Le petit journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

 

 

Selon le Sénat, l'OFB est trop répressif

La mission d'information lancée début mars par la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, a déjà procédé à une quinzaine d'auditions, selon son rapporteur Jean Bacci (Var), dont celle de la présidente de l'établissement public, Sylvie Gustave-dit-Duflo, et son directeur général, Olivier Thibault. L’Office, qui compte aujourd’hui 3 000 agents, 270 implantations et dispose d'un budget de 650 millions d'€ en 2024, est chargé de la police de l'environnement, priorisation des missions au regard des objectifs que lui a assignés le législateur. De ces premières auditions, le rapporteur a indiqué tirer trois constats provisoires :

- l'OFB est un établissement public à forte notoriété, mais dont les missions ne sont pas toujours bien appréhendées par les acteurs économiques, « en raison d'une image trop fortement associée au volet répressif » ;

- la création de l'OFB a généré d'importantes attentes en termes d'accompagnement, de sensibilisation et de pédagogie « auxquelles il ne répond encore qu'imparfaitement » ;

- les relations se réduisent trop souvent aux interactions entre le contrôleur et le contrôlé, « ce qui nourrit l'image d'un établissement répressif ».

Autre constat du sénateur, et qui va à l'encontre des critiques formulées par les organisations agricoles sur la pression de contrôle opérée par l'établissement public : « Les agents de l'OFB sont trop peu présents sur le terrain… ». Réponse d’Olivier Thibault, directeur de l'OFB : « L’Office ne travaille pas contre les agriculteurs, et on passe notre temps à essayer de trouver des moyens de conciliation entre les politiques publiques, alimentation et agriculture, eau potable, énergie renouvelable, etc… évidemment, en protégeant l'environnement. Mais aujourd'hui, on n'est collectivement pas bon, puisque la biodiversité continue à s'effondrer », a-t-il tenu à préciser devant les sénateurs. La mission d'information présentera les résultats de ses travaux et ses recommandations courant juin, après de nouvelles auditions et un déplacement, dans le Var, pour « rencontrer des acteurs et des agents de l'OFB sur le terrain ».


Le retour des chenilles processionnaires

Très présentes ces dernières années pour cause de sécheresse, les chenilles processionnaires réapparaissent dans les forêts et jardins, principalement sur les chênes. Selon les années, la présence et l’abondance des parasites est variable, et dépend surtout de la température ambiante, et de la quantité et qualité de nourriture disponible pour les jeunes chenilles. Urticante pour l’homme, la plupart des contaminations peuvent être traitées de manière symptomatique, mais cette chenille peut aussi provoquer une éruption cutanée douloureuse, avec de fortes démangeaisons. En cas de vomissements, de vertige et de fièvre, il est donc conseillé de consulter, car un choc anaphylactique peut mettre la vie en danger. En forêt, sur les arbres atteints, les poils urticants peuvent persister des années, après la disparition de la chenille. L’intervention d’un professionnel est donc préférable pour éradiquer les nids. Si vous avez à faire face à une invasion de chenilles, évitez de vous en approcher. L’utilisation d’éco-pièges est conseillée, mais on peut également favoriser l’installation, à proximité, de leur prédateur naturel comme les mésanges, ou encore utiliser des bactéries naturelles à injecter sur les branches atteintes. Dès le début de l’été, un piège à phéromones, pour attirer les mâles, pourra aussi être mis en place. 


« J’aime la Nature Propre » : franc succès pour l’édition 2024

Dans son communiqué, la FNC fait le bilan de cette opération citoyenne de ramassage de déchets, cofinancée pour une partie par l’OFB, via le dispositif écocontribution. Cette année, plus de 92 fédérations ont participé à l’opération qui a regroupé 140 000 bénévoles dont 40 000 enfants, et 16 000 m3 de déchets ont été collectés sur 3 200 sites. Au-delà de son objectif environnemental et pédagogique, « J’aime la Nature Propre » a également vocation à favoriser les échanges entre les usagers de la nature. Née de la volonté de la FNC, en 2021, de rassembler en un seul projet d’envergure deux initiatives antérieures (Fleuves et Rivières Propres), le président de la FNC a déclaré : « Je suis fier que cette opération écocitoyenne prenne autant d’envergure depuis 2021. Cette édition 2024 est un grand succès… Merci à tous les bénévoles qui se sont retrouvés sur les points de ramassage. Rendez-vous est pris pour l’année prochaine… ».


Comment se portent les forêts françaises ?

C'est curieusement l'OFB qui affiche ce document sur son site, faisant état de la situation dans les forêts françaises. L'ONF n'aurait-il plus les compétences pour le faire ? Toujours est-il que l'on peut y lire ceci : « Quel est l’état actuel de la biodiversité des forêts en France ? Quelles sont les pressions qui s’exercent sur elle ? À l’occasion de la journée internationale des forêts, l’OFB propose un état des lieux de la situation, en lien avec la nouvelle publication thématique sur les forêts de l’Observatoire national de la biodiversité... Lieu de vie et refuge pour de très nombreuses espèces, les milieux forestiers comptent parmi les écosystèmes terrestres les plus riches en biodiversité. Appréciées pour leurs valeurs, paysagère, patrimoniale ou culturelle, les forêts sont ancrées dans l’imaginaire collectif et ont été façonnées par les activités humaines... Après avoir atteint sa surface minimum dans les années 1830, la superficie de la forêt dans l’Hexagone progresse, et a doublé depuis le milieu du 19ème siècle. Cette tendance positive s’explique entre autres par la déprise agricole, par le développement de sources d’énergies alternatives au bois, et la mise en œuvre de programmes de reboisements massifs... Aujourd’hui, les forêts françaises occupent 31% du territoire hexagonal (2018) et 84% en Outre-mer (2020)...»...

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Faisans : vérifiez et consolidez les volières anglaises

Si le faisan commun est facile à élever en captivité, il n’en est pas de même dans la nature, où les exemples de réussite restent rares. L’oiseau a besoin d’un territoire bien particulier pour s’installer, l’idéal étant toujours des bois ou peupleraies envahies de roseaux, proches des cultures et des points d’eau. Sensible à la prédation, les souches issues d’élevage ne sont plus, ou rarement porteuses de l’instinct sauvage, d’où une protection accrue au moment de les mettre en liberté. Pour implanter une colonie, il faut disposer d’un territoire assez vaste (plusieurs centaines d’ha). La transition passera par une ou des volières d’acclimatation, le type volière anglaise étant celui qui donne les meilleurs résultats, auprès desquelles auront été installés des agrainoirs, cultures à gibier avec couvert dense et points d’eau. Si le printemps est favorable, les poules pourront mener des compagnies de huit à douze faisandeaux, mais dans le cas contraire, les oisillons mourront rapidement de froid et de faim. Le recensement des coqs est facile à organiser, car ils chantent matin et soir. En revanche, les poules plus discrètes seront moins faciles à dénombrer. L’observation à proximité des points d’eau donnera les meilleurs résultats.


42 lions, 20 éléphants et 4 rhinocéros = 30 ans de prison

Un braconnier mozambicain a été condamné, jeudi dernier, à 30 ans de prison après avoir été reconnu coupable de crimes contre des animaux protégés par la loi du pays. Il lui a été reproché d’avoir tué illégalement, et pour en faire le commerce, au moins 42 lions, 20 éléphants et 4 rhinocéros. Pris la main dans le sac, il tentait de vendre la viande de brousse et les trophées à des citoyens d'origine asiatique, selon le rapport qui cite la décision du tribunal de la ville de Maputo. Une perquisition, menée au domicile de l'accusé, avait permis aux enquêteurs de découvrir plus de 600 kg de produits provenant d'espèces protégées, ainsi que 14 crânes de lion, 128 paquets de queues de lion, 88 griffes de lion, 57 kg d'os de lion répartis en trois sacs, 55 défenses d'ivoire, 74 os d'éléphant et 24 mâchoires de lion. Cerise sur le gâteau pour le braconnier, en plus des années de prison, il a également écopé d’une colossale amende pour « blanchiment d'argent, détention d'espèces interdites et abattage d'animaux protégés ». C’est la dissuasion au prix fort !


Journée mondiale de l’eau

A l’occasion de cette journée qui a été célébrée partout dans le monde vendredi dernier, le réseau des sites « Ramsar » français s’est agrandi, au titre de la Convention internationale sur les zones humides. Le site des Marais et Tourbières des montagnes du Bugey (Ain) est labellisé et celui du Lac du Bourget-Marais de Chautagne au Marais de Lavours (Ain, Savoie) est étendu. Le nouveau site, d’une superficie totale de 1 050 hectares, s’étend sur les montagnes du Bugey, au sein des plis du massif jurassien. Les conditions géologiques ont favorisé la présence d’un réseau de zones humides, lacs et tourbières encore assez bien préservé et d’une grande richesse écologique, dont deux caractéristiques majeures : une altitude supérieure à 750 mètres et la présence de systèmes tourbeux et marécageux. Il est également riche de flore, (Liparis de Loesel, iris de Sibérie, œillet superbe, gentiane pneumonanthe…) et de faune (bécassine des marais, azuré de la Sanguisorbe, azuré des paluds, écrevisse à pattes blanches…). Quant au site « Lac du Bourget – Marais de Chautagne et de Lavours », labellisé en 2003, il gagne près de 1 500 ha qui englobent le marais de Lavours (l’un des derniers grands marais continentaux d’Europe occidentale), les îles de la Malourdie et de nouveaux secteurs du marais de Chautagne. Avec le Lac du Bourget, plus grand lac d’origine naturelle de France, et les deux marais de Chautagne et de Lavours, ce nouveau site présente une forte cohérence écologique et fonctionnelle, mais aussi historique, du fait de l’interconnexion de l’ensemble par la nappe phréatique du Rhône.


C’est le moment de créer des salines

Indispensable à l’équilibre de la faune sauvage, la distribution de pierres à sel est relativement facile à mettre en place, à la condition cependant de bien les positionner. Les meilleurs emplacements sont toujours le long d'une transition qui mène à un site de nourriture, mais jamais sur le site de nourriture lui-même. Les pierres à sel ne seront pas posées à même le sol, ce qui ferait perdre tous les écoulements de fonte, mais seront, soit suspendues, soit posées sur un pied de baliveau coupé à 100/120 cm de hauteur. A défaut, une souche fera l’affaire après avoir planté dedans un fer rond qui dépassera d’une vingtaine de cm, lequel servira d’axe de maintien. La proximité d’un point d’eau ou d’une souille n’est pas obligatoire, mais apportera toutefois un plus si la pierre est placée entre 20 et 30 mètres, mais jamais sur le bord. Pour une disposition optimum, comptez une pierre pour 50 ha environ, et toujours à proximité d’une coulée menant d’une zone de repos à une zone de nourrissage. Outre l’apport de minéraux et d'oligo-éléments, le sel (chlorure de sodium) contribuent à réguler l’hydratation des animaux et participe au bon fonctionnement de leur système nerveux, de leurs muscles et favorise la digestion.


CIC : un nouveau chef de délégation pour le Kazakhstan

Biologiste de la faune, Aibat Muzbaz a rejoint le CIC à la tête de la toute nouvelle délégation du Kazakhstan, reflétant le réseau et la présence croissants du CIC en Asie centrale. Ce scientifique a consacré les sept dernières années aux efforts de conservation de la faune au Kazakhstan tout en plaidant activement en faveur de pratiques d'utilisation durable. « Je crois fermement qu’une conservation réussie de la faune implique plus, que la simple protection des espèces. Cela nécessite d’éduquer les individus et les organismes gouvernementaux sur l’utilisation durable des ressources… » déclarait-il lors de sa prise de fonction. Puis, parlant de ses projets pour la délégation, Aibat Muzbaz a souligné son objectif principal d'amplifier la culture de la chasse et les voix des chasseurs, tout en favorisant l'appréciation des pratiques d'utilisation durable. Il a également souligné la nécessité de parvenir à l’harmonie entre les humains et la faune sauvage comme une question d’importance vitale. « Afin d'atteindre ces objectifs, la délégation connaîtra une expansion et des renforcements actifs, avec l'ambition de recruter des scientifiques et des experts en politiques publiques, ainsi que des chasseurs, en tant que membres du CIC. Le Kazakhstan possède un large éventail d'espèces sauvages et, avec la mise en œuvre de stratégies appropriées, nous avons le potentiel de servir de modèle à de nombreux pays en développement » devait-il ajouter.


« Alliance rurale » : c’est la débandade !

Les prochaines élections européennes tournent au cauchemar pour la liste « Alliance rurale », et le plaquage de l’ex-rugbyman du Stade Toulousain, Louis Picamoles, qui vient lui aussi de quitter la barcasse qui prend l’eau de toutes parts, ne va rien arranger. Il avait rejoint le mouvement en décembre dernier déclarant à l’époque : « C’est une opportunité de découvrir un monde que je ne connais pas ». Apparemment, il apprend vite, comme Laurent Jaoul, Jean-Michel Ladet, Robert Margé, et Henri Itier, tous originaires d’Occitanie, qui ont pris une décision identique. Si certains invoquent des raisons personnelles et professionnelles, d’autres affirment clairement des motifs politiques, dénonçant notamment le processus de désignation de Jean Lassalle comme tête de liste. Willy Schraen en est donc réduit à regarder le bout de ses chaussures, responsable en grande partie de ce fiasco politique, crédité de 0,5% des voix le 9 juin prochain, selon un récent sondage Ipsos-Cevipof-Institut Montaigne-Fondation Jean-Jaurès. Mais qu’à cela ne tienne, Jean Lassalle en a vu d’autres, et en vieux bosco expérimenté, il va pouvoir faseyer à sa guise, heureux d’avoir trouvé une place de tête d'affiche, dans cette pièce de théâtre qui sera probablement le « navet » de l’année…


Les prochaines étapes pour la conservation et la gestion du loup en Europe

L'intergroupe « Biodiversité, chasse, campagne » du Parlement européen, en collaboration avec la Fédération européenne pour la chasse et la conservation (FACE) et l'Organisation européenne des propriétaires fonciers (ELO), a organisé, la semaine dernière, un événement en ligne qui a été suivi par plusieurs centaines de personnes, preuve que le loup est, partout en Europe, au centre des préoccupations. Un panel d'intervenants de haut niveau composé de membres du Parlement européen, de la Commission européenne, d'experts en conservation de la faune sauvage et de parties prenantes concernées ont partagé leurs points de vue sur les défis et les opportunités pour la conservation et la gestion du loup en Europe. Une grande partie des discussions a tourné autour de la proposition de la Commission européenne visant à modifier le statut international des loups dans le cadre de la Convention de Berne. Les mots forts des intervenants :

 

- Alberto Arroyo Schnell, responsable du programme et des politiques au Bureau européen de l'UICN, modérateur de l'événement : « Grâce aux efforts de conservation réussis, les populations de loups ont considérablement augmenté au cours des deux dernières décennies. Compte tenu du rôle important qu’ils jouent dans nos écosystèmes, nous devons réfléchir à la manière de coexister avec eux... ».

- Elsi Katainen (Finlande), députée européenne : « J'accueille chaleureusement la proposition de la Commission sur le changement de la Convention de Berne... En tant que décideurs politiques, nous nous souvenons toujours des connaissances scientifiques et des développements et améliorations récents. C'est aussi la question qui se pose aujourd'hui avec les populations de loups [..] et la situation est très différente de celle d'il y a 30 ans. Assurer une gestion strictement réglementée et durable […] serait un outil supplémentaire pour assurer l’inclusion et l’autonomisation des populations rurales tout en garantissant la conservation du loup »…

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