Comme les années précédentes, après le calme apparent dû à la discrétion des sangliers occupés à élever la nouvelle génération, la fin de la période de lactation a ramené les bêtes noires dans la plaine, et dans bien des départements, les dégâts de grand gibier font débats. Entre les décisions prises dans les FDC, mais peu respectées sur le terrain, la situation ne s’améliore guère. Le seul point de mesure d’une éventuelle surdensité de grands animaux se trouve donc dans le porte-monnaie, avec tous les inconvénients et risques que cela comporte… Dans le département de la Meuse, champion de France en matière de dégâts avec une enveloppe qui avoisine les 4 millions d’€, on est au bord de l’explosion… car la mutualisation des dégâts se fait au niveau des massifs ou unités de gestion. Christian Busseuil dénonce cette sorte de racket, qui oblige les petites sociétés de plaine à mettre la main à la poche, n’ayant la visite des bêtes noires que la nuit quand elles viennent viander en plaine, regagnant au petit matin les grands espaces forestiers, où sont réalisés les gros tableaux…
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Sangliers : les racines du mal…