" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

 

 

Déchets électroniques : bombe à retardement pour l'environnement ?

Les chiffres sont effrayants : selon Kees Balde, auteur principal du rapport « Global E-waste Monitor », le monde a généré, pour l’année 2022, un peu plus de 62 millions de tonnes de déchets électroniques. Cela inclut de nombreux petits objets du quotidien, qui vont de la cigarette électronique aux écrans d’ordinateurs et de télévision, en passant par les tablettes, les téléphones portables, les appareils électroménagers, les piles et autres batteries. Premier problème : c’est que moins d’un quart de cette masse a été recyclé, entraînant des pollutions de métaux lourds, de plastiques et de produits chimiques toxiques. Quant aux autres « déchets » non gérés, ils sont composés de 45 000 tonnes de plastiques nocifs et 58 tonnes de mercure, dispersés dans l’environnement. Deuxième problème : « une grande partie de ces déchets électroniques proviennent des pays riches, mais sont expédiés vers les pays plus pauvres, déguisés en biens d’occasion, qui en réalité ne fonctionnent plus. Or, c’est dans les pays en développement que le traitement de ces déchets est le plus déficient, puisque moins de 1% d’entre eux sont recyclés correctement en Afrique, souvent dans des environnements informels sans équipement approprié, où les travailleurs sont exposés à des substances dangereuses » pointe le rapport qui ajoute : « le fléau des déchets électroniques ne fera que s’aggraver à mesure que la demande de nouvelles technologies, notamment les panneaux solaires et les véhicules électriques, dépassera la capacité de recyclage… ». Selon l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) et l’Union internationale des télécommunications (UIT), autre agence des Nations Unies, chaque personne sur Terre génère en moyenne 7,8 kilogrammes de déchets électroniques par an, dont la valeur globale annuelle est estimée à… 91 milliards de dollars.

Steaks, escalopes, saucisses, jambons… végétaux : le Conseil d'État suspend l’interdiction d’utiliser ces dénominations

Saisi par des entreprises françaises, le juge des référés du Conseil d’Etat a suspendu le décret interdisant de nommer les produits comportant des protéines végétales par des termes de boucherie, décret qui devait entrer en vigueur le 1er mai prochain. Le magistrat des référés estime qu’il existe un doute sérieux sur la légalité de cette interdiction, qui avait déjà conduit le Conseil d’Etat, dans le cadre de l’examen d’un recours contre le décret précédent, à interroger, en juillet 2023, la Cour de Justice Européenne (CJUE). C’est donc dans l’attente de cette réponse que le juge des référés du Conseil d’Etat a suspendu ce nouveau décret, qui porterait une atteinte grave et immédiate aux intérêts des industriels vendant exclusivement ce type de produits, car ils devraient renoncer à des dénominations telles que « steak végétal », ou « bacon végétal », ou encore « lardons végétaux », déjà installés dans l’esprit des consommateurs et figurant aussi sur des cartes de restaurants…

Espagne : attaqué par deux loups, un adolescent asturien a sauvé sa vie en grimpant dans un arbre

Ce qui a failli être un drame s'est passé mardi dernier, et a été relaté par le journal El Correo. Les éleveurs asturiens de « reciella » (petits troupeaux de chèvres ou de moutons) préviennent depuis longtemps que le loup sera source de problèmes et pourrait s’attaquer à bien plus que leurs animaux. Mardi dernier, à Santianes de Ola (Cangas de Onís), deux canidés leur ont donné raison, et causé la peur de sa vie au jeune éleveur, Enrique Huerta García. En soirée, et comme chaque jour, après les tâches de l'Institut et celles de l'élevage dans lequel il aide ses parents, Marián García et Vicente Huerta, Enrique s'est dirigé vers les pentes abruptes du versant sud de la sierra de Santianes jusqu'à l'endroit où paissent leurs chèvres. En approchant de ses animaux, il a remarqué que quelque chose de grave se passait. Les chèvres ne paissaient pas et s'étaient éloignés de leur emplacement habituel. C’est à ce moment qu’il remarqua la présence de deux loups qui s’attaquaient à une chèvre. Sa première réaction fut de la défendre, mais aussitôt les loups, au lieu de fuir, se sont précipités vers lui. Il tenta bien de les repousser en criant et en donnant des coups de bâton, mais face à l'attaque, il dévala la pente à toute vitesse, à la recherche d’un abri. Il l’a trouvé dans un arbre dans lequel il a pu grimper, les deux loups sur les talons. Les fauves déchainés persistèrent dans l'attaque jusqu’à ce que, alertés par les appels de l’adolescent, son père et deux voisins viennent à son secours pendant que sa mère appelait la Garde civile… qui a simplement répondu : « Nous ne pouvons rien faire, car le loup est une espèce protégée. Nous sommes désolés ». Enrique est resté dans son arbre plus d’un quart d’heure, au dessus des gueules agressives des deux loups, qui ont fini par abandonner la partie sans attendre que le père et les voisins atteignent la zone. Quant à la mère d’Enrique, outrée de la réponse des gardes, elle leur a lancé au téléphone : « La vie de mon fils vaut elle moins que celle d'un loup meurtrier ? ». C’est une première alerte aussi grave en Espagne, mais sans doute pas la dernière tant ces prédateurs s’enhardissent…

Création de l’Observatoire des énergies renouvelables et de la biodiversité

La loi du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables (ENR) l'avait prévu. Le décret créant l'Observatoire des ENR et de la biodiversité est donc paru au Journal officiel du 7 avril, avec près d'un mois de retard par rapport à l'échéance limite inscrite dans la loi. Le texte assigne deux missions à cet observatoire : la synthèse des connaissances disponibles au travers des études et données existantes sur les incidences des ENR terrestres sur la biodiversité, les sols et les paysages et la diffusion auprès du public et des parties prenantes de l'ensemble de ces informations. L'observatoire est mis en œuvre conjointement par l'OFB et l'Agence de la transition écologique (Ademe), sous le pilotage des ministres chargés de l'Énergie et de l'Environnement. Son comité stratégique, coprésidé par ces derniers et associant les deux établissements publics et des représentants des services déconcentrés de l'État, doit organiser une fois par an une assemblée de parties prenantes, afin de leur présenter les travaux de l'observatoire. Même si le décret prévoit que ces dernières puissent être associées à l'élaboration et au suivi de son programme de travail, la gouvernance de l'observatoire reste exclusivement aux mains de l'État et de ses établissements publics.

Le projet de loi d’orientation agricole renvoyé devant le Conseil Constitutionnel

Lors de la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale, les groupes d’opposition, LFI en tête, ont décidé, mardi dernier, de renvoyer le projet de loi d'orientation agricole devant le Conseil constitutionnel, estimant que l'étude d'impact du gouvernement est insuffisante et insincère, empêchant, à ce stade, l'inscription du projet de loi « d'orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture » à l'ordre du jour du Palais-Bourbon. La cheffe de file de LFI avait écrit, la veille, à la présidente de l'Assemblée nationale pour soulever la question de « l'insincérité de l'étude d'impact » s’appuyant sur les réserves émises par le Conseil d'Etat, qu'elle cite dans son courrier : « Dans un avis du 21 mars, celui-ci estime, par exemple, que certaines mesures proposées par le gouvernement, pour l’accélération des contentieux en cas de recours contre des projets de stockage d'eau ou de bâtiments d'élevage, sont susceptibles de présenter des risques de constitutionnalité »… La conférence des présidents de l'Assemblée, réunie mardi, a donc débattu de cette question, et a décidé, en vertu de l'article 39 de la Constitution, que le Conseil constitutionnel devrait se prononcer sur le respect - ou pas - de ses obligations en matière d'étude d'impact par le gouvernement. Si le Conseil constitutionnel valide l'étude d'impact, le projet de loi pourra alors être inscrit au menu du Palais-Bourbon.

Mais cela ne doit pas masquer, dans un autre domaine, cette bonne nouvelle pour le monde agricole : les députés ont adopté définitivement, et à une large majorité, la proposition de loi relative à la responsabilité pour troubles anormaux de voisinage. De ce fait, les activités agricoles à l'origine de nuisances seront plus difficilement attaquables en justice. « Oui, il est ubuesque que certains, dérangés par le bruit des tracteurs et des moissonneuses, s'attaquent à ceux qui nous nourrissent alors même qu'ils avaient connaissance de l'environnement dans lequel ils s'installaient ! Désormais, cela ne sera plus possible, et c'est heureux » s’est félicité le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, devant l'Assemblée nationale.

Les salons du week-end prochain...

Indre : Salon de la chasse à Châteauroux

Ce 14ème salon de la chasse sera également le 22ème « Rendez-vous des cerfs » qui ouvrira ses portes les 13 et 14 avril prochains, dans le hall des expositions de Belle-Isle, à Châteauroux. Les visiteurs, passionnés du grand cervidé, pourront y découvrir :

- la présentation des trophées de cerfs prélevés au titre de la campagne 2023-2024, soit plus de 900 (dont les extra-cynégétiques), identifiés par classes d’âges grâce à l’étude de leurs mandibules et regroupés en une présentation méthodique, esthétique et pédagogique ;

- un espace « acteurs de la ruralité », regroupant différentes structures œuvrant sur notre territoire ;

- un espace « dédicaces », consacré à des auteurs aux styles différents ;

- un espace réunissant nos représentations départementales des associations cynégétiques nationales spécialisées ;

- un espace « photos » exclusivement réservé aux photographes amateurs, ainsi que l’habituel concours dont les thèmes retenus cette année concernent : - la chute des bois, - en plein vol, - le rut du brocard ;

- un espace « commercial » où les exposants y proposeront divers produits et services à destination des visiteurs : vêtements, chaussures, articles de cuir, gastronomie, mobilier… ;

- un espace « savoir-faire » où les divers artisans et artistes (peintres animaliers, sculpteurs, couteliers, maroquiniers) travailleront en direct devant le public.

La partie « en fanfares » de l’inauguration sera assurée par les trompes du Cercle Saint-Hubert Bas-Berry, et l’animation sonore des deux journées par la délégation de l’Indre de la Fédération Internationale des Trompes de France.

 

Corse : Caccia d’Oru à L’Île Rousse

Cette deuxième édition de Caccia d'Oru, de L'Île-Rousse, ouvrira ses portes demain vendredi 12 avril, et se tiendra jusqu’à dimanche soir sous le chapiteau dressé sur l'esplanade du parking Napoléon. « Nous avons une cinquantaine de stands, un peu plus que l'an dernier, et davantage d'animations » a précisé Gilbert Barrachina, le président de l'association des commerçants et des artisans de L'Île-Rousse, en charge de l'organisation. Il est vrai qu’avec 18 000 permis de chasser validés, la Corse est un terrain privilégié pour les insulaires. « Pour que les chasseurs viennent au salon avec leur famille, il faut des animations qui plaisent à tout le monde, et comme l'an dernier, il n'y aura pas de restauration sur le salon puisque nous sommes dans une ville dotée de nombreux restaurants, et que notre but est aussi de faire travailler le commerce » ajoute Gilbert Barrachina.

Le programme :

- Vendredi 12 avril : ouverture du parc, bénédiction et inauguration à partir de 10 heures. Démonstrations de forge, de sculpture sur bois et de recherche de sanglier sur piste naturelle durant l'après-midi. Apéro concert animé par Jean-Charles Avazeri à 18 h 30.

- Samedi 13 avril : durant toute la journée, démonstrations de forge, de sculpture sur bois et de recherche de sanglier sur piste naturelle. Un commissaire-priseur réalisera une expertise gratuite d'armes anciennes. A midi, apéro concert animé par le groupe Desk. Tournage en direct de la chaîne Seasons à 14 h 45. Concert des Chjami Aghjalesi à 21 heures (entrée 20 €).

- Dimanche 14 avril : durant toute la journée, démonstrations de forge, de sculpture sur bois et de recherche de sanglier sur piste naturelle. À 14 h 30, rencontre avec Marc Money, de la chaîne Seasons.

De l’eau du Rhône pour les Pyrénées Orientales

La région Occitanie et l’Etat vont financer une étude préalable à l’extension d’Aqua Domitia, un ouvrage qui s’arrête aujourd’hui au niveau du département de l’Aude. Bien que la Provence ait enregistrée en mars, des records de précipitations de cinq à six fois supérieurs à la normale, les vents contraires repoussent les nuages loin des Pyrénées-Orientales qui guettent désespérément le ciel. Depuis deux ans, la pluviométrie s’est effondrée de près de 50%, créant des zones de sécheresse chronique, avec les modifications souterraines qui vont avec, et dont on ne mesurera les effets que lorsque la pluie reviendra. En attendant que les cieux déversent ce que les nuages voudront bien libérer, ce projet reprend le principe des grands transferts d’eau des régions les plus arrosées vers d’autres, en manque du précieux liquide. En Occitanie, la solution qui semble s’imposer consiste précisément à prolonger le réseau Aqua Domitia vers Perpignan, via Narbonne, où le niveau des nappes souterraines et le débit des rivières sont historiquement faibles. Actuellement, « Aqua Domitia » puise de l’eau dans le Rhône en amont d’Arles (Bouches-du-Rhône), et l’envoie dans la station pompage à Mauguio (Hérault), d’où elle est poussée vers Montpellier. Sa distribution se répartit entre eau potable (40 %), irrigation agricole (40 %) et « volumes de substitution » (20 %), qui permettent de puiser moins dans des environnements vulnérables.

Premier stage de citoyenneté pour des auteurs d'atteintes à l'environnement

Lundi dernier, plusieurs auteurs ayant reconnu avoir commis un acte répréhensible par la loi et préjudiciable pour l'environnement, ont assisté au premier stage de citoyenneté organisé par le parquet de Metz. Au programme : rappel de la loi, des enjeux climatiques, de l'effondrement de la biodiversité et déplacement sur le terrain, dans la nature. Ce stage, qui a été dirigé, entre autres, par des membres de l'OFB de la Moselle, s’est tenu à Vigy, au siège de l'Adeppa (Association Départementale d’Éducation Populaire et de Plein Air). Présenté comme une alternative à la sanction pénale, ce moyen est amené à être utilisé régulièrement désormais par toutes les juridictions de Moselle, c'est-à-dire les tribunaux de Metz, Thionville et Sarreguemines, en attendant sans doute que d’autres juridictions en reprennent le principe. Pour cette première, les stagiaires étaient tous volontaires, et avaient reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Ils étaient donc sept autour de la table : agriculteurs, chefs d'entreprises ou responsables d'associations, comme ce président d’un club de foot qui reconnaissait avoir commis une infraction l'an passé, en arrosant le terrain en dehors des horaires prévus par l'arrêté préfectoral, lors de l'épisode de sécheresse. Avec ce stage, qui lui est facturé 150 €, il a tout de même évité la case tribunal, et une amende qui aurait pu atteindre 7 500 €.

Des fusils de chasse pour abattre… des drones

L’emploi des fusils de chasse pour la protection à courte portée est aussi vielle que l’existence même de cette arme, qui a trouvé ses premières lettres de noblesse dans l’Ouest américain. Contrairement à la légende, les pionniers et autres cow-boys n’avaient pas l’argent nécessaire pour s’acheter beaucoup de munitions, et s’entrainaient donc peu au tir. Le fusil de chasse palliait à leur médiocrité en tant que tireur, car la gerbe de plombs permettait une visée plus approximative. La version à canons courts, appelée « coach gun » vient du fait que cette arme était utilisée et appréciée par les conducteurs de diligences. La première application militaire répertoriée a eu lieu lors de la guerre menée par les États-Unis aux Philippines, de 1899 à 1902. Comme le célèbre pistolet semi-automatique « Colt 45 », le fusil de chasse à pompe (en référence à son fonctionnement pour introduire une cartouche dans le canon depuis le magasin) fit preuve de son efficacité dans les combats au corps à corps contre des nationalistes philippins fanatisés. Utilisé plus tard par les forces de police anti-émeute, on lui donna alors le nom de « riot gun ». Ces expériences conduisirent les forces armées américaines à doter en 1917 leurs « nettoyeurs de tranchées » de riot guns, équipés d’une baïonnette. Le premier modèle standard fut le Winchester Modèle 1897 qui sera complété par le Winchester M12 (mis en service en 1912). Une version améliorée, sans marteau extérieur qui pouvait être source d’incidents, permettait de tirer rapidement les six cartouches contenues dans le magasin tubulaire. Il suffisait de maintenir la queue de détente enfoncée, et de manipuler la pompe pour que chaque coup parte…

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Boire de la bière pour protéger l’eau potable !

Géniale idée qui nous vient du Luxembourg, quoique… Dans un article publié par le journal « Le Quotidien », on apprend que : « Le Mullerthal, géoparc global Unesco depuis avril 2022, est une magnifique région, riche de paysages assez incroyables, mais aussi de grandes ressources en eau potable. Grâce à sa géologie et au grès de Luxembourg, l’eau de surface s’infiltre dans les pores de la roche, entre le calcaire et le sable, ainsi que dans ses nombreuses failles. Grâce à la couche d’argile imperméable située juste en dessous, l’eau est stockée naturellement et ne s’échappe qu’à travers les multiples sources qui jalonnent l’horizon… ».  Mais comme partout, les protecteurs de l’environnement veulent tout protéger. Ils ont donc une association, la « Fläschegeescht » qui vient de démontrer que la fabrication d’une bière locale pouvait contribuer à la protection des sources. Au départ, il s’agissait de faire pousser de l’orge, moins gourmand en engrais, et très vite la question fut posée : que faire avec cette céréale ? C’est donc l’Echternacher Brauerei, à Bech, qui a brassé les 200 kg de malt, qui ont produit 54 caisses de 24 bouteilles, dont les étiquettes, conçues par Michel Sabbadini, reprennent l’idée du génie de lampe, tout en intégrant une foule de détails qui caractérisent le Mullerthal : sa faune (les chauves-souris, les hérons, les libellules…), sa flore (les arbres, les fougères…), ses champignons, ses fossiles (ammonites), ses cours d’eau, ses moulins… Un condensé du géoparc qui montre bien que l’on boit une bière portant l’identité de toute sa région ! Ça coule de source…

La jeunesse s'engage pour la planète…

Christophe Béchu et Sarah El Haïry ont lancé, le lundi 8 avril 2024, le dispositif du « Service civique écologique » à l’occasion d’une table-ronde réunissant les parties prenantes. Annoncé par le Premier ministre, Gabriel Attal lors de sa déclaration de politique générale, ce Service civique écologique a pour objectif de proposer à 50 000 jeunes, d’ici 2027, de s'engager concrètement dans la lutte pour le climat auprès d’associations, de collectivités ou d’opérateurs publics. Ces missions, d’une durée de 6 mois à 1 an, s’adresseront aux jeunes de 16 à 25 ans. « Dans un contexte d’urgence écologique qui inquiète fortement les jeunes, il est nécessaire de leur offrir des opportunités d’engagement plus nombreuses et plus pertinentes par rapport à leurs intérêts » déclarait Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires en décrivant ce programme novateur, dont les contours et les ambitions seront dévoilés lundi après-midi à partir de 14h45, Hôtel de Roquelaure, 246, Boulevard Saint-Germain à Paris. Cette table ronde sera animée par Sylvain Waserman, président de l’ADEME, avec la participation de : - Nadia Bellaoui, présidente de l’Agence du service civique ; - Jean-Pierre Bouquet, maire de Vitry-le-François, président des Eco Maires ; - Catherine Lescure, directrice RSE d’Enedis ; - Juliette Focki, jeune en service civique ; - Gilles Vermot Desroches, directeur du développement durable de Schneider-Electric, co-président de la commission Entreprises dans la société et insertion du MEDEF ; - Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO.

Les faits divers de la semaine

- Hautes-Alpes : le 23 novembre 2023, le maire de Châteauroux-les-Alpes et son fils, avaient été placés sous contrôle judiciaire dans le cadre d'une enquête pour braconnage portant sur plusieurs années. Ils avaient été dénoncés par des lettres anonymes et des rumeurs qui avaient déclenché, dès 2020, une surveillance de l'OFB. L’enquête avait permis d'observer début septembre 2023, neuf jours avant l'ouverture officielle de la chasse, le fils du maire « sortir une arme de son sac à dos avant de tirer… » selon le témoignage d'un inspecteur de l'environnement à l'audience qui s’est tenue jeudi dernier. Le tribunal correctionnel de Gap a mis son jugement en délibéré au 6 juin.

- Bouches du Rhône : dans l’après-midi du mardi 2 avril, le patron de l’armurerie « JLou » située avenue Roger Salengro à Aubagne, a vu un jeune homme pénétrer dans son établissement. « Il a fait mine de vouloir acheter un aérosol de défense. Mais quand je lui ai demandé sa pièce d’identité, il a sorti un pistolet automatique » raconte l’armurier qui s’est alors entendu intimer : « Bouge pas, ou je te flingue ». S’en est suivi un corps à corps, mais un complice qui était resté à l’extérieur a surgi dans le magasin et a asséné plusieurs coups de crosse au propriétaire des lieux, ainsi que des coups avec un tube en alu. Dix-sept points de suture plus tard, l’armurier a repris ses activités le lendemain matin… « avec des ecchymoses et encore un peu choqué… » a-t-il a reconnu.

 

- Hérault : dans un communiqué, un élu montpellierain du Parti animaliste, a réagi à la demande du préfet d'intensifier la chasse aux lapins de garenne et tire à boulets rouges sur le maire de Baillargues pour sa campagne publicitaire dénonçant les méfaits des lagomorphes. Le sujet est récurrent, et la mesure prise par la préfecture en début d’année autorise le piégeage toute l’année et la « destruction par tir » pendant une grande partie de l’année des lapins de garenne. Mais l’élu du parti animaliste, Eddine Ariztegui, vise surtout Jean-Luc Meissonnier, maire de Baillargues, qui a fait réaliser et apposer des affiches pour montrer l’ampleur des problèmes causés par les lapins et déclare : « Le Parti animaliste ne pense pas que cela fasse rire les Baillarguois que leurs impôts locaux soient utilisés pour les blagues du maire. Le Parti animaliste propose également une recette aux Baillarguois et Baillarguoises pour réguler leur édile : monter une liste concurrente aux prochaines élections municipales, ce qui n’était pas le cas lors des précédentes ». Avec ou sans fondement, le cou du lapin est toujours derrière la tête !

 

- Lot et Garonne : la FDC demande le retour des chevrotines ! Comment peut-on souhaiter le retour de ces plombs qui ne tuent pas, car c’est bien pour ça que les responsables cynégétiques, dans les années 1980, avaient demandé l’interdiction de cette munition non létale. Elles ont laissé sur le terrain des milliers et des milliers d’animaux blessés, qui crevaient de leurs blessures après des jours d’agonie, dans les souffrances que l’on peut imaginer. Croire que l’efficacité des chasseurs sera plus grande avec ces cancers de plomb est encore une erreur magistrale, qui renvoie l’éthique aux oubliettes à l’heure où l’on ne parle plus que de « bien-être animal ». Mais où sont donc les associations dont l’un des buts était de promouvoir une chasse propre, qui tue sans souffrance inutile, telle l’ANCGG, étrangement silencieuse depuis bien trop longtemps ?

 

- Oise : pas de « Fête des Cochons » à Crépy en Valois, et pas de « Fête de la Chasse et de la Ruralité » à Compiègne cette année. Les forces de l’ordre étant mobilisées pour les Jeux olympiques et paralympiques, ces deux manifestations (et peut-être d’autres à venir) ont été annulées, et reportées à l’année suivante. Ni grognement, ni couinement n’amuseront les visiteurs dans le parc Sainte-Agathe de Crépy-en-Valois. « C’est une décision que nous avons prise en concertation avec la mairie » a précisé Michel Fessart, le président de l’association « Les Cochons de Crépy », qui organise cette fête chaque année depuis 1996. Espérons donc que les bruits qui viendront de la capitale seront aussi sympathiques et empreints de cette bonne humeur que l’on retrouvera à Crépy en août 2025.

 

- Seine et Marne : une battue s’est déroulée jeudi dernier au matin, dans le parc public de 150 hectares situé en bord de Marne, complètement bouclé par la police municipale. Un arrêté préfectoral autorisait la destruction des oies bernaches, considérées « espèce invasive » et vecteurs de risques sanitaires, en trop grand nombre dans ces lieux. Bien évidemment, des écolos ont dénoncé la mesure prise n’hésitant pas à déclarer, comme s’ils l’avaient vécue, la guerre de 1914. L’intervention, encadrée par le lieutenant de louveterie du secteur, assisté de trois chasseurs a permis l’élimination d’une cinquantaine de bernaches. Pour la mairie de Meaux : « L’abattage de ces oiseaux était une nécessité absolue… La ville est confrontée à une recrudescence alarmante de la population de ces oies bernaches et leurs déjections modifient la composition des sols et uniformisent les plantes qui y poussent ensuite. Les excréments, de plus, peuvent engendrer des problèmes sanitaires en favorisant le pullulement de bactéries dans l’eau de la Marne, précisément là où les vacanciers se baignent chaque été à la plage de Meaux… ».