Armurerie Richard

Influences des conditions atmosphériques sur le vol des projectiles de grande chasse…

Au cours de la saison de chasse en battue, en général de septembre à février, les températures oscillent considérablement. Parfois chaudes en début de saison, elles plongent bien en dessous du 0° en janvier et février. Et durant ces deux mois, elles peuvent même, au cours de la journée, subir des écarts importants, avec les variations correspondantes de la pression atmosphérique et de l'hygrométrie. Faut-il s'en préoccuper et modifier les paramètres initiaux de réglage d’une carabine ? Pour y répondre, nous allons chiffrer les conséquences des variations de l'atmosphère terrestre sur le résultat final d'un tir. Les données balistiques fournies par les fabricants de munitions sont ordinairement basées sur une atmosphère dite standard, au niveau moyen de la mer. En Europe, c’est un air sec à 15° C, sous une pression barométrique de 1013,25 hPa. Aux Etats-Unis et îles britanniques, la température est de 59° F (15° C) sous une pression de 29,53 in Hg (750 mm Hg ou 999,92 hPa) et un taux d’humidité relative de 78%. Bien entendu, ces conditions normalisées sont utilisées comme référence, ce qui permet de comparer les performances aérodynamiques des munitions entre elles, ou lorsque les circonstances atmosphériques réelles ne sont pas connues.

[ LIRE LA SUITE... ]

Tir de chasse : jusqu’où peut aller une balle ?

Que la balle soit de gros, ou de petit calibre, la forme générale de la trajectoire reste la même. Ce qui diffère fondamentalement, c’est la vitesse à laquelle on expédie le projectile, et par voie de conséquence, sa portée finale. Si on est, en général, aux alentours de 500 m/s avec une munition pour arme lisse, on peut dépasser allègrement les 1 000 m/s avec certaines balles Short Magnum. Il est donc tout à fait naturel, et légitime, de se poser des questions sur la portée des projectiles lancés dans ces conditions. Mais, mettons de suite un bémol : l’accroissement de la portée n’est pas proportionnel à celui de la vitesse. Ce serait trop simple…

[ LIRE LA SUITE... ]

Chasse du brocard : les balles immobilisantes

Par définition, elles stoppent net l'animal lors de l'impact. Mais, en dehors de la balle d'encéphale, à la fois immobilisante et mortelle, aucune d'entre elles ne provoquent simultanément la mort. Le seul moyen d'arrêter un animal ayant acquis, au fil des années, une aptitude à la course sur quatre membres, est donc d'interrompre la conduction nerveuse (cerveau-membres). La seule balle réellement immobilisante est donc celle qui sectionne la moelle épinière en position haute, cervicale ou thoracique, dont la conséquence immédiate est la suppression de la mobilité et de la douleur en aval. Bien qu’elle ne soit pas mortelle, cette balle fait chuter instantanément l'animal d'un bloc, le privant de toute action motrice. Plus elle sera située haute dans le canal rachidien, plus le coma sera profond, mais la victime devra être achevée, n'ayant plus aucun moyen physique de se rebeller ou de fuir. Cette balle est assez fréquente, puisque la zone à atteindre sur un gibier de profil est assez étendue en longueur, allant de la tête jusqu'au bassin. Faut-il la rechercher ? Pas spécialement, car si la zone est longue, elle est aussi étroite. La balle idéalement placée reste donc la balle qui touche derrière l’épaule, immobilisante si elle est haute, mortelle car de cœur si elle est plus basse.

Balles TPM-C : 100% françaises !

Créée en 1911 par Jules Plubeau, la « Société Plubeau » a fabriqué, pendant plus d’un siècle, des pièces métalliques décolletées pour les domaines du ferroviaire, de l’hydraulique et du médical. En 2015, Olivier Lacreuse, gérant de la SAS, décida de créer la marque TPM, et se lança dans la conception de projectiles monométalliques pour le tir longue distance. La qualité des produits élaborés dans le Territoire de Belfort fut vite reconnue, et elle prit le dessus sur l’activité historique de la société. En 2020, avec la mise sur le marché de jeux d’outils pour le rechargement, et de projectiles de chasse, la société ne proposa plus que ses propres produits, innovants et en évolution permanente, dont les nouvelles balles de la gamme « C », destinées à la chasse du grand gibier…

[ LIRE LA SUITE... ]

Chasse du brocard : comment utiliser au mieux la trajectoire des projectiles

On sait que la trajectoire d’une balle tirée d’une carabine n’est pas rectiligne. Cette balle, tant qu’elle est dans le canon, est soumise sur son arrière à la pression des gaz de combustion de la poudre, et, sur son avant, à la résistance de l’air. Cette force contraire au déplacement du projectile se manifeste dès le début de son mouvement, et non à partir de la sortie du canon, comme beaucoup le supposent. Puis, dès qu’il sort du canon, l’ensemble des forces qui agissent sur lui se modifie. C’est la fin de la poussée due aux gaz, mais c’est en même temps l’apparition du phénomène de pesanteur, puisque son axe de déplacement n’est plus imposé par la rectitude du canon. La balle est alors soumise à une force qui l’entraîne en direction du sol, et à une décélération due à la résistance de l’air…

[ LIRE LA SUITE... ]

« Trijicon » dorénavant distribué par Ammotec

Pour le marché civil français, Ammotec vient d’annoncer qu’il était désormais le distributeur exclusif de « Trijicon », la marque d’optiques américaine fondée en 1981 par Glyn Bindon, un passionné de tir et d'optique. Et c’est en 1986 qu’il eut l’idée qui amena la création du légendaire ACOG. Le prototype fonctionnel et sans batterie fut construit avec l'aide d’un ami propriétaire d’une unité d’usinage et Glyn Bindon y intégra du tritium pour fournir un réticule rouge la nuit. En 1987, cet appareil révolutionnaire fut présenté au monde entier et lui donna le nom de Trijicon (tri pour tritium, icon pour icone et un « j » ajouté pour créer trois points). Aujourd’hui, Trijicon propose une gamme de produits fabriqués entièrement aux Etats Unis, garantissant une qualité irréprochable pour des produits dont la durée de vie n’est plus à démontrer. Quant à Ammotec France, la société vous propose dans son catalogue 2023-2024 sa sélection de points rouges pour armes de poing, carabines de tir sportif semi-automatiques et lunettes de tir pour le tir dynamique et de longue distance.

Contrôlez vos optiques de visée

La vérification du réglage d’une optique, avant chaque saison de chasse, est une nécessité. Pour le faire dans les meilleures conditions possibles, le mieux est de vous rendre sur un stand de tir homologué, ce qui garantit les conditions de sécurité indispensables. Afin d’avoir la meilleure stabilité possible, munissez-vous d’un chevalet de tir, et pour la cible, bannissez la boite de conserve ou la boite à chaussures, et travaillez sur une cible de type « C 50 », que vous trouverez chez votre armurier, et qui convient parfaitement pour des réglages allant de 50 à 300 mètres. Le porte cible a également son importance et un simple tréteau de bricolage fera l’affaire. La cible y sera maintenue au moyen d’agrafes ou de pinces...

[ LIRE LA SUITE... ]

Fusils Fossari : du haut de gamme !

Fossari, qui est une marque de F.A.I.R srl, entreprise située dans la province de Breschia en Italie, est spécialisée dans la fabrication de fusils très haut de gamme, destinés à la pratique de la chasse et du ball-trap. L’idée de la création de cette ligne découlait de la nécessité de concevoir un fusil étudié et conçu pour performeurs, toujours à la recherche du nec plus ultra. Le savoir-faire de la marque répondait donc à leur exigence d'atteindre la performance. Parmi les modèles Fossari, le « Sporting CRX9 » mérite une attention particulière. C’est un fusil de luxe, calibre 12/76, conçu pour la chasse au gros gibier. Sa crosse pistolet permet un épaulement rapide et efficace, et grâce à sa bande de visée large et plate, la prise de mire est quasiment instantanée. Ce fusil est équipé d'un bloc mono détente XBD, système amovible et interchangeable rapidement sans aucun outil spécifique. Les canons de 76 cm sont fabriqués à partir d'un acier tri-alliage pour garantir leur résistance, et sont éprouvés billes acier. Les longs cônes de forçage, conçu sous la nouvelle géométrie XBORES, sont entièrement chromées pour assurer une plus grande durabilité et améliorer la perception du recul. Tous les fusils de la marque sont entièrement personnalisables et évolutifs. Ils sont distribués en France par la SIMAC.

Pour en savoir plus : c’est ICI

Benelli : chasser la sauvagine avec les « M2 » Black et Max7

Certaines chasses nécessitent l'utilisation de fusils semi-automatiques polyvalents, robustes et fiables. Dans cet esprit, Benelli a renouvelé et repensé un semi-automatique de sa gamme, le M2, sur lequel l'attention portée aux différentes fonctions, permet d'utiliser l'arme dans toutes les conditions. Le récepteur a été repensé dans des formes optimisant l'équilibre, et avec son canon et le verrou dans des tons noir mat, il définit un style fort et nouveau. Ce semi-automatique, en calibre 12 et calibre 20, en plus de sa légendaire fiabilité et solidité, doit également une partie de son succès à son esthétique soignée. Côté technique, quelques innovations techniques le propulse en tête des armes de ce type, avec sa fermeture à inertie géométrique typique qui est maintenant devenue synonyme de la marque elle-même. Les assemblages sont conçus en fonction du modèle et de la jauge , mais en même temps, ils sont conceptuellement identiques. Cela se traduit par un chargement plus facile et garantit que le pêne sera toujours correctement fermé. Quant à la cinématique Benelli à verrou rotatif, elle peut recevoir toutes les charges commerciales de cette jauge, à la condition cependant qu'elle émette un seuil minimum d'énergie cinétique qui est, pour le 12/76, de 230 Kgm, ce qui le rend compatible avec toute charge de 28 grammes de plombs.

Pour en savoir plus sur cette arme, c’est ICI

La saison approche : faut-il équiper son arme d’un modérateur de son ?

Evacuons de suite le terme de « silencieux » qui ne concerne pas les modérateurs de son, et prenons en compte le bruit émis lors d'un tir avec une carabine de grande chasse. Il est, selon l’arme et les munitions utilisées, de l’ordre de 130 à 160 décibels. Avec un MDS, il pourra être réduit de 30 à 40 db, ce qui laisse un son qui peut osciller entre 90 et 120 db. Cette baisse est certes significative, mais le bruit résiduel est encore à la limite du seuil toléré. Il est donc évident que l'usage d'un MDS ne dispense pas du port d'un casque protecteur. Côté inconvénients, si cet accessoire pénalise souvent les lignes harmonieuses de nombreuses armes, il en modifie aussi l'équilibre, l'encombrement et le poids, car selon le modèle vissé en bout de canon, il faudra compter entre 250 et 500 g de masse supplémentaire et une quinzaine de cm de plus, en longueur. Si, pour la chasse d'affût ce n'est pas vraiment un problème, en chasse d’approche et en battue, ces modifications se feront sentir rapidement. Ensuite, selon le chargement de la munition employée, un nouveau réglage de l'optique sera nécessaire, car le canon vibrera différemment. Pour ce qui est de la pose d’un MDS sur une arme destinée uniquement à la chasse en battue, il convient, là aussi, d’être très prudent. Le diamètre relativement important d’un MDS nécessite souvent que les optiques de type « point rouge » soient rehaussées, de même que certaines lunettes à montage bas. Enfin, l’arme ainsi équipée d’un MDS aura tendance à « piquer du nez » que certains compensent par un contre-poids fixé au niveau de la crosse… ce qui va encore alourdir la charge totale. Si une arme courte, munie d’un MDS, devient une arme d’encombrement normal, une arme normale deviendra une arme longue, plus lourde et encombrante, donc moins maniable. Cet accessoire peut rendre de grands services mais attention, il peut être également source de contraintes… auxquelles il faut penser avant d'équiper une arme.

Caractéristiques des lunettes de visée

Les conditions de luminosité, quand la lumière d’un sous-bois se fait parcimonieuse, rendent le tir aléatoire. Que ce soit à la chasse en battue ou à l’approche, aux heures extrêmes de la journée, le chasseur recherche en permanence des aides qui rendront son tir plus efficace. Il est donc utile d’installer un dispositif capable de réduire l’adversité. Voyons les mystères de la restitution de la lumière...

 

Hubert Buiron

[ LIRE LA SUITE... ]

Calibres conseillés pour la chasse du brocard, en été

Nous allons nous cantonner, ici, dans des calibres connus, dont les munitions sont aisément disponibles. Animal relativement léger, le chevreuil ne nécessite pas de projectiles surpuissants. Cependant, il faut prendre garde aux petits calibres dont les balles trop légères sont extrêmement sensibles au vent et à la moindre brindille rencontrée sur la trajectoire. Du 5,6 mm (.224) au 7 mm (.284) en passant par les .243, .264, .277, le panel est large dans les calibres et encore plus abondant dans les projectiles. Tentons donc de faire le point et de trier… dans tout ce qui est proposé.

[ LIRE LA SUITE... ]

Comment « désencuivrer » un canon

Si le réglage des organes de visée est essentiel, il ne faut pas négliger l’autre facteur de précision des tirs : le canon. Ce sujet, trop souvent éludé, est pourtant déterminant et particulièrement sensible lorsque l’on envisage de tirer à partir d’une cinquantaine de mètres, ce qui est généralement le cas dans la chasse en battue. Il faut savoir qu’à chaque tir, la prise de rayure du projectile engendre une empreinte sur la chemise de la balle, avec une perte de matière qui, sous la pression formidable qui règne à l’intérieur du canon, va s’incruster dans l’espace existant entre l’épaisseur des rayures et l’âme du canon. Pour que l’étanchéité soit parfaite, il faut que le corps de la balle touche le fond des rayures, ces dernières s’imprimant alors sur la paroi du projectile. Chacun sait également que les rayures engendrent une rotation de la balle destinée à assurer sa stabilité en vol. Sans cela, elle basculerait sur elle-même, après sa sortie du canon. C’est la raison pour laquelle les balles pour armes à canon(s) lisse(s) ont un empennage à l’arrière, pour les stabiliser. Dans les canons rayés, selon le calibre et le pas de rayure, la balle atteint une rotation faramineuse de l’ordre de 200 000 tours/minute, pour assurer sa stabilité gyroscopique. On imagine bien qu’à cette vitesse de rotation, ça laisse des traces… Après un certain nombre de tirs, le fond de gorge des rayures du canon s’encrasse et les empreintes laissées sur le corps de la balle deviennent moins nettes. Il s’ensuit une perte de stabilité, donc une précision moindre, aux effets qui peuvent être très conséquents, même à courte distance...

[ LIRE LA SUITE... ]

Du nouveau chez Verney-Carron

La bonne nouvelle arrive de Saint-Etienne, où, après une période de restructuration, Verney-Carron vient de sortir son nouveau catalogue. « En cette année 2023, nous avons le plaisir de vous présenter notre catalogue 2023 ainsi que les nouveautés qui l'accompagnent. Parmi celles-ci, nous sommes heureux de vous annoncer l'arrivée de notre nouveau fusil semi-automatique à inertie Matrix dans notre gamme Vercar. Nous sommes également fiers de vous présenter nos éditions limitées, disponibles en quantité limitée :

- Linergie Fusion, carabine à réarmement linéaire,

- Speedline Dark Gator : carabine à répétition manuelle système Stop&Go®,

- Sagittaire eXS Jaspé : carabine superposée,

- Sagittaire Black Edition : carabine à répétition manuelle système Stop&Go®,

- Impact NT Edition Forêt : carabine semi-automatique,

- Impact Diamant : carabine linéaire à répétition manuelle.

Pour voir le catalogue Verney-Carron 2023 : c’est ICI