Comprendre comment les blessures affectent le métabolisme est important, étant donné le rôle central qu’il joue dans l'écologie. La concordance générale entre les prédictions et les données acquises jusqu’à présent dans ce domaine, suggère que les réponses métaboliques aux blessures sont adaptatives, mais que ces réponses sont façonnées par des facteurs complexes et souvent aggravants. 
Toute augmentation du taux métabolique qui survient à la suite d’une blessure doit être alimentée en énergie, nécessaire à la cicatrisation des plaies et aux processus associés, souvent par la mobilisation et la dégradation des réserves. Cette nécessité peut mortellement se compliquer, si le préjudice entraîne la perte directe et totale de ce stock d’énergie. Des études, portant sur les réponses physiologiques des animaux aux blessures, n’ont pris en compte cette possibilité que pour quelques espèces, en général les plus sujettes à risques (espèces sauvages chassables, espèces domestiques de travail). Dans leur conclusion, les chercheurs précisent que : « Une blessure, quelle qu’elle soit, entraîne une mobilisation d'énergie par des changements dans la teneur en glucose, en lipides et en protéines. C’est principalement cette diminution de la teneur en lipides, au cours de la période de régénération, qui entraine la réduction de la graisse corporelle du sujet atteint, et ce pour plusieurs mois. La vitesse et l’ampleur de la consommation d’énergie suggèrent donc que les blessures ont rapidement des conséquences sur le fonctionnement de l’animal dans son ensemble, et il reste encore beaucoup à comprendre sur les changements métaboliques induits par une blessure, soulignant la nécessité d'une recherche intégrative sur ce sujet… ».
Balistique de but… pour gagner en efficacité
                        
                    
Il s’agit donc de gérer l’abondance, et ça, volontairement chez certains adjudicataires, ou involontairement dans des petites sociétés en mal de recrutement, on peine à le faire… Si chaque tireur retire une satisfaction légitime à se prouver qu’il ne figure pas parmi les mauvais, à la chasse, il ne faut pas confondre le plaisir du tir avec le plaisir, malsain et à proscrire, de tuer un animal. La société moderne, qui s’est écartée de la nature, ne comprend plus que le chasseur puisse maintenir avec elle des liens privilégiés et connaître des plaisirs, dont le tir, partie infime de l’acte de chasse, a pour but de mettre fin à une vie.
 Comment peut-on prendre du plaisir à tuer des animaux interrogent les anti-chasse extrémistes, jamais ou rarement préoccupés par la gestion de la faune sauvage et la sauvegarde d’un patrimoine commun, la forêt. Eviter le surnombre ou la disparition du petit ou grand gibier reste confié aux seuls chasseurs, qui peuvent trouver dans cette activité une source de contentement. Dans un univers où tout tend à éliminer l’arme à feu individuelle, il est naïf de croire que le chasseur la détient, et en use à l’envi. Le tir, avec une arme à feu ou un arc, est une notion qui va de pair avec l’expérience, l’adresse et l’habileté. Tuer un animal n’est pas une fin en soi, mais une étape vers les objectifs à atteindre, de plus en plus fixés aujourd’hui par des plans de chasse. La seule constante à la chasse doit donc être le comportement du chasseur, seul au milieu d’un monde d’impressions, de bruits, d’odeurs, de mouvements, dans lequel le plaisir du tir, paradoxalement, est parfois celui de ne pas tirer. Ce plaisir est celui qu’il est agréable de partager, dans le cadre des règlements et des consignes, et toujours dans le souci de la sécurité. Une arme de chasse est destinée à tuer, pas à blesser. A la chasse, le tir ne relève donc pas de l’exploit sportif, et la satisfaction que l’on peut en retirer est celle d’avoir placé une bonne balle, après s’être donné toutes les chances de tuer net.
Les tireurs placés en plaine mais en lisière du bois, ont souvent un temps de retard sur les animaux débuchant. Dans ces conditions, la visée ne devient effective qu'après un parcours conséquent de ces derniers à découvert, occasionnant souvent ces blessures basses, pas toujours constatées lors du tir, laissant des animaux blessés sur le terrain, sans intervention de recherche programmée. En revanche, les blessures hautes des membres, fractures de l'omoplate, de l'épiphyse proximale de l'humérus au membre antérieur, du fémur au membre postérieur, ralentissent, voire immobilisent très vite l'animal, d'autant que ces blessures s'incrustent la plupart du temps en profondeur, dans l'entrée de la poitrine ou dans le bassin. Un grand cerf ou un lourd quartanier est pratiquement condamné à l'immobilité par une telle blessure, dès lors qu'une épaule ou une cuisse est très fracturée. Cela permet, toutes les mesures de sécurité ayant été prises, d’intervenir rapidement pour écourter l'agonie d'un animal. 
Au début des années 2000, la pointe souple et la pointe à flèche faisaient leur apparition sur le marché. Elles ont rapidement conquis un grand nombre de chasseurs qui les trouvaient plus efficaces, car plus résistantes, elles conservaient leur poids, en particulier à courte portée. Puis, en 2004, les fabricants de balles de Speer à Lewiston, dans l'Idaho, une société sœur de Federal Premium, franchissaient une nouvelle étape en fusionnant le noyau et la gaine de manière électrochimique, au niveau moléculaire par placage au cuivre. 
Ce procédé a rendu les balles encore plus résistantes et plus concentriques, ce qui a permis d'augmenter notablement leur précision. Partant d’un noyau de plomb en forme de pilule, il est plongé dans un bain de cuivre, et stimulé par des produits chimiques et les impulsions électriques, le cuivre adhère au plomb, comme s'il n'en formait qu'un. La balle est ensuite martelée pour lui donner sa forme définitive. Depuis, les pratiques ont changé dans le monde de la chasse et avec l’arrivée des nouveaux mécanismes, des détentes, des canons, des propulseurs et des optiques améliorés, les chasseurs, particulièrement en chasse individuelle, peuvent tirer plus loin, tout en restant très précis. Il fallait donc que les balles suivent ces progrès techniques. Les ingénieurs ont travaillé l’aérodynamisme des projectiles, pour tendre un peu plus la trajectoire et booster ainsi l'énergie à longue portée. C’est ainsi qu’ils ont constaté que les pointes en polymère augmentaient les performances des balles, en réduisant la traînée tout en améliorant leur coefficient balistique. 
Si l’appui contre un arbre constitue la manière la plus simple de stabiliser son tir, il est toujours possible de tailler une canne de pirsch sur place, en évitant d'enlever l'écorce du bois et en limitant la visibilité de la taille des extrémités de la fourche. Le plus simple est encore que les biseaux de coupe soient face au chasseur. Ensuite, il suffira de frotter les parties blanches avec de la terre ou tout simplement de l’humus de la forêt, pour limiter considérablement leur visibilité. 
Un autre accessoire peut être très utile, le sac à dos posé sur une souche ou sur un rocher. Il permettra une bonne stabilité du tir, tout en limitant les vibrations parasites que l'on peut rencontrer en appuyant le fût de son arme sur une surface dure. Rappelons que l'appui du canon directement sur une canne, un sac ou un rocher, est le plus sûr moyen de manquer sa cible, pour cause de perturbation des vibrations du canon, qui engendre un tir aberrant. Dans la panoplie des moyens d'appui, nous avons également le bipied fixé à l'avant de la crosse de la carabine. Il est clair que si le canon n'est pas parfaitement flottant, le tir avec le bipied ne sera d'aucun secours et engendrera un tir fantasque, dans la mesure où il produira le même effet qu'un appui direct du canon sur un corps dur. Voici donc quelques pistes qui devraient vous permettre de réaliser de bons tirs… 
La sueur en fait partie. Vous avez déjà dû remarquer que tous les bibelots en laiton voient leur brillance initiale se transformer en une apparence terne, après avoir été manipulés sans précaution. 
Il en est de même pour des cartouches qui ont stagné dans une cartouchière en cuir. Si, en outre, elle est humide, les sels qui ont servi au tannage du cuir vont se dissoudre et se répandre à la surface des douilles. Le résultat ne se fera pas attendre, elles se couvriront d’un sel du plus beau bleu vert qui ne favorisera pas le chargement de la carabine, notamment si c’est une semi-automatique. Si on laisse le processus se développer, la douille peut même se percer, auquel cas le tir risque de s’accompagner d’un beau reflux de gaz vers l’arrière. L’oxydation de la douille peut aussi s’accompagner de celle de la balle. A priori, ça ne remettra pas en cause les qualités balistiques du projectile, tout du moins pour le tir aux distances habituelles de battue, c’est-à-dire une quarantaine de mètres. Mais il n’en sera pas de même si le tir du sanglier doit se faire à des distances plus longues…




Mais cela se révéla impossible, car aujourd’hui encore, aucune théorie physique ne permet de prévoir avec certitude le comportement d’un projectile dans le corps d’un animal. Après la guerre de 14/18, le général Journée, l’un des précurseurs de la balistique moderne, a établi un rapport entre l'énergie et la puissance destructrice des projectiles, dans son ouvrage « Tir des fusils de chasse », paru chez Gauthier-Villars en 1920. Il avança l'idée d'un indice de pénétration des projectiles dans les parties molles des animaux, sensiblement proportionnel à leur énergie cinétique par unité de surface. Ce que l’on sait sur les munitions c’est que, à énergie égale, les impacts de deux projectiles de calibres différents, ne produiront pas les mêmes effets. Plus récemment, des travaux expérimentaux sur l’efficacité des projectiles de chasse, ont montré l’importance primordiale de la masse et de la vitesse…
Premier point, si vous utilisez un dissolvant cuivre, n’utilisez pas de brosses à brins de cuivre qui seraient attaqués par le produit. Servez-vous plutôt de brosses en nylon. 
Deuxième point, avant de passer le premier écouvillon, ou brosse, dans le canon, assurez-vous que la canne est suffisamment longue pour le(la) pousser hors de la bouche. Les écouvillons ne sont pas faits pour s’inverser à l’intérieur. Une tige monobloc à rotation libre, en acier nu ou recouverte de polymère, est préférable aux tiges en aluminium en trois parties, qui ne s'accouplent pas toujours parfaitement, et peuvent causer des dommages. Troisième point : jetez les brosses dont les poils sont en lambeaux, car ils permettent au noyau en acier de gratter les rayures. Cela étant fait, il faut savoir que les balles en cuivre massif et les balles en plomb avec des gaines en cuivre pur, laissent des dépôts plus tenaces. Les taches vertes ou bleues sur les patchs témoignent d'un encrassement. S'il résiste au brossage, les solvants sans ammoniaque pourront l’éliminer après trempage. En revanche, si le solvant est riche en ammoniaque, il ne devra pas rester plus de deux ou trois minutes dans le canon. Cette opération terminée, vous pourrez passer à la finition, avec un chiffon doux et sec qui récupérera les infimes particules résiduelles dans le canon, et surtout sans aucun produit gras... sauf si l'arme est destinée à être remisée pendant un long temps. 
Le seul moyen d'arrêter un animal ayant acquis, au fil des années, une aptitude à la course sur quatre membres, est donc d'interrompre la conduction nerveuse (cerveau-membres). 
La seule balle réellement immobilisante est donc celle qui sectionne la moelle épinière en position haute, cervicale ou thoracique, dont la conséquence immédiate est la suppression de la mobilité et de la douleur en aval. Bien qu’elle ne soit pas mortelle, cette balle fait chuter instantanément l'animal d'un bloc, le privant de toute action motrice. Plus elle sera située haute dans le canal rachidien, plus le coma sera profond, mais la victime devra être achevée, n'ayant plus aucun moyen physique de se rebeller ou de fuir. Cette balle est assez fréquente, puisque la zone à atteindre sur un gibier de profil est assez étendue en longueur, allant de la tête jusqu'au bassin. Faut-il la rechercher ? Pas spécialement, car si la zone est longue, elle est aussi étroite. La balle idéalement placée reste donc la balle qui touche derrière l’épaule, immobilisante si elle est haute, mortelle car de cœur si elle est plus basse.
Partons donc de ce constat : la température du canon d'une arme à feu augmente nécessairement pendant une séance d’entraînement ou de réglage au stand, et, accessoirement, en situation intense de chasse. D'où la question : la chaleur dégagée par le canon est-elle suffisamment importante pour être la cause indirecte d'une mauvaise visée ? Sur le terrain, en situation de chasse, il n'y a pas de tir automatique. En régime de feu, avec une carabine à réarmement manuel, le nombre de tirs consécutifs est au maximum égal à 5 (4+1), avec une arme semi-automatique, il sera égal à 3 (2+1), et pour les carabines express, il sera de 2 coups. Ces tirs de chasse, relativement espacés dans le temps, nécessitent rarement de refroidir l'arme, sauf en cas de fonctionnement anormal. Cependant, au stand de tir, lors du réglage de l'arme ou à l'entraînement, le phénomène d'échauffement du canon et de ses organes annexes est possible…
Il faut savoir que la chevrotine actuelle en calibre 12, 9 graines, peut atteindre la distance de 800 m selon un angle favorable et tuer à 300 m après un ricochet. On connait malheureusement des cas. L’effet létal sur le sanglier est considérable car le projectile éclate à l’intérieur de son corps. Des chasseurs ont favorablement expérimenté mon invention et certains ont constaté qu’une seule graine peut mettre à mal un sanglier de 80 kg, au point que ce dernier reste sur place et n’est pas perdu… ». Tant d’enthousiasme de la part de l’inventeur est bien légitime, mais quand il nous dit que : « Les tests de la chevrotine normale sur le terrain de chasse, comme sur le banc d’essais de Saint-Étienne, démontrent la dangerosité de cette dernière... et que comparativement, la chevrotine prototype ne présente pas les mêmes dangers concernant les ricochets, et se révèle plus efficace sur le sanglier. Elle protège les chasseurs, les chiens et les promeneurs, contrairement à la chevrotine normale qui peut tuer, et a déjà tué à 300 et 400 m, et à la balle qui peut tuer, et a déjà tué à 2 et 3 km. La chevrotine prototype représente bien une alternative indispensable à la balle et à la chevrotine actuelle… » on reste dubitatif. Un peu de scepticisme ne nuira donc pas au débat que cette munition ne manquera pas de créer puisqu’elle remet en cause les notions d'énergie cinétique (Wilhelm von Leibniz et Johann Bernoulli), et la quantité de mouvement (Descartes et Newton). Hormis l’aveu de la dangerosité des chevrotines « normales », que nous ne cessons de dénoncer, et l’incapacité de ces plombs, compte tenu de leur masse et de leur vitesse à l’impact, de causer la mort par inhibition, mais seulement par blessures multiples pour ceux qui touchent la cible, attendons de voir, sur le terrain, les résultats, puisque cette nouvelle munition devrait être prochainement commercialisée par la Société SAS Shoot Hunting Outdoor (Jocker).
Elles sont souvent la conséquence de tirs de longueur, notamment en plaine et dans les découverts, où les distances sont plus difficilement appréciées qu’en sous-bois. Les balles lourdes, utilisées en battues, plongent rapidement vers le sol au-delà de la DRO, augmentant ainsi le risque de blessures basses. Les tireurs placés en lisière du bois et qui peuvent tirer en plaine, ont souvent un temps de retard sur les animaux débuchant. Dans ces conditions, la visée ne devient effective qu'après un parcours conséquent de ces derniers à découvert. Les blessures hautes des membres, fractures de l'omoplate, de l'épiphyse proximale de l'humérus au membre antérieur, du fémur au membre postérieur, ralentissent, voire immobilisent très vite l'animal, d'autant que ces blessures s'incrustent la plupart du temps en profondeur, dans l'entrée de la poitrine ou dans le bassin. Un grand cerf ou un lourd sanglier est pratiquement condamné à l'immobilité par une telle blessure, dès lors qu'une épaule ou une cuisse est très fracturée. Quant aux balles basses qui touchent les extrémités des membres (onglons), elles sont très douloureuses et arrêtent rapidement un gibier de grand poids. L'animal, non poursuivi, cherchera rapidement une reposée. Comme chez les humains, l'innervation sensitive des extrémités des membres est particulièrement conséquente, d'où cette sensibilité exacerbée à la douleur, lors d’une atteinte. Néanmoins, la blessure étant peu invalidante, le blessé pourra prendre un grand parti dès le moindre soupçon de poursuite, pour n'être, la plupart du temps, jamais retrouvé. De nombreux sangliers tués sont porteurs de lésions bien cicatrisées des extrémités des membres, et malgré ce handicap, se comportaient normalement dans les compagnies, posant au sol sorte de tampon de peau élastique et dur.