Les faits divers

- Alpes-Maritimes : un accident s’est produit le dimanche 10 décembre, vers midi, dans une zone difficile d’accès de la commune de Biot. Un septuagénaire a été gravement blessé par arme à feu lors d’une battue. Le coup serait parti de sa propre arme. Les sauveteurs du Sdis des Alpes-Maritimes sont intervenus pour dégager la zone et prodiguer les premiers soins sur place, puis le blessé a été héliporté par l’appareil de la Sécurité civile, vers le centre hospitalier Pasteur, à Nice.

- Drôme : Un vol peu ordinaire s’est produit le vendredi 8 décembre, dans le village de Montélier, à proximité de Valence. L’objet du larcin : un hippopotame en bronze, installé depuis 2004 sur l’esplanade de la mairie, œuvre du sculpteur Christian Maas. La commune a publié un avis de recherche sur Facebook et les gendarmes ont mené les premières constatations qui leur ont permis de retrouver la sculpture, abandonnée au parc de Lorient, à Montéléger, à une quinzaine de kilomètres du lieu de son enlèvement. L’œuvre d’art était… « pucée ».

- Indre et Loire : mardi dernier, lors d’une partie de chasse, un homme est tombé dans la rivière, à Genillé. La tête à l’envers, les pieds dans l’Indrois, il a été secouru par deux de ses collègues qui ont appelé les pompiers, et les gendarmes pour les vérifications d'usage. En cause les fortes pluies qui ont fait monter le niveau de la rivière, masquant ainsi les cuvettes du terrain. Plus de peur que de mal pour cet incident qui n’a pas fait de blessé.

- Hérault : un chasseur âgé de 80 ans, accompagné de son chien, s’est égaré mercredi dernier en soirée, à Cazilhac, près de Ganges. L'alerte a été donnée vers 20 h auprès des gendarmes de la compagnie de Lodève, qui ont déclenché les recherches qui se sont poursuivies toute la nuit. Le chasseur a finalement été retrouvé le lendemain matin, sain et sauf avec son chien, sur le territoire du petit village voisin de Gorniès, à quelques kilomètres de son point de départ.

- Haute-Garonne : les sangliers s’enhardissent et les riverains se plaignent des dégâts. Certes, c’est dérangeant, mais il faut rappeler qu’en 2021, lors d’une grande campagne anti-chasse, des municipalités, soutenues par quelques écolos et l’ASPAS, interdisaient les battues et déclaraient triomphants : « C’est une victoire pour nous et pour les sangliers. C’est exceptionnel d’avoir pu faire retirer un tel arrêté, et nous allons travailler en collaboration pour que tout le monde y trouve son compte, habitants comme sangliers… » déclarait le délégué de l’ASPAS de Haute-Garonne. Même son de cloche chez un adjoint au maire d’une localité proche de Toulouse qui ajoutait : « Nous nous sommes mis d’accord pour effectuer ensemble une visite du bois communal et voir ce qu’il était possible de faire pour améliorer la cohabitation avec les quelques sangliers qui s'y trouvent… »... et maintenant nourris aux petits légumes frais des jardins. En cas de dégâts de sangliers, les jardiniers amateurs peuvent s’adresser à l’ASPAS…

- Meuse : une collision avec un sanglier s’est produite vendredi, sur la D 603, sur le territoire d’Eix, au sommet de la « côte d’Étain », en direction de Longwy depuis Verdun. L’automobiliste, âgé d’une vingtaine d’années, légèrement blessé, a été pris en charge par les pompiers du centre de secours de Verdun. Quant au suidé, blessé, il a été euthanasié par un lieutenant de louveterie, appelé par les gendarmes.

- Hautes-Alpes : samedi matin, les agents de l’OFB ont découvert le corps d'un canidé sur le bas-côté de la RN 94, aux abords de Saint-Martin-de-Queyrières. Les agents ont confirmé que l'animal était bien un loup, probablement tué par un véhicule. Des examens complémentaires sont en cours.

- Vaucluse : autre affaire de loup, samedi matin également, quand un habitant de Bollène a constaté que sa chienne malinoise était morte, probablement victime d’un loup, avec de sanglantes traces à la gorge. Une expertise est en cours afin de déterminer qui est à l'origine de cette mortelle attaque. 

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Les faits divers de la semaine

- Gironde : mardi 31 octobre, les sapeurs-pompiers sont intervenus au lieu-dit Peybaron, à Saint-Laurent-Médoc (Gironde) après qu'un cerf se soit introduit dans une maison, occasionnant de gros dégâts. Les propriétaires ont alerté les secours vers 14 heures, quand ils ont vu l’animal qui cassait tout sur son passage. Personne ne sait comment le cervidé s’est retrouvé dans cette habitation, située au cœur d’une zone forestière dans le parc naturel régional du Médoc. Pour limiter les risques, les pompiers ont été aidés par un vétérinaire mandé sur les lieux pour endormir le cervidé, afin de le neutraliser. Anesthésié, l’animal s’est réveillé en pleine nature trois heures plus tard…

- Rhône : des chasseurs sont intervenus, le mercredi 1er novembre, à la demande d’habitants de Charly, qui ne supportent plus de voir leurs jardins sans cesse retournés. Une battue a donc été déclenchée par l’équipe de 8 chasseurs et de 2 traqueurs. La première enceinte était vide, mais la deuxième renfermait un beau quartannier, rapidement abattu. Sur la bascule, il accusait le poids de 131 kg. Malheureusement, lors de la courte bagarre avec les chiens à la levée du ferme, l'un d'entre eux a été tué par le sanglier. (Photo Société de chasse de Charly). 

- Drôme : excédé par le bruit d’une battue organisée par l’ACCA de Mirmande, le 28 octobre dernier, un riverain a, de colère, tué un chien appartenant à un rabatteur. « Je regrette mon geste » a déclaré l’auteur du tir volontaire, tentant d’expliquer sa malheureuse impulsion, et ajoutant : « J’aurai préféré que cela se passe autrement… ». Plainte a été déposée par le propriétaire du chien, et une procédure est en cours.

- Puy de Dôme : le mercredi 1er novembre, vers 14 heures, un jeune homme de 21 ans était à la chasse à la palombe avec son père quand il a été victime d’un accident de chasse. Alors qu’il marchait, son fusil de calibre 12 aurait glissé de son épaule et, voulant le rattraper, il aurait appuyé sur la détente. Le coup est parti le blessant à un pied. Transporté par son père auprès des sapeurs-pompiers de Murol où il a reçu les premiers soins, les secouristes l’ont ensuite conduit à l’hôpital d’Issoire. Les gendarmes de la Communauté de brigades d’Issoire ont procédé aux vérifications d’usage.

- Haute-Garonne : les pompiers ont été appelés, dans la nuit du samedi 28 octobre, à Saint-Jory où une cabane de chasse était en feu. Les premières constatations faisaient état d’une effraction et d’une tentative de cambriolage, avant que l’incendie volontaire ne soit déclenché. Plainte a été déposée et une enquête est en cours.

- Oise : lors d’une sortie de chasse au petit gibier, un des participant a été légèrement blessé. L’incident s’est passé à Amblainville. Une enquête pour blessures involontaires a été ouverte par le parquet de Beauvais.

- Pyrénées Orientales : le samedi 4 novembre, en soirée, deux véhicules qui circulaient sur la route départementale 914, près d’Argelès sur Mer, ont percuté une compagnie de sangliers, en vadrouille sur la chaussée. Selon les secours dépêchés sur place, un automobiliste a été légèrement blessé et transporté au Centre hospitalier de Perpignan, alors que gisaient sur le lieu de la collision, quatre sangliers tués à la suite du choc. Un fourgon de secours routier et deux ambulances ont été mobilisés. 

- Hérault : samedi 4 novembre également, un chasseur, dans des circonstances qui demeurent à élucider, a été blessé, probablement chargé par un sanglier, retrouvé abattu à ses côtés. La victime en arrêt cardiovasculaire, avec une grave plaie à la cuisse, a été prise en charge par le Smur avant d’être héliportée vers l'hôpital Lapeyronie à Montpellier, où elle a été opérée dans la nuit. Malheureusement, le chasseur n’a pas survécu. Une enquête conjointe est menée par l'OFB et la Police nationale du commissariat de Béziers, a déclaré le président de la FDC, Max Alliès. Hier dimanche, les chasseurs de la battue de La Caumette étaient auditionnés par les enquêteurs.

- Ariège : en fin de matinée, hier dimanche 5 novembre 2023, un homme âgé de 53 ans, a eu un grave accident de chasse dans le secteur de Fabas. Il était presque midi quand il a glissé avec son fusil chargé à la main. Dans sa chute, le coup est parti et le chasseur a reçu son propre projectile dans le ventre. Rapidement dépêchés sur place, les sapeurs-pompiers ont prodigué les premiers soins au blessé avant qu’il ne soit héliporté en direction de Purpan à Toulouse (Haute-Garonne). Grièvement blessé, les jours de l'Ariègeois ne seraient toutefois pas en danger. Une enquête de gendarmerie est en cours pour déterminer les causes exactes de cet accident.

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