morcellement des parcelles, implantations des îlots buissonneux, création de bandes enherbées, de jachères fleuries, combinaison des assolements, techniques culturales, préservation des bordures et autres accotements. Mais François Mercier est aussi un chef d’entreprise qui sait compter, et saisir les opportunités que peuvent offrir la PAC et autres dispositions actuelles pour la préservation et l’amélioration des milieux… 72 pages de documentation pédagogique à ciel ouvert pour la conservation de la perdrix grise ! Charles Stépanoff est anthropologue, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales et membre du Laboratoire d'anthropologie sociale du Collège de France. Dans son nouvel ouvrage qui sera en vente dès demain, l’auteur se livre à une véritable enquête sur nos liens au-delà de l'humain. 
Comment nous relions-nous à notre environnement et comment nous en détachons-nous ? Comment en sommes-nous arrivés à vivre dans des sociétés dont les rapports au milieu vivant se sont appauvris, au point de menacer notre monde de devenir inhabitable ? On a longtemps défini les humains par les liens les unissant les uns aux autres. Or, ils se distinguent aussi par les relations singulières qu'ils établissent au-delà d'eux-mêmes, avec les animaux, les plantes, le cosmos. Sur tous les continents, chasseurs-cueilleurs, horticulteurs ou pasteurs nomades interagissent de mille manières avec une multitude d'autres êtres. Partout, les groupes humains s'attachent affectivement à des animaux qu'ils apprivoisent, et avec lesquels ils partagent habitat, socialité et émotions. Notre ouverture à l'altérité va même plus loin : nous établissons des relations fortes avec les esprits des montagnes et des fleuves, avec des dieux ou des ancêtres. Nous sommes étonnamment polyglottes, capables d'échanger avec un oiseau, une étoile, un esprit. Longtemps ignorée, cette disposition apparaît fondamentale dans le rapport singulier que nous avons construit avec notre environnement, au fil des millénaires. En s'appuyant sur l'anthropologie évolutionnaire, l'archéologie, l'histoire, l'ethnographie et ses propres enquêtes de terrain menées en Sibérie et en France, Charles Stépanoff compare différents contextes anciens et actuels, proches et lointains, où les humains s'attachent d'autres espèces. Au fil d'un parcours captivant qui l'amène à repenser intégralement des phénomènes fondamentaux comme le processus de domestication, la genèse des hiérarchies ou la construction des États prémodernes, il explore cette question inédite : comment les attachements au milieu vivant transforment-ils les organisations sociales ?
L’ouvrage est en vente au prix de 27 €. Pour savoir où se le procurer, c’est ICI
La chasse au sanglier est une culture, une passion, et même un envoûtement. C’est ce que l’auteur, Christian Busseuil, transmet à travers ce livre. En amoureux de sa Meuse natale, il entraine le lecteur dans un univers parallèle dont les histoires font voyager à travers ses forêts, peuplées de personnages vibrants et colorés, le tout enrichi par des expressions locales qui confèrent à ces aventures une authentique vérité. Profondément ancré dans le monde rural, Christian Busseuil a cultivé dès son plus jeune âge une passion ardente pour la chasse, et plus particulièrement pour la chasse au sanglier. Edité par le « Lys Bleu », maison d’éditions créée en 2017, les deux fondateurs Benoit Couzi et Guy Migrenne, précisent : « Notre credo est de faire découvrir de nouvelles plumes, une nouvelle manière d'écrire, de faire émerger une littérature moderne loin des sentiers battus… ».
« Rencontres », c’est un père et son fils à la poursuite du cerf, le plus grand mammifère terrestre de France. Il est le symbole du sauvage, de l’animal fantôme, invisible et furtif, symbole de la question existentielle, tant sa ramure caduque et renaissante fait écho au cycle de la vie et de la mort. Christian et Jean Perney ont développé, au fil du temps, une véritable passion pour cet animal. « Rencontres » est un témoignage particulièrement précieux et utile. Il met en scènes des animaux sauvages au sein des forêts, marais et des plaines libres du sud de l’Oise, dans l’intimité la plus secrète de ses refuites. « Rencontres » est le fruit d’une sélection parmi leur collection de 40 000 clichés, réalisés au cours des 20 dernières années. Ils ont voulu, dans cet ouvrage, partager leur passion et leurs émotions. Sur chacune des photos qu’ils offrent, vous vivrez des moments d’évasion, d’émotion et de poésie. « Rencontres » est un magnifique hymne à la beauté de la nature et de sa faune…
Hubert Lafutaie est né dans la Somme, un département où les plaines, les bois et les marais s’assemblent. Attiré par la forêt et ses habitant, ce technicien forestier, depuis la sortie du tome 1 de « Bonheurs de Chasses » a partagé avec ses lecteurs des moments merveilleux, vécus à la rencontre de la faune sauvage. Sa plume fait voyager, et le rêve va continuer puisqu’il prépare actuellement le tome n°5 de « Bonheurs de Chasses », qui sortira à l’automne prochain. Dans cet ouvrage, il traite en particulier de la venaison, cette « harmonie de douceurs », que trop de chasseurs ne hissent pas au niveau qu’elle mérite. Alors, pour cette fin de saison que se profile, il nous livre, en avant-première et en exclusivité, ce chapitre, pour remettre le gibier dans les assiettes, un solide socle sur lequel repose en grande partie sa raison d’être…
En Touraine, dans l’immédiat après-guerre, Léon Salles cherche un rapprocheur qu’il pourrait créancer sur le sanglier. C’est alors qu’il acquiert, dans son Massif Central natal, Boulo, un chiot prometteur dont il saura faire un chien d’exception. Le dressage délicat du maître, l’instinct et l’intelligence de Boulo vont faire naître, entre eux, une amitié indéfectible et une complicité hors du commun. À travers des chasses mémorables, classiques courres aux sangliers ou quêtes plus farfelues, les remarquables qualités de ce chien sont célébrées. Avec humour et authenticité est évoqué tout un monde rural disparu, où se croisent chasseurs au sens inné du gibier et de la nature, fusillots plus ou moins maladroits, gardes-chasse dévoués, notables campagnards et fidèles acolytes de notre conducteur de chien. Une évocation bienveillante et nostalgique au son des relancers de Boulo ! 
Plus qu’un livre, cet ouvrage est un musée à lui seul. Bécassier passionné, président du Club français du beagle, beagle-harrier et harrier pendant vingt-cinq ans, juge de field-trials de chiens d’arrêt et d’épreuves de chiens courants durant plus de quarante ans, collectionneur et grand amateur d’art animalier, le Docteur Jacques Bourdon a réuni, pour cet album, de très nombreuses reproductions d’œuvres de Lamotte en mains privées, et rassemblé souvenirs et témoignages de ceux qui, comme lui, ont rencontré Gabriel Chefson, dit Lamotte (1920-2005, chasseur de tradition familiale et peintre animalier d’exception pour reproduire avec un talent immense, les scènes de la nature dont il fut le témoin. Il réalisa des milliers de dessins et aquarelles, que vous retrouverez avec bonheur au fil des pages. 
Jean-Noël Cardoux a, tout au long de sa vie, chassé avec passion, parallèlement à une vie carrière professionnelle particulièrement active doublée d’un engagement politique qui l’a conduit à être maire de Sully-sur-Loire pendant plus de vingt ans, et aujourd’hui, sénateur du Loiret ainsi que président du Groupe Chasse et Pêche du Sénat. « L'émergence des réseaux sociaux, cette nouvelle forme de communication, instantanée et superficielle a donné naissance à des campagnes anti-chasse haineuses et mensongères. Une minorité très active veut imposer son idéologie à un monde rural qui vit dans le vivant et est peu porté à l'utilisation de ces nouveaux médias. Et pourtant il faut l'affirmer haut et fort : la chasse, au-delà de son impact environnemental, économique, sociétal, culturel et sportif est surtout une philosophie et un mode de vie. C'est ce que j'ai voulu expliquer dans ces quelques pages, avec objectivité mais sans complaisance. Puissent-elles rétablir une certaine vérité auprès du grand public confronté à ce matraquage médiatique hostile mais aussi rapprocher des mondes pourtant concernés par la même approche environnementale » écrit-il. Dans ces belles pages, le lecteur sera replongé « dans la nature, elle-même cruelle », la sécurité (chiffres à l’appui), le partage des territoires, l’artificialisation de la chasse… 90 pages à lire. Pour se procurer ce livre « Vivre le Vivant » : 
Voici un ouvrage complet, en deux tomes, fruit de 13 années de travail de 54 scientifiques de renommée mondiale et coordonné par Henri-Pierre Aberlenc. Ce manuel de référence est à la fois une synthèse des connaissances, un guide pratique et un outil pédagogique, compréhensible et accessible au plus large public possible : aux entomologistes amateurs et professionnels, aux étudiants et aux enseignants, aux personnes qui doivent trier des échantillons d’insectes, qui inventorient la biodiversité, aux bureaux d’études, aux personnes qui œuvrent pour la protection de la nature, aux écologues, aux agronomes et aux agriculteurs, aux vétérinaires, aux forestiers, aux naturalistes de terrain. Le guide étant un manuel pratique de reconnaissance des ordres et des familles, les clés constituent le cœur de chaque chapitre. Tous les ordres d'insectes sont traités. Chaque chapitre comprend au moins une introduction générale, les caractères morphologiques de l’adulte (et éventuellement des larves), des généralités sur la biologie, la classification de l’ordre assortie d’un tableau de toutes les familles (avec une partie ou la totalité des sous-familles), les principaux sites internet ainsi qu’une bibliographie sélective actualisée. Cet ouvrage présente 1 848 pages, dont 542 planches et 5 000 illustrations. Il est disponible en version papier et pdf sur le site des Éditions Museo et Quae. 
Ce livre, c'est l'histoire d'un chasseur qui adore sa chienne, et c'est aussi celle d'une chienne qui adore son chasseur. Entre ces deux-là, il y a une complicité hors norme, une compréhension de tous les instants. Tous les chasseurs vous diront qu'ils ont eu, une fois dans leur vie, un chien exceptionnel. Mais ce qui est encore plus exceptionnel, c’est que ce chien en vienne à proposer au chasseur de coécrire un livre sur les sujets qui les passionnent. Des histoires de chasse bien évidemment, mais aussi d'autres qui font le bonheur de nos existences. Le chasseur a d'abord renâclé, mais, devant l'insistance de sa chienne, il a accepté de mettre la main à la pâte, ou plutôt… à la patte. Le résultat a de la gueule, puisque du maître de fanfare Henri Gaudon, au fantôme de Guy de Maupassant, en passant par le recteur de l'Université de Nicheland, dans le Doglahoma, et le célèbre dresseur canin Marc Laraie, tous vous le confirmeront : ce livre, préfacé par Willy Schraen et illustré par des dessins et aquarelles de Dominique Pizon s’il vous plait, a vraiment du chien ! 
Asséchées, industrialisées, vulnérables aux incendies et aux attaques de parasites, les forêts françaises sont en danger. Un péril auquel l’État, responsable de la faillite de l’ONF, ne répond guère. Pourtant, montrent les auteurs, une autre sylviculture est possible… À l’heure où les enjeux environnementaux et la protection de la biodiversité sont plus que jamais d’actualité, l’État a progressivement abandonné la forêt française aux seuls intérêts privés. En témoignent la faillite de l’ONF et son démantèlement organisé pour des raisons budgétaires. Au fil d’une enquête inédite et très documentée, les auteurs dénoncent les mécanismes à l’œuvre dans la fragilisation de nos forêts, et la responsabilité de nos dirigeants, qui ont fait le choix du profit à tout prix, plutôt que de la préservation de ce bien commun. Ils montrent aussi qu’une autre sylviculture, inspirée des processus naturels, est possible pour inventer les forêts de demain. Les auteurs : Thierry Gadault est journaliste d’investigation indépendant, et Hugues Demeude est enquêteur et réalisateur de documentaires sur des thématiques société et environnement.