez souhaité...

Si vous n’avez pas encore ouvert votre compte SIA, c’est le moment de le faire…

Le nouveau système d’information sur les armes (SIA) est accessible aux chasseurs détenteurs d’armes, depuis le 8 février dernier. Pour le moment, ce compte n’est indispensable que pour acheter ou vendre une arme, mais il est préférable de le créer sans attendre, avant que les 200 000 licenciés des fédérations françaises de tir, ball-trap et ski-biathlon y aient accès, en septembre prochain… Ce qu’il faut savoir pour ouvrir son compte SIA…

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Chevrotines : la plus mauvaise idée de l’année…

Quelle mouche a donc piqué Henri Sabarot, le président de la FDC de Gironde, mais aussi ancien président, excusez du peu, de feu l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Avec les connaissances balistiques que nous avons aujourd’hui, comment peut-il demander le retour des chevrotines pour la régulation des populations de sangliers, même si c’est « sous certaines conditions et sur certains territoires » ? Cela fait quarante ans que ces munitions ont été interdites pour la chasse, et pourtant quelques irréductibles les utilisent encore et d’autres militent pour leur retour. Si elles ont été prohibées, rappelons que ce n’étaient pas simplement pour en contrarier certains, mais en raison de leur dangerosité pour l’environnement et leur inefficacité sur les grands animaux. Trois raisons majeures s’opposent toujours à leur retour : la sécurité, la balistique et l’éthique…

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Le tir, depuis un mirador

Les raisons d'un magistral loupé, alors que toutes les conditions étaient réunies pour faire un bon tir, sont souvent difficiles à détecter. Attribuer à la maladresse les causes d’un échec ne suffit pas. Il faut aller plus loin dans l’analyse, afin que cette situation ne se renouvelle pas, ou le moins souvent possible. Considérons donc, en préambule, sans quoi la discussion n'aurait aucun sens, que notre chasseur a déjà sacrifié à la logique d'un tir de contrôle sur cible, et constaté la justesse du réglage de son arme. Cela étant fait, cherchons maintenant le, ou les autres coupables. A quelques jours de l’ouverture de la chasse d’été, revoyons donc les effets de l'angle de tir.

 

 

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Energie cinétique : que se passe-t-il lorsqu’une balle heurte le corps d’un animal ?

On peut envisager deux hypothèses : soit son aptitude à conférer du mouvement, soit son aptitude à produire du travail. Ce double aspect destructeur des effets des projectiles sur un animal existe bel et bien, puisqu'il y a traumatisme balistique provoqué par l’énergie cinétique transformée en travail au moment de l’impact, et choc par impulsion dû à la quantité de mouvement...

 

Par Roger et Christian Tack

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​​​​​​​Les blessures par balles de chasse

Elles sont souvent la conséquence de tirs de longueur, notamment en plaine et dans les découverts, où les distances sont plus difficilement appréciées qu’en sous-bois. Les balles lourdes, utilisées en battues, plongent rapidement vers le sol au-delà de la DRO, augmentant ainsi le risque de blessures basses. Les tireurs placés en lisière du bois et qui peuvent tirer en plaine, ont souvent un temps de retard sur les animaux débuchant. Dans ces conditions, la visée ne devient effective qu'après un parcours conséquent de ces derniers à découvert. Les blessures hautes des membres, fractures de l'omoplate, de l'épiphyse proximale de l'humérus au membre antérieur, du fémur au membre postérieur, ralentissent, voire immobilisent très vite l'animal, d'autant que ces blessures s'incrustent la plupart du temps en profondeur, dans l'entrée de la poitrine ou dans le bassin. Un grand cerf ou un lourd sanglier est pratiquement condamné à l'immobilité par une telle blessure, dès lors qu'une épaule ou une cuisse est très fracturée. Quant aux balles basses qui touchent les extrémités des membres (onglons), elles sont très douloureuses et arrêtent rapidement un gibier de grand poids. L'animal, non poursuivi, cherchera rapidement une reposée. Comme chez les humains, l'innervation sensitive des extrémités des membres est particulièrement conséquente, d'où cette sensibilité exacerbée à la douleur, lors d’une atteinte. Néanmoins, la blessure étant peu invalidante, le blessé pourra prendre un grand parti dès le moindre soupçon de poursuite, pour n'être, la plupart du temps, jamais retrouvé. De nombreux sangliers tués sont porteurs de lésions bien cicatrisées des extrémités des membres, et malgré ce handicap, se comportaient normalement dans les compagnies, posant au sol sorte de tampon de peau élastique et dur.

Carabine Bergara B14 Timber, calibre 375 HH Magnum : une aubaine pour les chasseurs de (très) grand gibier !

Depuis 2008, Bergara a développé plusieurs modèles de carabines de chasse. Parmi elles, la version Timber qui est proposée en 11 calibres, dont les 6,5 Creedmor et 308 Winchester, très à la mode actuellement. L’importateur pour la France est Verney-Carron, qui élargit ainsi son offre d’armes rayées avec les carabines à verrou Bergara. Mais la Timber B14 est aussi chambrée en 338 Winchester Magnum, ainsi qu’en 375 HH Magnum, dont la réputation n’est plus à faire. La Bergara B14 Timber, chambrée dans ce calibre, peut tout faire, y compris servir à l’étranger sur les plus gros animaux chassables, dès que les contraintes sanitaires seront levées. Voici une carabine fiable, apte à satisfaire les chasseurs globe-trotters les plus exigeants…

 

 

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Browning Maxus II : un semi-automatique extrêmement polyvalent

Conçu pour dépasser les attentes du chasseur, le « Maxus II » de Browning, est la nouvelle référence en termes de fusils semi-automatiques. Il est livré avec cinq chokes, et permet de tirer toutes les cartouches à partir de 28 grammes. Plus d’inquiétude donc pour tirer les charges les plus lourdes, puisque le confort qu’offre cette arme est assuré par sa joue en gel Reactar, et une épaisse plaque de couche qui garantit un recul doux. La crosse est ajustable, grâce à un jeu d’intercalaires livrés avec l’arme. Le « Maxus II » est également très ergonomique, et ses grips surmoulés permettent une préhension optimale. Quant au pontet et au levier d’armement, surdimensionnés, ils assurent une manipulation aisée, même avec des gants. Le système d'emprunt de gaz, la technologie Inflex, la technologie Back-Bored Vector Pro, de Browning, sont ici combinés afin de réduire la force totale du recul de 18% par rapport à n'importe quel autre fusil semi-automatique actuellement sur le marché des armes.

Meuse : l'Armurerie « Les Aulnois » ouvre ses portes

Si le département de la Meuse est réputé pour la chasse du grand gibier, qui attire chaque saison de nombreux chasseurs, coté armureries, c’était plutôt le grand désert… qui se comble aujourd’hui avec l’ouverture d’un nouvel établissement : « L’armurerie Les Aulnois ». Sur la route de Mangiennes à Azannes, au nord de Verdun, c’est dans une ancienne gare aménagée, au bout d’un petit chemin rural, que Maxime Ferron a choisi de s’installer pour engager une véritable reconversion professionnelle. Après une formation pointue et des stages chez les meilleurs, passionné d’armes et de chasse, chasseur et traqueur, il a fait le pari de « l’armurerie à la française ». Accueil et conseils avisés d’un expert vous seront prodigués dans un univers consacré à la chasse, toute la chasse. Armes bien sûr, mais aussi équipements qui sont disponibles ici, ainsi qu’un important rayon d’occasions révisées et garanties. Un stand de tir complète l’offre qui permet réglages des armes et optiques et essais sur place. Toujours avec les meilleurs, des journées à thèmes sont déjà prévues. Elles permettront aux chasseurs à l’arc, ou à la poudre noire, de se retrouver autour de leur passion. C’est donc ouvert dès à présent. Rendez-vous et masque obligatoire pendant la période Covid. Téléphone : 06 49 00 05 26.

Aude : portrait d’un jeune armurier, Pierre Abet

Du talent et des compétences au service des chasseurs

C’est dans le département de l’Aude que nous avons rencontré Pierre Abet, un jeune armurier de 30 ans installé depuis 2019 dans le village de Durban. Si, à l’origine, le commerce tenu par ses grands-parents était un magasin de vêtements, leur petit fils y développe dorénavant une armurerie…

 

Par Cyril Jolibois

 

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RUAG Ammotec reprend la marque Hausken

Depuis 2014, RUAG Ammotec est le partenaire de vente stratégique le plus important de l'entreprise familiale Hausken, spécialiste du développement et de la fabrication de silencieux. Cette reprise est donc la suite logique pour RUAG Ammotec d’intégrer la marque en son sein. Avec l'ajout de Hausken, RUAG Ammotec étend sa gamme sur le segment de l'équipement. « La société norvégienne fournit des silencieux de grande qualité pour la chasse et le tir sportif, dans tous les calibres standards, et elle est très respectée sur le marché européen » affirme Klaus Waltermann, Wholesale Sales Manager pour l'Allemagne chez RUAG Ammotec. Hausken, qui fabrique des silencieux de grande qualité depuis 1992, a fait un sans-faute dans les essais. La marque est aujourd’hui synonyme de performances, et RUAG Ammotec perpétuera la formule à l'avenir. « Avec RUAG Ammotec, nous avons trouvé une entreprise solide qui partage notre quête de perfection, s'engage pour la qualité et bénéficie de la confiance des chasseurs et tireurs sportifs depuis des générations. Nous avons représenté ces qualités et valeurs pendant 28 ans, et pouvons être certains que les traditions de notre marque perdureront » a déclaré Clare Hausken visiblement ravie de cette reprise.

Munitions avec balles sans plomb

Depuis une vingtaine d'années, les projectiles sans plomb, moins polluants, s'affirment. Dans un premier temps, elles ne concernaient que les cartouches à grenaille, destinées au tir du petit gibier, sur et à proximité immédiate des zones humidesdésormais l'usage du plomb est interdit. Maintenant, c'est le grand gibier qui est concerné par ce genre de préoccupation, non pas pour une question de pollution des sols, mais en raison d'une pollution de la venaison par le plomb, qui se sublime au moment de l'impact. D’ailleurs, ce phénomène est assez visible lorsque l'on dépouille un animal. La zone d'entrée de la balle est souvent grise, tout comme le canal de tir où le projectile a perdu beaucoup de matière. Certaines associations de protection se préoccupent également de cette pollution qui peut toucher des oiseaux nécrophages, comme les vautours et autres gypaètes barbus, grands consommateurs de carcasses d'animaux

 

Par Jean-Claude Tolphin