Du 13 au 15 novembre, la France a accueilli les veneurs du monde entier, mettant en lumière la vitalité et le rayonnement mondial de la vènerie. Cet événement a réuni des participants venus de quatre des cinq continents, témoignant de l’ampleur et de la richesse de cette tradition cynégétique, qui rassemble environ mille équipages et un million de praticiens et sympathisants à travers le monde. Organisée par la Société de Vènerie, en partenariat avec la Fédération Nationale des Chasseurs, cette rencontre internationale s’inscrivait dans le cadre de l’assemblée annuelle de l’International Union of Hunting with Hounds (IUHH).
Les délégués sont arrivés de nombreux pays, dont l’Australie, la Belgique, le Canada, l’Irlande, la Nouvelle-Zélande, le Pakistan, le Portugal, le Royaume-Uni et les États-Unis. L’événement a débuté au Sénat, à l’invitation du sénateur Pierre Cuypers, président du groupe d’étude Chasse et Pêche. La matinée du 13 novembre a été consacrée à une présentation comparative de la vènerie dans chaque pays, mettant en évidence l’adaptabilité des veneurs face aux évolutions sociologiques et à l’urbanisation croissante. L’après-midi a permis de débattre de quatre thèmes majeurs inscrits dans la Charter of the International Union of Hunting with Hounds : la préservation des races de chiens de vènerie, la richesse patrimoniale de la vènerie, les actions à mener auprès des acteurs institutionnels et associatifs, et le bien-être animal. La Fédération des Associations de Chasse Européenne, représentée par le docteur David Scallan, s’est également associée à ces discussions. Les deux journées suivantes se sont déroulées en Touraine, offrant aux participants l’occasion d’assister à des chasses traditionnelles : le vendredi, une chasse au chevreuil avec le Rallye Teillay, et le samedi, une chasse au cerf organisée par le Rallye Touraine en collaboration avec l’équipage Normand Piqu’Hardi, pour la Saint-Hubert. Ces trois jours ont permis aux veneurs de partager expériences et savoir-faire, tout en renforçant les liens internationaux et en projetant des perspectives prometteuses pour l’avenir de la vènerie. La prochaine réunion de l’IUHH se tiendra au Portugal, poursuivant ainsi la dynamique d’échanges et de coopération entre les veneurs du monde entier.
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs

Le Prix de recherche constitue l'une de ses initiatives majeures, offrant aux lauréats une visibilité internationale. Le prix distingue les travaux contribuant à une meilleure compréhension de la gestion durable de la faune sauvage, qu’ils s’inscrivent dans les dimensions économiques, socioculturelles ou écologiques. Les recherches antérieures ont abordé des thématiques variées : gestion des habitats, éthique et histoire de la chasse, approche communautaire de la conservation, gestion durable des ressources halieutiques, ou encore coexistence entre humains et faune sauvage. Aligné sur le plan stratégique du CIC, le prix encourage particulièrement les projets soutenant le Cadre mondial pour la biodiversité. Sont notamment valorisés les sujets portant sur l’utilisation durable, les conflits homme-faune, la lutte contre l’extinction des espèces, la gestion des espèces envahissantes ou encore la contribution des espèces sauvages à la résilience des populations et des paysages. Le lauréat recevra un prix de 750 € et sera invité à présenter ses travaux à l’Assemblée générale 2026 du CIC, qui se tiendra à Vienne du 16 au 19 avril 2026. Le CIC prendra en charge les frais d'inscription, d’hébergement et de voyage préalablement approuvés. Cet événement rassemblera des représentants d’États, des scientifiques, des gestionnaires de terres et d’autres acteurs clés, offrant au gagnant une plateforme privilégiée pour diffuser sa recherche et échanger avec les leaders du secteur. Le concours est ouvert aux étudiants en licence, master ou doctorat âgés de moins de 35 ans, qui peuvent soumettre un projet inédit ou mis à jour. Les candidatures, rédigées en anglais et comprenant un résumé clair des objectifs, méthodes et conclusions, doivent tenir en 3 600 caractères maximum et comporter les informations institutionnelles du candidat. Les dossiers doivent être envoyés à : yo.research@cic-wildlife.org avec pour objet : Prix de recherche 2026 + Nom. Date limite : 18 janvier 2026. Les résultats seront communiqués fin février 2026.
Dans ce contexte, la chasse demeure l’outil principal de régulation, complétée par des mesures écologiques : restauration des habitats, retour progressif de prédateurs et diversification des essences. La gouvernance partagée entre forestiers, chasseurs, collectivités et acteurs locaux est ainsi indispensable pour concilier production de bois, conservation de la biodiversité et adaptation au changement climatique. La gestion durable implique également de maintenir des structures écologiques complexes : bois mort, clairières, sous-bois et mares forestières. Ces éléments accueillent une faune et une flore variées, garantes de la stabilité des écosystèmes. Les connexions paysagères (haies, trames vertes et bleues) permettent aux espèces de circuler et de s’adapter aux mutations climatiques. Sur le plan scientifique, la protection repose sur un suivi rigoureux des dynamiques écologiques : inventaires floristiques et fauniques, imagerie satellite, bio-indicateurs tels que lichens ou coléoptères saproxyliques. Ces données orientent la politique de conservation et les programmes de recherche, qui développent des solutions innovantes : sélection d’essences résistantes, restauration de forêts alluviales, renaturation des sols. Le cadre juridique complète ce dispositif : instruments internationaux et européens comme la Convention sur la diversité biologique, Natura 2000 ou la directive Habitats, et en France, le Code forestier et les pratiques de l’Office national des forêts (ONF), encadrent la gestion durable des forêts publiques et privées. Au-delà de la protection des écosystèmes, la biodiversité forestière rend d’importants services aux sociétés humaines : production de bois et de ressources alimentaires, régulation du climat et de l’eau, conservation du patrimoine culturel, espaces de loisirs et de sensibilisation. En ce sens, elle n’est pas seulement un patrimoine naturel mais un capital stratégique pour l’avenir, où la science, la gestion locale et l’engagement citoyen se rejoignent pour assurer la pérennité des forêts.
Soutenue depuis 2023 par l’Initiative Perpetual Planet de Rolex, ORKCA a déjà acquis et protégé plus de 160 000 hectares, dans la perspective de créer un vaste parc transfrontalier entre la Namibie et l’Afrique du Sud. Le fleuve Orange en serait la colonne vertébrale, reliant zones humides, savanes et terres arides. L’objectif est d’y réintroduire des espèces emblématiques (éléphants, hippopotames, guépards...) et de développer des activités cogérées avec les communautés : écotourisme, agriculture durable, artisanat. Le projet, unique par son ampleur, s’est construit dans des conditions extrêmes : sécheresses prolongées, isolement, lourdeurs administratives et résistances culturelles. « Nous avons introduit une autre vision de la conservation, fondée sur la coopération plutôt que sur l’exclusion », souligne Andreia Pawel. Malgré ces défis, ORKCA a déjà planté un million d’arbres indigènes et créé plus de 1 500 emplois. Une première translocation d’animaux sauvages (oryx, springboks, autruches) a récemment été menée avec le soutien de Rolex, afin d’observer la recolonisation progressive du territoire. L’ONG ambitionne désormais de porter sa surface protégée à un million d’hectares. Pour cela, elle mise sur une stratégie innovante de financement : les crédits biodiversité, qui permettent de valoriser la santé écologique d’un territoire et de vendre ces « crédits » à des acteurs engagés dans la compensation environnementale. Mais la réussite d’ORKCA repose avant tout sur un dialogue inédit avec les communautés Nama, longtemps marginalisées. Ces dernières siègent désormais au conseil consultatif de l’organisation et participent activement à la gouvernance du projet. Des programmes éducatifs visent à former les jeunes à la gestion durable, pour que la conservation devienne une source d’avenir.
L’association dénonce une pratique « cruelle et inefficace », estimant qu’elle ne règle pas durablement le problème et cause des souffrances inutiles aux animaux. L’association appelle la mairie à « mettre fin à ces tirs injustifiés » et à privilégier des alternatives éthiques, telles que la stérilisation ou la distribution de graines contraceptives, déjà expérimentées avec succès dans plusieurs villes françaises. De son côté, la municipalité justifie cette régulation par la nécessité de limiter les nuisances et les risques sanitaires liés à la prolifération des volatiles. L’association a adressé un courrier officiel au maire de Varilhes et envisage d’autres actions pour faire évoluer la politique municipale vers des méthodes non létales de gestion de la faune urbaine... mais n’a pas proposé ses services pour aider au nettoyage.
L’alerte a été donnée en fin de matinée, mobilisant rapidement les sapeurs-pompiers et l’hélicoptère Dragon 2B de la Sécurité civile. La victime a été évacuée vers le centre hospitalier de Corte, où elle a été prise en charge. Son pronostic vital n’est pas engagé, précisent les secours. Selon les premières informations recueillies par le maire de Ghisoni, Don Marc Albertini, le drame serait lié à un tir accidentel : l’un des chasseurs aurait déclenché son arme de manière non maîtrisée, atteignant par erreur son compagnon de chasse. Une enquête a été ouverte afin de déterminer avec précision les circonstances de ce tir et de vérifier le respect des règles de sécurité. Cet incident relance le débat sur la prudence nécessaire lors des chasses collectives, alors que plusieurs accidents similaires ont été signalés en France depuis le début de la saison...
Leur position s’appuie sur plusieurs considérations. Economique d’abord : les armuriers, fabricants de munitions, métallurgistes et artisans constituent une véritable filière d’excellence, représentant des milliers d’emplois dans les territoires ruraux. Une interdiction du plomb sans solution de remplacement viable reviendrait, selon eux, à sacrifier tout un savoir-faire au nom d’un principe de précaution mal compris.
La Fédération nationale des chasseurs (FNC) estime d’ailleurs que le coût de la conversion au « sans plomb » dépasserait le milliard d’euros. Sociale et culturelle ensuite : pour ces deux élus, la chasse symbolise un équilibre entre tradition et nature, et l’atteindre par des décisions technocratiques venues de Bruxelles témoigne d’un mépris envers les sept millions de chasseurs européens. Technique, enfin : les munitions à base d’acier, alternatives actuelles, sont plus dures, modifient la portée des tirs et augmentent les risques de ricochet ou de blessures inutiles pour le gibier. Cependant, si la critique des deux élus vise juste sur le fond, leur position souffre d’un certain manque de nuance. En dénonçant Bruxelles, ils évitent le cœur du débat : le plomb est-il réellement aussi nocif qu’on le prétend ? Les études sont nombreuses, mais leurs conclusions restent contradictoires. Le vrai enjeu n’est pas de refuser toute évolution, mais d’éviter de la subir sans discernement. Une transition raisonnée, fondée sur la recherche, l’expérimentation et l’accompagnement des acteurs de terrain, serait une voie plus juste. Rappelons que : - depuis le 15 février 2023, le plomb est interdit dans les zones humides selon la réglementation européenne ; - une interdiction généralisée à toutes les zones de chasse est envisagée, mais pas encore appliquée ;
Oui, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des espérances. Mais quel projet écologique de long terme réussit du premier coup ? Faut-il rappeler que la réintroduction du bouquetin ou du gypaète barbu a connu, elle aussi, ses revers avant de devenir des succès exemplaires ? Les mêmes qui conspuent aujourd’hui le parc des Ballons des Vosges auraient sans doute crié à l’échec dès la première perte. C’est plus simple que d’apporter un peu d’aide sur le terrain. Et puisqu’il est question d’argent, remettons les chiffres à leur place : 200 000 € ont été investis pour tenter d’enrichir la nature en ramenant un oiseau emblématique de nos forêts. C’est peu, comparé aux dizaines de millions d’euros engloutis pour « gérer » les loups, comprendre indemniser les dégâts, entretenir la bureaucratie, et ruiner les éleveurs. Là, personne ne parle d’échec. Apparemment, quand un prédateur décime les troupeaux, cela s’appelle « biodiversité », mais quand on essaie de sauver un gallinacé forestier, c’est de « l’improvisation permanente ». Cherchez l’erreur ! Le tribunal administratif de Nancy, lui, a tranché : la réintroduction du grand tétras présente un intérêt général suffisant pour justifier sa poursuite. Ce jugement, les associations l’ont oublié aussi vite qu’elles comptent les cadavres. La conservation du grand tétras est un défi, pas une promenade de santé, et ce défi mérite d’être relevé. Ce projet n’est pas un fiasco. C’est une tentative courageuse de réparer un patrimoine naturel que d’autres ont laissé dépérir. Et si, au lieu d’espérer que le bateau coule, certains prenaient enfin une rame ? Peut-être que la nature, elle, s’en porterait mieux.
Pour eux, replanter, relâcher des animaux ou purifier l’eau n’est pas un luxe, mais une nécessité. « La nature est au cœur de notre survie. Si elle s’effondre, nous tombons avec elle », explique Mykhailo Nesterenko, directeur exécutif de Rewilding Ukraine. Depuis 2022, cette organisation et ses partenaires ont réussi à redonner vie à plus de 13 000 hectares de zones humides et de prairies.
Des daims et des marmottes des steppes ont été réintroduits, des hamsters et hiboux grands-ducs ont retrouvé leur habitat, et des plateformes ont été construites pour accueillir les majestueux pélicans dalmates. Dans ces paysages jadis réduits au silence, le bruissement du vent s’accompagne à nouveau de cris d’oiseaux et du pas feutré des animaux sauvages. Mais, derrière ces gestes écologiques, se cache une forme de thérapie collective. Les Ukrainiens qui participent à ces projets y trouvent un ancrage, une manière de lutter contre la peur et la perte. Dans un pays où plus d’un million de soldats et de civils portent les cicatrices invisibles du conflit, la nature devient un refuge intérieur. C’est de cette conviction qu’est née l’initiative « Nature for Veterans »...
Il est des textes si ridicules qu’ils en deviennent inquiétants. Celui du plumitif de service, qui s’improvise psychanalyste, appartient à cette catégorie : un pamphlet déguisé en étude, une bouillie pseudo-scientifique sur « les chasseurs narcissiques et frustrés sexuels ». On croyait les procès d’intention disparus ; les voilà revenus, version radicalisation sociologique helvétique. Dès les premières lignes, le ton suinte : « Que les chasseurs amateurs tirent sur des animaux pour prouver leur puissance sexuelle ou qu'ils le fassent par frustration sexuelle plutôt que de violer ou de tuer directement des femmes, il semble évident que pour les hommes qui vont souvent à la chasse, il s'agit d'un rituel social par lequel ils tuent symboliquement leur propre féminité... ». Le voilà qui ricane ce scribouillard, persuadé d’avoir percé le secret de la bêtise humaine. Mais rapidement le masque tombe : derrière ses airs d’observateur redresseur de conscience, on découvre un idéologue fanatique, prêt à tout pour faire passer des millions de chasseurs pour des psychopathes en puissance. Sa « thèse », si l’on ose employer ce mot, frise le délire : « Les chasseurs se perçoivent comme nettement plus agressifs », écrit-il, avant de filer la métaphore jusqu’à l’absurde : « Ils entretiennent un rapport différent à la violence... ». Puis, crescendo, il en vient à accuser les pères chasseurs d’abuser psychologiquement leurs enfants, d’élever des êtres « incapables d’empathie », voire de créer des « imposteurs narcissiques ». Car ce qu’il décrit n’a rien à voir avec la chasse. Il parle d’un fantasme urbain, d’un croquemitaine qu’il fabrique pour justifier son dégoût. Il confond le chasseur avec le tueur en série, la traque avec le meurtre, la tradition avec la pathologie. Et pour faire bonne mesure, il convoque Freud, les « triades noires », et même Hemingway, exhumé pour illustrer une théorie de café du commerce sur la virilité refoulée...
Cette nouvelle édition s’annonce particulièrement riche en échanges et en innovations. L’Office français de la biodiversité (OFB) sera une fois encore présent, aux côtés du réseau des Agences régionales de la biodiversité et des Parcs nationaux, au sein du Village Territoires et Écologie, organisé par les Ministères de l’Aménagement du territoire, de la Décentralisation et de la Transition écologique. Ensemble, ces acteurs publics iront à la rencontre des élus et des agents territoriaux pour présenter les outils, dispositifs et accompagnements destinés à soutenir la mise en œuvre de politiques locales en faveur de la biodiversité et de la transition écologique. L’objectif de cette mobilisation collective : écouter les besoins des collectivités, partager des solutions concrètes et promouvoir des partenariats innovants capables d’accélérer la transformation durable des territoires.
Le stand de l’OFB proposera notamment des démonstrations et retours d’expériences illustrant comment la nature peut devenir un levier de performance et de résilience pour les villes et villages de France. Plusieurs séquences thématiques viendront rythmer la présence de l’OFB durant le salon. Parmi elles :
Elargi à beaucoup de composantes ayant un rapport avec la chasse, exception faite des armes et des voyages, et conforté par des animations festives aux couleurs très locales, ce week-end prolongé est resté centré sur le commerce de la viande de grand gibier. Comme chez nous, la mise en valeur de toute venaison, et en particulier celle du sanglier et du gibier rouge, est un thème qui préoccupe les instances dirigeantes de la chasse.
Le marché de Bouillon, fort d’un savoir-faire issu d’une expérience de plus de 30 ans, offre un bel exemple en la matière. Les bouchers locaux ont bien compris qu’avant tout, il fallait provoquer l’envie d’acheter : des préparations simples mais originales, une présentation des produits irréprochable, des mets à déguster sur place servis sur assiette ou encore en sandwiches, des formules diversifiées tels les colis composés de divers morceaux, ou encore des carcasses de chevreuils et petits sangliers à emporter. On faisait donc la queue à l’arrière des camions frigos, pour obtenir la pièce choisie.
Durant trois jours ce sont des milliers de visiteurs qui se sont pressés le long de la Semois pour profiter de toutes ces bonnes choses, dans une ambiance des plus festives et conviviales, mêlée aux odeurs de sanglier à la broche, aux fanfares sonnées par les trompes de chasse et aux rythmes syncopés des jazz bands, ponctués par les déambulations du groupe carnavalesque des Sangliers d’Arlon. Si cette année, au Game-Fair à Lamotte-Beuvron, notre Fédération Nationale des Chasseurs proposait gracieusement aux visiteurs de savoureuses préparations, le public était majoritairement issu du monde de la chasse. A Bouillon, les acheteurs sont très majoritairement des non-chasseurs, amateurs de cette viande de gibier, la plus naturelle qui soit, ou curieux de découvrir cette venaison de qualité. Un gisement de consommateurs pour une filière venaison à la fois durable et rentable… 





Lors de l’ouverture, Tamás Marghescu, ambassadeur du CIC, a appelé à une coopération renouvelée entre chasseurs et agriculteurs. Il a plaidé pour la création de pôles d’action nationaux capables de mobiliser des financements et d’obtenir des résultats tangibles sur le terrain. Les rapports présentés par les délégations de plusieurs pays (Bosnie-Herzégovine, Serbie, Bulgarie, Kosovo, Ukraine, Roumanie et Slovaquie) ont tous souligné le déclin des populations de lièvres et de faisans, imputé à l’usage intensif de pesticides et à la disparition des habitats naturels.
Le président du forum, le Dr Imrich Šuba, a présenté les succès slovaques en matière de restauration du gibier grâce aux subventions agricoles pour les bandes fleuries et les « voies vertes » qui favorisent le retour du petit gibier. De son côté, le Dr Péter Hajas a insisté sur l’importance d’une chasse responsable et d’une agriculture régénératrice intégrant haies, cultures de couverture et réduction du travail du sol. Les participants ont également visité des faisanderies locales et un musée de la chasse, avant de conclure autour d’un dîner célébrant le patrimoine rural commun. À l’issue des débats, trois priorités ont été fixées : la création d’un système de suivi du petit gibier à l’échelle régionale, la lutte contre l’usage illégal de pesticides, et la mise en place de plateformes nationales de coopération entre chasseurs, agriculteurs et ONG. Le Forum 2025 a confirmé que la restauration du petit gibier passe par une alliance solide entre écologie, éthique et économie rurale.