Ces munitions, dont les plus anciens chasseurs connaissent bien leur limite létale, sont considérées contraires à l'éthique de la chasse pour plusieurs raisons. D’une part, par leur composition : un empilage de plombs (9, 12, 15, 17, 21 ou 28) regroupés dans un étui. Lorsqu'une cartouche est tirée, les plombs se dispersent dans différentes directions, augmentant ainsi les chances de toucher la cible. Mais, compte tenu de leur masse et de leur vitesse à l’impact, aucun d’eux n’est en mesure de causer la mort par inhibition, mais seulement par blessures multiples pour les projectiles qui touchent la cible. Étant donné qu'ils se dispersent dès qu’ils ne sont plus « tenus » par l’étui, il est fréquent qu'ils finissent dans des parties non vitales de l'animal, entraînant des blessures sévères, mais non mortelles. Cela peut causer une souffrance prolongée suivie d’une agonie trop longue et inutile pour l'animal chassé, ce qui est contraire aux principes éthiques de la chasse. Pour ces raisons, de nombreux chasseurs et organismes de conservation déconseillent d’utiliser ces munitions, interdites depuis la fin des années 1970, et préconisent plutôt l'utilisation de munitions plus précises et létales, qui permettent une chasse responsable et respectueuse.