Depuis plusieurs semaines, sur quasiment la totalité du territoire métropolitain, de nombreux signalements de mortalité de chevreuils ont été rapportés. Ce qui distingue cette année par rapport aux précédentes, c'est la proportion significative d’animaux adultes concernés. Bien que certains soient en bon état corporel, la majorité présente des signes de maigreur avancée et un autre constat apparait également : beaucoup de chevrettes adultes ne sont pas suitées. Le réseau SAGIR communique : « Nous n'avons pas encore eu le temps d'analyser en profondeur les données d'Epifaune (qui sont incomplètes), ce qui nous empêcherait de dresser un comparatif avec les années précédentes. Cependant, nous étudions minutieusement les rapports de nécropsie et d'histologie dès leur réception, dans les départements où les alertes ont été émises par l’ITD et la LVD, et où nous avons accompagné le diagnostic. À ce jour, aucune infection sous-jacente majeure, comme la CWD, n’a été identifiée, bien que quelques cas isolés de Metarhizium granulomatis aient été relevés. De même, la FCO et la MHE ont été détectées mais sans impact morbide significatif. Les animaux sont très maigres, mais les réservoirs gastriques sont remplis et un contenu intestinal (diarrhée, bien que non systématique) a été observé, ce qui indique que les animaux continuent à s’alimenter et qu’il n’y a pas de stase digestive…
Faune sauvage : une espèce à découvrir… ou redécouvrir