Armurerie Richard, Mogues (Ardennes)

Congrès de la FNC : « Pourquoi la chasse est-elle ainsi détestée ? »

Ambiance combative au Congrès de la FNC, hier matin à Beaune, en Côte d’Or. Pascal Sécula, président de la FDC 21, accueillait les participants, qu’il entraina dans le traditionnel ban bourguignon, avant de passer le micro à Monsieur le Maire de Beaune, ravi de recevoir les congressistes dans sa belle ville, puis à Willy Schraen. Le président de la FNC remercia les personnalités présentes, le sénateur côte d’orien François Patriat, les représentants des ministères de la Transition écologique et de l’Agriculture, les représentants des syndicats agricoles et ceux des grandes associations, et excusa le Préfet, retenu par ailleurs, mais qui était là, la veille à l’AG de la FNC…

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SRAS-CoV-2 : l’épicentre se trouvait bien au marché d’animaux vivants de Wuhan

La revue « Science » et le magazine « The Atlantic » ont publié, le 20 mars, les comptes rendus de la découverte récente de la séquence d’ADN d’un animal sauvage infecté par le SRAS-CoV-2, au marché d’animaux vivants de Wuhan, épicentre de l’épidémie d’infections précoces qui a conduit à la pandémie de COVID. La docteure Florence Débarre, chercheuse principale au Centre national de la recherche scientifique en France, théoricienne en biologie évolutive, a découvert, par hasard, les données de séquence jusque-là inconnues, alors qu’elle effectuait des recherches sur GISAID, la banque de données basée à Munich qui permet aux scientifiques de partager les résultats de la recherche sur une base de libre accès. Elle a confirmé qu’il a fallu plusieurs jours pour évaluer l’implication des séquences, et reconnaître leur importance. Celle en question faisait partie de l’ADN d’un chien viverrin infecté par le SRAS-CoV-2. Mais les données qui ont été publiées sur GISAID ne faisaient pas partie de l’ensemble de données antérieures fournies à l’OMS lors de l’enquête sur l’origine de la pandémie. Cette découverte met à mal la théorie du complot, selon laquelle le COVID-19 serait né d’une fuite de virus génétiquement modifiés de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV). Cela s’appuyait sur le fait qu’aucun des animaux testés au marché de Wuhan n’avait été constaté positif au SRAS-CoV-2. Maintenant, il y en a un…


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Michel Thomas, ancien président de la FDC de la Meuse est décédé

Fatigué, il ne répondait plus depuis quelque temps à ses amis qui lui téléphonaient pour prendre des nouvelles. Cet ancien sportif de haut niveau, taillé dans le marbre, de corps et d’esprit, a tracé son destin dans les stades d’athlétisme. Il y décrocha un titre de champion de France juniors du lancer du poids, devenant espoir olympique, et athlète complet il s’essaya même un temps au décathlon. Educateur hors pair, authentique, rigoureux, mais toujours profondément humaniste, sa passion pour la chasse l’a mené à la présidence de la FDC 55 qu’il assuma de 1994 à 2020. Affaibli par la maladie depuis plusieurs mois, Michel Thomas s’en est allé mercredi dernier, dans sa 77e année. Une page de l’histoire du sport et de la chasse en Meuse se tourne, avec cet hommage qui lui rend Christian Busseuil : « Nous avons milité ensemble, nous avons chassé ensemble, nous nous sommes affrontés sans que jamais l’amitié et le respect ne soient remis en cause. Après son départ de la fédération, en 2020, nous nous étions retrouvés au sein de l’Association des adjudicataires qu’il présidait. Tu nous manqueras Michel, et je sais que Saint-Hubert que tu as si fidèlement servi, prendra soin de toi… ». A sa famille, à ses proches, nous adressons nos très sincères condoléances.


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Les députés espagnols ont définitivement adopté une loi sur le bien-être animal

Après un processus législatif qui a duré des mois, la loi qui vient d’être votée par les députés espagnols impose désormais une réglementation très stricte sur les animaux de compagnie, mais aussi sur les animaux sauvages. La réforme du Code pénal qui accompagne cette loi, prévoit, pour maltraitance, des peines plus lourdes qui pourront aller jusqu’à 18 mois de prison si l’état de l’animal nécessite des soins vétérinaires, deux ans si l’animal meurt, voire trois en cas de circonstances aggravantes. Les Espagnols ne pourront plus laisser un chien seul plus de 24 heures, et devront suivre une formation obligatoire pour détenir un animal de compagnie. Côté chasse, soulagement malgré tout car les chiens de chasse ne rentrent pas dans le cadre de cette loi. Il est vrai que les chasseurs espagnols se sont battus bec et ongle pour que leurs chiens ne soient pas concernés, arguant que cette disposition signerait la fin de la chasse avec des chiens. D’autres chiens ont également été exclus : les chiens gardiens de bétail, les chiens des forces de sécurité, les chiens de thérapie ou d’accompagnement de personnes handicapées.


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Avant l’été, pensez à débroussailler…

Un feu de végétation démarre du sol et, dans 9 cas sur 10, à cause d’une action humaine. Les éléments fins de la végétation s'enflamment (herbes, broussailles, petites branches, aiguilles, etc….) et le feu se propage, des branches basses et mortes les plus proches du sol vers les cimes des arbres. A ce stade, le feu est déjà devenu difficile à contrôler, car il courre rapidement dans le feuillage des arbres, puis progresse d'un arbre à l'autre, notamment lorsque les branches se touchent. La masse combustible étant très importante, le front de flammes généré est très puissant, difficilement maîtrisable et peut occasionner des dégâts importants. Les feux majeurs de 2022 nous rappellent l’importance du risque d’incendie de forêt et de végétation. Le changement climatique intensifie ce risque : la saison des feux s’allonge et le risque s’étend dans de nouvelles régions. Débroussailler son terrain et les abords de son habitation, c’est faire face à cette menace : vous limitez la propagation du feu, facilitez l’intervention des sapeurs-pompiers et c’est aussi la meilleure des protections pour vous et vos biens. C’est pour cette raison qu’il s’agit d’une obligation légale sur une partie de notre territoire, lorsque le risque le justifie. Le débroussaillement vise à réduire la masse de végétaux dans une zone de 50 mètres (ou 100 mètres à adapter au contexte communal) autour de vos bâtiments ou autre équipement. Vous êtes concerné par cette obligation si vous êtes propriétaire de bâtiments ou d’équipements situés à moins de 200 mètres de bois, forêts, landes, maquis et garrigues. Le maire est chargé du contrôle du respect à cette obligation et les agents assermentés sont habilités à verbaliser. Pour savoir si vous êtes concerné par l’obligation légale de débroussaillement, vous pouvez contacter votre mairie, votre préfecture ou vous rendre sur feux-foret.gouv.fr, où vous trouverez toutes les informations utiles.


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La présence du Chacal doré confirmée dans les Bouches-du-Rhône

Après une première identification visuelle de l’espèce il y a deux ans, l’OFB a confirmé la présence du chacal doré dans le département des Bouches-du-Rhône, grâce à une analyse génétique effectuée, pour la première fois en France, sur des fèces récoltées dans le Pays salonais. Ceci constitue un nouvel indice concret de la colonisation de l’espèce en France. Repéré pour la première fois en 2017 en Haute-Savoie, le chacal doré (Canis aureus) est désormais observé dans plusieurs départements français (Deux-Sèvres, Bouches-du-Rhône, Essonne, Alpes-Maritimes et Finistère). Ces observations concernent des individus isolés, ne permettant pas pour le moment de déceler des groupes ou des preuves de reproduction dans le pays. Dans ce cadre, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a demandé à l’OFB de centraliser les données sur cette espèce et de surveiller l’arrivée et l’établissement de ce nouveau prédateur sur le territoire. Cette mission de suivi est confiée au Réseau Loup-Lynx de l’OFB, qui collecte sur le terrain des indices de présence (excréments, urines, poils, photos et vidéos), qui sont ensuite analysés dans le but d’améliorer les connaissances sur les espèces.


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​​​​​​​La mission humanitaire de la Fondation du Safari Club International

Si le SCI est très actif dans la conservation de la faune, la Fondation du même club s’attache à l'éducation autour de la conservation, tout aussi essentielle, mais aussi aux besoins humanitaires. Les chasseurs sont donc invités à suivre le programme initié par la regrettée Amy Bell, qui consiste à partir en safari avec un sac bleu de la fondation, rempli de fournitures nécessaires aux populations locales, selon les indications fournies par les organisateurs du séjour. Fournitures médicales, fournitures scolaires, vêtements, jouets sont distribués sur place et participent ainsi aux soins et au mieux-être des enfants. Depuis la création du programme en 1989, les membres du SCI ont également organisé des systèmes communautaires à l'échelle des états, conçus pour inciter les chasseurs à partager leur récolte de gibier sauvage avec les plus nécessiteux. Ces « restos du cœur africains » fonctionnent parfaitement bien et offrent chaque année des millions de repas faibles en graisse, faibles en cholestérol, sans conservateur mais riches en protéines. Un bel exemple qui mérite d’être copié…


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Publication du 6ème rapport de synthèse du GIEC

Le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat) a publié, lundi dernier, son 6ème rapport de synthèse, adopté à l’issue d’une session d’approbation qui s’est tenue du 13 au 17 mars en Suisse, avec les représentants des 195 pays membres. Fruit d’une collaboration internationale, ce nouveau rapport regroupe les connaissances scientifiques acquises entre 2015 et 2021 sur le changement climatique, ses causes, ses impacts et les mesures possibles pour l’atténuer et s’y adapter. Il constitue la base scientifique du premier bilan mondial de l’Accord de Paris, qui aura lieu lors de la COP 28 à Dubaï (Émirats arabes unis) à la fin de l’année 2023. Dans ce rapport, le GIEC rappelle que les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines ont réchauffé le climat à un rythme sans précédent : 1,1° C par rapport à la période pré-industrielle. Le GIEC estime que, et quels que soient les efforts déployés, le réchauffement de la planète atteindra 1,5° C dès le début des années 2030, et l’espoir de le limiter à 2° C ne sera possible qu’en accélérant la baisse des émissions après 2030 pour, d’une part ramener les émissions mondiales nettes de CO² à zéro, et d’autre part réduire fortement les autres émissions de gaz à effet de serre. Ce 6ème rapport confirme l’augmentation des risques (vagues de chaleur, précipitations extrêmes, sécheresses, fonte de la cryosphère, changement du comportement de nombreuses espèces…). Devant ces pessimistes prévisions, la France a confirmé sa stratégie énergétique qui repose sur quatre piliers : la sobriété, l’efficacité, l’accélération du développement des énergies renouvelables (EnR) et la relance de la filière nucléaire française.


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Dans l’Aveyron, la Gendarmerie nationale et l’OFB ont animé une soirée sur la sécurité à la chasse

Sans aucun doute, c’est une première qui en appellera d’autres, ont déclaré les initiateurs de cette soirée pédagogique, qui s’est tenue à Laissac, dans l’Aveyron. La FDC avait organisé cette rencontre sur le thème de la sécurité à la chasse, en partenariat avec l’OFB et la Gendarmerie nationale. Si parler sécurité avec l’OFB est courant, la présence et l’expertise de la Gendarmerie nationale a donné une autre dimension aux débats. Il faut dire qu’entre l’OFB, la gendarmerie et la garderie fédérale, les passerelles sont nombreuses et grâce à ces échanges, seront consolidées. C’est le président de la FDC, Jean-Pierre Authier, qui a ouvert la réunion en donnant le ton avec un discours limpide et incisif sur l’importance d’être irréprochable. Au cœur du débat, bien évidemment la sécurité hors et en action de chasse, mais aussi les déplacements en voiture. Convaincants, les gendarmes ont trouvé les mots justes pour rappeler à l’auditoire les règles élémentaires de bonne conduite…


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A Taïwan, des cas de rage chez des furets-blaireaux

Le bureau local des soins et de la santé des animaux a déclaré, la semaine dernière, que trois furets-blaireaux de Formose (Melogale moschata subaurantiaca), qui sont morts en captivité, étaient porteurs de la rage. Les recherches et analyses ont été effectuées dans le cadre d'un programme mené par le « Bureau of Animal and Plant Health Inspection and Quarantine » pour évaluer la prévalence de cette maladie chez les animaux sauvages à Taiwan. Deux des trois sujets avaient été capturés dans le canton de Zhuolan, les 1er et 7 janvier 2023, et le 3ème dans le canton de Taïan, le 18 janvier 2023. Ce sont les premiers cas de rage découverts au nord de la Daan River, qui définit en partie la frontière entre le comté de Miaoli et Taichung, ce qui indique que le virus se propage à travers la rivière. Le furet-blaireau est un mammifère carnivore de la famille des Mustélidés. Encore chassé en Chine pour sa chair et sa fourrure, l’espèce a été décrite pour la première fois en 1831 par le zoologiste britannique John Edward Gray. L’animal adulte mesure de 30 à 40 cm, pour un poids de 1 à 3 kg. Son corps est élancé et son pelage est court. Le dos varie du brun-chocolat foncé, au fauve ou au brun-gris, et le ventre varie du blanc à l'orangé. Le dessus de sa tête est noir avec une tache frontale blanche et une autre de même couleur au milieu du crane. Ses oreilles sont grandes et sa queue est longue et touffue. Essentiellement nocturne, il vit sur un territoire relativement restreint d’une dizaine d’ha.


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« Mini-forêt » : un concept artificiel pour tromper les enfants ?

Depuis quelques années, des « mini-forêts » poussent un peu partout en France, pour revégétaliser certains espaces et créer de petits « poumons verts », notamment dans les zones urbaines. Portés principalement par des municipalités ou des associations, ces projets n’ont pourtant que peu de chances de succès, tant on se trompe sur le concept. Il s’agit plutôt de massifs arborés d’essences diverses, plantés sur des surfaces réduites, qui n’amèneront qu’une satisfaction visuelle, mais en aucun cas les bienfaits promis par leurs promoteurs. Dernièrement, en Bretagne, 600 arbres étaient plantés sur… 200 m². A quelques encablures de là, une association optait pour l’implantation de hêtres, de chênes, d’érables, de genêts et de bourdaines, ignorant les nécessités de ces essences et leur résistance au climat. Bref, si tout cela part d’un bon sentiment et déculpabilise les adultes, il y a altération de la vérité pour les enfants. Il serait plus sage, pour l’avenir, de les ramener à la réalité, et de leur montrer les forêts où, sur des millions d’hectares partout dans le monde, les engins détruisent, écrasent, broient, cassent et déchiquètent des millions de plants, ce qui ne pourra, et ne sera jamais remplacé par quelques dizaines d’arbres plantés sur une zone urbaine à « revégétaliser »… Voyons quelques chiffres qui font peur : tous les ans, sur la planète, ce sont 6 millions d’hectares qui sont déforestés, soit... 16 500 ha par jour. Toutes les 24 heures il part donc en fumée l’équivalent de... 825 000 mini-forêts de 200 m². Une forêt, c’est un milieu naturel, immense, mais fragile, qui abrite une multitude d'espèces animales et végétales. Elles ont toutes besoin les unes des autres, mais aussi de l’ensemble, pour vivre dans cet écosystème qui devrait être fermé pour conserver l’humidité nécessaire à son développement. Et si on faisait fausse route ?

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