Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

L’OFB Ile de France lance une étude pour mieux connaître les chats forestiers

Le chat forestier (Felis silvestris silvestris), animal nocturne et solitaire, est présent dans de nombreuses forêts et prairies du quart nord-est de la France et dans les Pyrénées. Reconnaissable à sa queue épaisse ornée d’anneaux, sa rayure dorsale noire et son pelage gris/fauve clair, le chat forestier est une espèce protégée. Les menaces « des temps modernes » (fragmentation de son habitat, diminution d’espaces de type prairies ou encore hybridation avec le chat domestique) qui pèsent sur lui ont amené la direction régionale de l’OFB Île-de-France, avec la participation des gestionnaires d’espaces naturels et les acteurs locaux de la biodiversité, à lancer une étude afin : « d’améliorer les connaissances sur le chat forestier et contribuer ainsi à sa préservation ». Cette étude vise notamment à préciser et actualiser son aire de répartition et à évaluer son hybridation avec le chat domestique dans la région. Ces menaces sont d’autant plus réelles en Île-de-France, en raison de la forte anthropisation des espaces et où l’on compte plus d’un million de chats domestiques. Les données collectées permettront ainsi de coupler les identifications morphologiques, faites grâce aux photographies, aux identifications génétiques de l’espèce, d’évaluer le phénomène d’hybridation avec le chat domestique, et enfin, de connaître plus précisément ses zones d’habitation dans la région Ile de France.

Ecosse : trop de restrictions ont eu raison de la chasse au renard

Les Ecossais abandonnent… après deux siècles et demi de traditions pourtant solidement ancrées dans le pays : la chasse du renard. Les restrictions sont telles que les équipages estiment qu’elles ne sont pas applicables et préfèrent, les uns après les autres, cesser leur activité. C’est ce que vient d’annoncer les membres du club « Lanarkshire and Renfrewshire Foxhounds », l’un des plus anciens d’Ecosse, après s’être réunis une dernière fois. Il est vrai que l’urbanisation croissante grignote à une vitesse folle les terres rurales, et de ce fait, rend la présence de chenils et l’élevage de chiens quasiment impossible. Réaction stupide et inconsciente des anti-chasse qui ont applaudi, oubliant que derrière cette chasse du renard, qui obligeait le prédateur à faire preuve de discrétion, il y a la petite faune locale dont la fameuse grouse, désormais condamnée prévoient les spécialistes de l’emblématique oiseau des Highlands. Et c’est bien cet aveuglement des antis qui viendra à bout de la faune sauvage…

Justice : la plainte de la FNC contre Sandrine Rousseau est déclarée « recevable »

L’affaire remonte au mois de février 2022, quand l’élue écologiste avait déclaré : « Je pense qu’il faut arrêter la chasse complètement. Ça n’est pas un loisir, que d’aller tuer les animaux le week-end, avec des fusils, qu’on peut aller ensuite braquer contre sa femme le reste de la semaine », avant d’ajouter : « un féminicide sur quatre est lié à des armes de chasse ». Bien évidemment, cette déclaration a fait l’objet d’une plainte devant la justice civile, déposée par Willy Schraen au nom de la FNC, pour dénigrement et propos stigmatisants, laquelle FNC réclame, en dommage et intérêts, la somme symbolique de 10 centimes d’€ par chasseur. Comme l’ardoise pourrait monter à 98 879,40 euros pour l’ensemble des chasseurs français, l’élue d’EELV avait précisé : « … je ne compte pas me laisser intimider par ces gens… » et avait alors tenté d'esquiver en dénonçant la nullité de |'action et l'irrecevabilité de la plainte de la FNC. Une première audience s’est tenue le 21 septembre, devant la 17e chambre civile du tribunal de Paris, et le 8 mars dernier, le juge du Tribunal judiciaire de Paris déboutait Sandrine Rousseau de toutes ses demandes et considérait que la FNC était recevable à agir, afin de préserver l'image des chasseurs. La FNC se félicite de cette décision… en attendant le procès sur le fond.

Nemrod, pour mettre la viande de gibier à son menu !

Lors du salon de l’Agriculture, on a parlé « viande de gibier » et de l’impact économique qu’aurait la mise en place d’une filière venaison française, capable de répondre aux attentes des consommateurs, du commerce et de la restauration. C’est aussi l’idée suivie par Edouard Rapp et Vianney Baule,  passionnés depuis toujours de chasse et de gastronomie, fondateur de « Nemrod », pour, disaient-ils en 2019, : « Remettre au goût du jour des viandes sauvages jusqu’ici réservées aux cuisines des grands-mères, en proposant des produits naturels de qualité qui répondent aux besoins d’écoulement du surplus des viandes à la fin des chasses… ». A l’approche du printemps et des beaux jours, l’entreprise lance sa nouvelle gamme de produits pour barbecues : grillades, brochettes de biche aux délicieuses marinades, merguez de sanglier, chipolatas de cerf, pavés marinés ou encore des côtelettes de sanglier, etc... Nemrod revisite également des recettes de charcuterie avec la terrine de cerf à la bière brune, du faux-filet fumé et séché de sanglier ou encore la bolognaise de sanglier… Les produits barbecues sont prêts à l’emploi, il ne reste plus qu’à les mettre sur le grill…

Pour accéder au site « Nemrod », c’est ICI.

 

Alsace : que reste-t-il de la belle population de daims de l’Illwald ?

Le cru 2023 des expositions de trophées des deux départements alsaciens est marqué par une récession notoire du tableau de chasse des daims du massif de l’Illwald. Voilà ce à quoi ont conduit les prélèvements forcés des dernières saisons, à la grande déception des passionnés de Dama dama, dont Bruno Michel, expert de l’AFMT (Association française de mensuration des trophées) et spécialiste reconnu de l’espèce. Un nombre de trophées, que l’on pouvait presque compter sur les doigts des deux mains, et pas un seul au-dessus du seuil d’enregistrement, ce qui trahit une densité fortement réduite, et en même temps un déficit avéré de sujets ayant pris de l’âge. Pourtant, sur cette forêt de l’Illwald, peuplée de chênes, de frênes et d’aulnes, entourée de quelques prairies, réserve naturelle de la région du Ried d’Alsace centrale, proche de Sélestat, qui s’étend sur près de 2 000 ha, il avait été compté en 2015, par la ville et l’Office national des forêts, 430 daims, ce qui en faisait la plus importante population vivant à l’état sauvage. Mais, ils n’étaient plus que 250 au comptage de 2020, et 180 à celui de 2022…

 

 

Et les cerfs du Haut-Rhin...

S’agissant notamment du département du Haut-Rhin, l’exposition des trophées de cerfs élaphes de cette année, se caractérise également par un nombre moins important de trophées, mais aussi de trophées « médaillés », c’est-à-dire dépassant le niveau des 170 points. Cervus elaphus serait-il en passe de prendre le même chemin que son proche cousin de l’Illwald ?

Landes de Gascogne : 7,6 M€ supplémentaires pour la défense des forêts contre les incendies

L’été 2022 a été marqué par de graves incendies, ayant décimé les massifs forestiers. Face aux conséquences du changement climatique, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire apporte un financement complémentaire dans le massif des Landes de Gascogne pour la défense des forêts contre les incendies (DFCI), au travers d’une enveloppe de 7,6 millions d’euros. En appui conjoncturel, 4,2 millions d’euros visent à accompagner la remise en état, avant cet été, des pistes et des fossés dégradés lors des phases de lutte contre les incendies en 2022. Ils visent aussi à rétablir l’opérationnalité de ces pistes pour des actions de lutte par les pompiers, et accompagner les structures de DFCI dans la gestion « post crise ». En appui structurel, le ministre accompagne le renforcement de la surveillance des massifs. Dès 2023, 1,6 million d’euros vont servir à financer une première tranche des caméras souhaitées par le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Gironde. En parallèle, 1,8 million d’euros seront apportés à l’association syndicale autorisée de défense des forêts contre l'incendie (ASA DFCI) et à l’association régionale de défense des forêts contre l'incendie (ARDFCI) pour structurer un dispositif centré autour d’une animation locale renforcée et de la création d’équipes de terrain. Ces dernières seront chargées de l’encadrement et de la professionnalisation des nombreux bénévoles de la DFCI, tout en assurant le suivi et l’entretien courant des infrastructures DFCI et la réalisation de patrouilles de surveillance et d’alerte lors des périodes à risque d’incendie. Ces fonds supplémentaires s’ajoutent aux moyens alloués à l’Office national des forêts à partir de 2023 qui seront accompagnés de nouvelles missions de surveillance et de police. Cet établissement sera également en charge d’augmenter, sous la coordination des préfets, les jours de contrôle consacrés aux obligations légales de débroussaillement, au titre de sa mission d’intérêt général.

Toxique le colza ? Oui, mais…

Après les mois d’hiver, la nature se réveille et dans quelque temps, le colza illuminera la campagne de ses fleurs jaunes. Mais, aussi beau soit-il, sa toxicité pour le chevreuil a été mise en évidence, quand il constitue, sur certains territoires, l’essentiel de son alimentation. Au niveau de son appétence, les variétés cultivées dans les années 1980, étaient d’un goût plutôt amer. Sans entrer dans les détails biotechniques, deux améliorations ont été apportées aux semences, de façon à rendre la plante plus douce au niveau gustatif. Ces deux évolutions se sont traduites par un colza « 0 », puis un colza « 00 » (sans acide érucique). Etant devenu moins amer, ce colza est bien évidemment davantage consommé par les animaux, mais, comme les autres crucifères, il contient des composants soufrés potentiellement toxiques, ce qui ne convient guère aux chevreuils, particulièrement sensibles à ces toxines...

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Belgique : les prix actualisés des dégâts de gibier au 1er mars 2023

Le Service Public de Wallonie et l’ASBL Fourrages Mieux ont mis au point un « logiciel informatique dégâts de gibier » destiné à aider les experts agronomes à estimer au plus juste le montant des dégâts commis par la faune sauvage (espèces gibier et espèces protégées) lors des expertises en zone agricole de Wallonie. Les différents barèmes intégrés au logiciel sont mis à jour deux fois par an pour suivre l’évolution des marchés. Ils sont avalisés au sein d’une plateforme composée des organismes suivants :

– Fédération des chasseurs au grand gibier de Belgique (FCGGB),

– Fédération wallonne de l’agriculture (FWA),

– Fédération unie de groupements d’éleveurs et d’agriculteurs (FUGEA),

– Union nationale des agrobiologistes belges (UNAB),

– Département de la nature et des forêts (DNF),

- Fourrages Mieux ASBL,

Les prix TVAC ci-après ont été acceptés par toutes les parties, et ce pour la période allant du 1er mars au 31 août 2023. Notons qu’il est envisageable qu’un arrangement passe, non pas par une indemnisation financière, mais par un échange équivalent de culture (mise à disposition d’une culture de remplacement par la personne devant répondre du dommage).

Une réalisation pilote : la trame verte et bleue du Pays Vitryat

Au pays du lac du Der, la FRC Grand-Est et la Fédération des Chasseurs de la Marne viennent de présenter un point d’étape sur les actions déjà menées dans le cadre du programme de renforcement de la trame verte et bleue (TVB) dans le Pays Vitryat. Ce projet répond en tous points à l’ambition de la région Grand-Est sur le sujet des TVB. Commencé en 2020, cofinancé principalement par la région Grand-Est, le fonds européen LEADER et la FDC 51, ce programme courait initialement jusqu’en décembre 2022. Mais, fort du succès rencontré, les financeurs ont accordé un prolongement jusqu’en décembre 2024. Sur le thème « Densifier le réseau de corridors écologiques dans l’espace agricole vitryat », des aménagements agroécologiques (haies, buissons, couverts, etc…) ont été créés ou seront densifier pour étoffer le maillage présent et améliorer la qualité des éléments paysagers préexistants sur les cent communes concernées. Les chiffres fournis font état de : 7 km de haies et 196 bouchons plantés, 10 ha de couverts fleuris et faunistiques semés, 14 km de bords de champ diagnostiqués...

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Associations de protection de l’environnement : le silence de l'administration vaut acceptation de la demande d’agrément

Jusqu’à présent, d’après l’article R.141-15 du Code de l’Environnement, l’agrément sollicité par une association était réputé refusé si, dans un délai de six mois à compter de l’avis de réception, l’association n’avait pas reçu notification de la décision. Un décret du 7 mars dernier a réécrit cet article, et désormais : « la décision est notifiée à l’association dans un délai de six mois à compter de la date à laquelle la demande est déclarée complète. Passé ce délai, l’agrément est réputé accordé ». De même pour la demande de renouvellement de l’agrément aux termes de l’article R. 141-17-2 du même code, dans sa nouvelle rédaction précise : « le renouvellement de l’agrément est réputé accordé si aucune décision n’a été notifiée à l’association avant la date d’expiration de l’agrément en cours de validité ». La même règle du « silence vaut acceptation » s’applique lorsque, aux termes de l’article R. 141-22 du même code, l’association agréée, l’organisme ou la fondation reconnue d’utilité publique souhaitant prendre part au débat sur l’environnement prévu au deuxième alinéa de l’article R. 141-1 adresse une demande au préfet de département dans lequel est situé son siège social, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception postal. Cet envoi peut être remplacé par un dépôt contre décharge auprès du service désigné par le préfet à cet effet. Le décret prévoit que : « la décision est notifiée au demandeur dans un délai de quatre mois à compter de la date à laquelle la demande est déclarée complète. Passé ce délai, elle est réputée favorable. En cas de refus, la décision est motivée ».

La chasse a-t-elle favorisé l'évolution du cerveau humain ?

Cette interrogation, au fur et à mesure de l’avancement des recherches menées dans tous les pays du monde, s’enrichit de connaissances nouvelles. S’il est admis que le début de l’évolution du cerveau humain remonte à plusieurs millions d'années, son doublement de volume est-il lié à l'extinction des animaux de grande taille ? Dans une étude réalisée par le docteur Miki Ben-Dor et le professeur Ran Barkai, du Département d'Archéologie de l'Université de Tel Aviv, les deux chercheurs mettent en exergue l'évolution physiologique, comportementale et culturelle de l'espèce humaine, en y apportant un nouvel éclaircissement. D'après eux, les humains se sont développés à travers la chasse des grands animaux. Il y a 2,6 millions d'années, le poids moyen des mammifères terrestres était de l’ordre de 500 kg. Mais entre le Pléistocène, époque géologique qui précède l'Holocène, période géologique actuelle, et l'arrivée de l'agriculture il y a environ dix mille ans, le poids moyen des animaux a chuté de… 90%. L'extinction progressive des grandes proies n'aurait laissé d'autres choix aux humains que de s'adapter, et trouver une solution pour chasser des proies plus petites et plus agiles. Pour cela, ils auraient développé des capacités cognitives plus élevées. Le volume du cerveau humain a donc progressivement augmenté, passant de 650 cm3 à 1500 cm3. « Nous corrélons l'augmentation du volume du cerveau humain avec la nécessité de devenir des chasseurs plus intelligents » a expliqué le docteur Ben-Dor, tout en ajoutant que : « Par exemple, la nécessité de chasser des dizaines de gazelles au lieu d'un éléphant a généré une pression prolongée de l'évolution sur les fonctions cérébrales des humains… ». La conclusion est limpide : grâce à la chasse l’homme a gagné en intelligence. Si elle disparait, bonjour les dégâts ! 

La Suède autorise le tir de 201 lynx

Tout au long de ce mois de mars, les chasseurs sont autorisés à tuer, en Suède, 201 lynx d’Europe (Lynx lynx). Après la campagne de régulation des loups, c’est donc au tour du gros chat de subir une cure d’amaigrissement de ses effectifs qui sont aujourd’hui d’environ 1500 individus. Selon l’agence suédoise de protection de l’environnement elle-même (Naturvårdsverket) entre 850 et 900 de ces prédateurs suffisent pour maintenir une population viable et en bonne santé. Si le lynx a subi, au cours de la première moitié du 20e siècle, des prélèvements excessifs, la saine gestion menée depuis a permis de reconstituer des effectifs en relation avec les proies disponibles. Le Lynx boréal (Lynx lynx), également appelé Lynx d'Eurasie, Lynx commun, Loup-cervier et improprement Lynx d'Europe, est une espèce de félin du genre Lynx. S'il est impropre de l'appeler Lynx d'Europe c'est parce que sa distribution est en fait largement eurasienne, atteignant le littoral nord-pacifique. Aisément reconnaissable à ses longues pattes, sa courte queue et sa face aux oreilles pointues, le Lynx boréal apparaît dans de grandes variétés de robes et de tailles. Espèce protégée en Europe, mais régulable selon les états, cet habitant des forêts boréales est un discret, mais redoutable chasseur de petits ongulés comme le chevreuil.